Dans un «Live» du ministère de la Santé, Dr Mohamed Benazzouz, responsable du programme national d’immunisation, indique que plus de 47 millions de doses du vaccin anti-Covid-19 ont été administrés à ce jour au Maroc. «Plus de 24 millions de personnes ont reçu la première dose du vaccin et plus de 22 millions se sont vu administrer la deuxième dose», détaille-t-il. Ces chiffres viennent témoigner, selon Dr Benazzouz, des efforts qui ont été déployés pour assurer le bon déroulement de la campagne de vaccination anti-Covid au Maroc.
À ce titre, l’expert souligne qu’en mars et avril derniers, le Maroc était considéré comme l’un des pays qui vaccinent le plus. Sur le plan qualitatif, le responsable du programme national d’immunisation confirme que tous les vaccins administrés au Maroc sont sûrs puisqu’ils sont passés par les étapes des essais cliniques nécessaires avant leur mise sur le marché. De même, appuie-t-il, le Maroc adopte toute une procédure pour assurer la sécurité et la protection des vaccins, y compris celui de Pfizer. Répondant à une question sur le mélange des vaccins, Dr Benazzouz indique que théoriquement, il n’y a pas de problèmes dans ce sens. Mieux encore, ajoute-t-il, plusieurs études confirment qu’il est préférable que la première et la deuxième dose soient du même type de vaccin et que la troisième dose soit d’un autre type, car cela permettrait de renforcer les anticorps. Toutefois, alerte-t-il, ces recommandations peuvent être mises à jour si les données scientifiques changent. À propos de l’administration d’une 4e dose, l’intervenant a souligné qu’à ce jour, il n’y a pas de données dans ce sens et que personne ne pourrait, non plus, affirmer si le vaccin serait saisonnier. «Le ministère de la Santé a mis en place une stratégie pour permettre au citoyen de recevoir le vaccin dans de bonnes conditions, mais cette stratégie change, tenant compte de l’évolution de la situation épidémiologique et des données scientifiques», explique-t-il. Sur ce volet, l’expert donne l’exemple de la 3e dose qui n’était pas au programme lors du démarrage de la campagne de vaccination. «Au début, nous avions prévu d’avoir deux doses uniquement, mais avec le temps, il a été prouvé que l’immunité diminue, d’où l’intérêt de la décision d’administrer une 3e dose», appuie-t-il.
Par ailleurs, Dr Benazzouz a eu à répondre à une autre question : Pourquoi la vaccination des enfants ? L’expert a précisé que la décision a été prise suite à l’apparition du variant Delta qui touche particulièrement les jeunes. À ce jour, note-t-il, plus de 2.500.000 enfants ont reçu la première dose et plus de 2 millions ont pu avoir leur deuxième.