Une cérémonie en hommage à feu Moulay M’Hamed Iraki, ancien Wali Al Madhalim, a été organisée vendredi à Rabat par l’Institution du médiateur du Royaume, sous le thème «Racines nationales et valeurs humaines». À cette occasion, le médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou, a mis en évidence l’apport appréciable et l’esprit patriotique sans faille de ce «grand homme» connu pour son dévouement inconditionnel au service des intérêts du Royaume et a exprimé ses sincères condoléances à sa famille. M’hamed Iraki était un homme juste, intègre, généreux et patriote qui a laissé des traces dans l’histoire de l’Institution du médiateur, a-t-il affirmé, ajoutant que la mémoire du défunt «sera toujours présente parmi nous».
S’exprimant par visioconférence, le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mustapha Fares, a de son côté souligné que feu Moulay M’hamed Iraki était l’un des piliers de la sphère judiciaire, un juge exceptionnel connu pour son professionnalisme inégalé et son abnégation pour les intérêts de son pays. Le défunt était un militant engagé en faveur des droits et un patriote, jouissant de la confiance de S.M. le Roi Mohammed VI, a indiqué M. Fares, qui a relevé que l’hommage rendu est l’occasion de mettre en valeur l’exemple d’un brillant magistrat aux contributions reconnues en matière de médiation. De son côté, la femme politique canadienne Raymonde Saint-Germain s’est déclarée profondément attristée par la perte de l’un des amis et partenaires parmi les plus marquants de la francophonie. Le regretté était un homme dynamique qui a efficacement contribué à la mise en œuvre de projets structurants sur le registre des institutions de médiation dans le monde. Elle n’a pas manqué de mettre en lumière l’ouverture d’esprit de feu M’hammed Iraki, son attachement à la paix et son esprit de justice, présentant ses sincères condoléances à l’épouse du défunt, à ses enfants, à ses petits enfants, ainsi qu’à tout le peuple marocain.
Feu M’hamed Iraki, nommé en 2006 au poste de Wali Al Madhalim, avait accédé à la magistrature le 5 juillet 1957 en tant que juge. Il avait aussi occupé les postes de vice-président de la Cour régionale de Casablanca et président de la chambre criminelle près la Cour d’appel de la ville. De même, ce juge avait été désigné procureur général du Roi à Meknès, puis président de chambre à la Cour suprême. Il était notamment détenteur de Wissam Al Arch de chevalier en 1985, puis d’officier en 1992. En 2017, il avait été décoré de la médaille de Chevalier de l’Ordre national du Mali en reconnaissance de ses actions et son dévouement dans l’accomplissement de ses missions. n
