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Parce que les leaders de demain ont besoin de compétences et d’outils d’analyse permettant d’agir et de décider dans un monde complexe, ESCA École de Management a décidé d’intégrer dans son portefeuille de formation un nouveau programme axé sur le développement des compétences dans les domaines stratégiques du management. À cet effet, la business school marocaine s’est associée à HEC Liège, l’École de management de l’Université de Liège, pour la mise en place d’un International MBA conjoint dont le lancement est prévu pour la prochaine rentrée. «Cet international MBA s’adresse aux managers, entrepreneurs et dirigeants expérimentés qui ambitionnent de booster leur carrière à travers une formation à dimension internationale et fortement ancrée dans la réalité du marché marocain et africain», a fait savoir Majid Kaissar El Ghaib, directeur académique du programme MBA à ESCA, lors de la présentation de la nouvelle formation.
«Les cadres ressentent souvent le besoin, à un moment clé de leur carrière, de prendre un peu de recul et de réfléchir à une approche beaucoup plus stratégique qu’ils n’ont pas pu avoir pendant leurs études de base tout simplement parce qu’a l’époque, ils ne disposaient pas d’une expérience de terrain qui permettait d’acquérir cette vision», a expliqué pour sa part Wilfried Niessen, directeur général et doyen de HEC Liège.
L’International MBA ESCA/HEC Liège, d’une durée de 18 mois, vient ainsi répondre à ce besoin et permettre aux professionnels en poste de renforcer leur potentiel en les dotant des connaissances stratégiques nécessaires fournies par une équipe d’experts académiques et de terrain des deux bords, le tout pour 155.000 dirhams, dont 5.000 DH de frais d’inscription.Le programme, généraliste, sera proposé à temps partiel pour concilier formation et activité professionnelle. Il sera également Executive et donc adapté aux besoins spécifiques des cadres expérimentés. «Le diplôme obtenu est évidemment un MBA, mais aussi un master d’État», a indiqué Wilfried Niessen pour dire toute l’importance de cette double diplomation avec la Belgique.«La formation commencera d’abord par un team building, car les origines des participants sont diverses et il faudra construire un groupe commun, ce qui est un élément extrêmement important pour la suite», a souligné le doyen de HEC Liège. Ensuite, dans le cadre des séminaires thématiques, il s’agira pour les participants d’acquérir les fondamentaux, de comprendre et de maîtriser les enjeux stratégiques, de renforcer leurs capacités dans le management de la performance des équipes, mais aussi de s’affirmer dans le pilotage de l’innovation. «Notre démarche est basée sur une approche internationale, d’où la présence du Global Business Model. L’entreprise doit aussi y trouver son compte et donc les participants vont devoir tout au long du programme développer un projet stratégique qui est souvent lié aux besoins de l’entreprise», a-t-il ajouté.Concernant les critères d’admission, les participants doivent détenir un diplôme de niveau bac+5 délivré par une université reconnue et justifier d’au moins 4 années d’expérience professionnelle dans une position managériale.Selon les deux partenaires, il s’agit là d’une alliance stratégique entre deux leaders dans le domaine de la recherche et de l’éducation en management, basée sur des valeurs communes d’excellence, d’innovation, d’agilité, de qualité et d’internationalisation. Elle leur permettra de mettre en commun leurs ressources et réseaux respectifs au bénéfice des cadres ambitieux actifs sur Casablanca ou en Afrique. «Nous avons réellement cherché à construire un partenariat d’égal à égal et c’est ce que nous avons réussi avec ESCA», a déclaré Wilfried Niessen. «Cela nous paraissait extrêmement important de rester sur un modèle commun. Un modèle où nous avons combiné les points forts des programmes de l’ESCA et ceux de HEC Liège. Les thématiques abordées sont réellement choisies pour donner une vision globale aux participants. Le but est de les amener à avoir une vision stratégique du management, et cela dans un contexte international», a-t-il affirmé.
