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Gestion de la crise sanitaire : L’approche marocaine érigée en exemple

Face à la crise de Covid-19, le Maroc, en s’appuyant sur ses propres moyens, a donné un bel exemple d’unité, d’organisation et de mobilisation. L’approche adoptée par le Royaume s’est distinguée en effet par son caractère proactif, sa cohérence et sa globalité. Elle a concilié subtilement entre l’impératif du respect des restrictions sanitaires et les défis imposés sur les plans économique et social. Sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, le Maroc a géré cette épreuve avec détermination, sérénité et sagesse.

Gestion de la crise sanitaire : L’approche marocaine  érigée en exemple

En période de crises, il est essentiel d’avoir un leadership fort qui fixe le cap, montre la voie et fédère les forces vives. Il en est ainsi du Maroc, qui a pu, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, gérer avec maestria et détermination  la crise sanitaire de la Covid-19. Alors que la pandémie faisait rage dans beaucoup de pays développés, que les systèmes sanitaires les plus sophistiqués vacillaient littéralement, et que la planète sombrait dans l’incertitude et le doute, le Royaume est parvenu à rester débout et affronter cette calamité avec courage, fermeté et sérénité.
Conformément aux Hautes Instructions Royales, en s’appuyant sur ses propres capacités, le Maroc a donné un bel exemple d’unité, d’organisation et de mobilisation. Avant même l’apparition des premiers cas de coronavirus, des décisions énergiques et audacieuses ont été prises, permettant ainsi d’éviter le pire et d’atténuer les répercussions socioéconomiques de la pandémie, notamment sur les couches les plus vulnérables. L’approche adoptée par le Maroc s’est distinguée en effet par son caractère proactif, sa cohésion et sa globalité. Elle a concilié subtilement entre l’impératif du respect des restrictions sanitaires et les défis imposés sur les plans économique et social. Mais la priorité des priorités était  la protection du droit à la vie et du droit à la santé.
Ainsi, dès la détection des premiers cas de coronavirus, le Royaume a décrété la mobilisation générale. Sur Hautes instructions Royales, tous les services vitaux ont été mis en état d’alerte afin de faire face à ce fléau planétaire et atténuer ses répercussions sur la population, en particulier les couches fragiles. Après la déclaration de l’état d’urgence sanitaire qui est entré en vigueur le 20 mars, en exécution du décret-loi émis le jeudi 19 mars, les pouvoirs publics ont établi la liste des activités commerciales et des services vitaux devant poursuivre leurs activités pour répondre, tout au long de cette période, aux besoins des citoyens. De même, les vols aériens domestiques et internationaux ont été suspendus. 

Et un confinement général a été décrété pour juguler la propagation de la pandémie. La lutte s’est organisée, avec méthode et dans une discipline de fer, prenant la forme d’une action collective, déterminée et solidaire.
Dans cet élan de mobilisation, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’État-Major général des Forces Armées Royales (FAR), a donné ses Hautes Instructions afin que la médecine militaire prenne part conjointement avec son homologue civile à la délicate mission de lutte contre la pandémie.
Le Souverain a donné également Ses très hautes instructions à l’effet de déployer des moyens de médecine militaire en renforcement des structures médicales dédiées à la gestion de cette pandémie, sous forme de personnel médical et para-médical des FAR, et ce à partir du lundi 23 mars 2020. Conformément aux Hautes Instructions Royales, les Services sociaux des FAR et de la Gendarmerie Royale ont été aussi mobilisés dans le cadre de cette opération.
En plein confinement, alors que l’état d’urgence sanitaire imposait des restrictions draconiennes sur les déplacements et les rassemblements, des pans entiers de l’économie tournaient normalement, mais dans le strict respect des précautions sanitaires imposées par les autorités publiques. 
C’est le cas notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire et de l’énergie. Le secteur de l’éducation nationale s’est également adapté aux contraintes de la crise en optant pour l’enseignement à distance. Il a ainsi pu relever le défi de la continuité pédagogique en mettant à contribution tous les moyens nécessaires aussi bien sur le plan technique que sur le plan des contenus numériques. 

Le secteur de la Justice a également opéré sa mue en recourant aux audiences à distance. La machine judiciaire ne pouvait pas se permettre un arrêt prolongé, car les droits des justiciables devaient être protégés (des gardés à vue attendaient leur jugement, des affaires en suspens devaient être tranchées…). Partant de là, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a opté pour les procès virtuels. Une mesure qui a permis de garantir la sécurité sanitaire des magistrats et autres professionnels de la justice ainsi que la lutte contre la propagation du virus parmi les détenus.   
Outre les restrictions visant la protection de la santé des citoyens, des mesures de portée économique et sociale ont été prises. Ainsi, en application des Hautes instructions de S.M. le Roi, il a été procédé à la création d’un Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de la Covid-19, pour prendre en charge les dépenses liées à la mise à niveau des mécanismes et moyens de santé, au soutien des secteurs de l’économie les plus affectés par la crise, à la préservation des emplois et l’atténuation de ses incidences sociales. Dans ce cadre, un comité de veille économique a été mis sur pied. Pour venir en aides aux salariés forcés au chômage, il a été procédé au lancement des indemnités forfaitaires mensuelles en faveur des affiliés à la CNSS ainsi qu’au lancement de «Damane Oxygène», nouveau mécanisme pour soutenir les entreprises en difficulté.

Les foyers tirant leurs moyens de subsistance du secteur informel n’ont pas été oubliés puisque des aides financières directes ont été versées aux ménages bénéficiaires du Régime d’assistance médicale (Ramed). Au fil des semaines, cette stratégie multidimensionnelle aux mécanismes bien huilés a porté ses fruits. Le Maroc a traversé cette épreuve douloureuse avec le minimum de dégâts, aussi bien sur le plan économique que sanitaire. Avec l’amélioration  de la situation épidémique, les autorités publiques ont décidé dès le 11 juin 2020 de mettre en œuvre un plan d’assouplissement des mesures de confinement de manière progressive. Avec le lancement du plan national de vaccination, la vie normale a repris ses droits petit à petit.  Là encore, le Royaume a réussi un coup de maître en s’imposant comme un leader africain grâce à une stratégie qui a prouvé son efficacité. Alors que des pays développés peinaient à trouver les quantités suffisantes de vaccins pour immuniser leurs citoyens, le Maroc s’est classé dans le top 10 mondial durant plusieurs semaines en termes de nombre de doses administrées. Un succès fulgurant, résultat d’une stratégie bien ficelée, d’une organisation rigoureuse et d’un engagement sans faille de tous les intervenants. Une gestion exemplaire qui a valu au Maroc l’admiration de nombreux acteurs étatiques et ONG internationales. 

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