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«L'accréditation du programme Global BBA est en cours pour permettre aux étudiants d'obtenir un diplôme bachelor marocain en plus»

«La décision du gouvernement de reporter la rentrée au 1er octobre nous a poussés à revoir notre calendrier et organisation pédagogique», précise dans cet entretien Hugues Levecq, deputy dean du campus ESSEC Afrique et directeur du Global BBA, qui salue la nouvelle réforme du système universitaire marocain «Bachelor». Selon lui, le premier enjeu à relever est d’ordre sanitaire compte tenu de la conjoncture actuelle que vit le Maroc durant cette nouvelle vague de la pandémie. «Mais nous sommes confiants, car toute une panoplie de procédures a été mise en place afin de garantir la sécurité de nos étudiants pour que les études en présentiel puissent reprendre dès que possible», assure -t-il.

«L'accréditation du programme Global BBA est en cours pour permettre aux étudiants d'obtenir un diplôme bachelor marocain en plus»

Le Matin : L’enseignement supérieur subit des changements avec l’entrée en vigueur du système Bachelor. Comment comptez-vous mettre en place cette réforme ?

Hugues Levecq
: Il y a un an, en septembre 2020, nous avons lancé, sur notre campus de Rabat, un nouveau parcours «Innovation et Management Digital» du Global BBA. Le Global BBA, qu’il soit enseigné à Rabat, Cergy en France ou Singapour, est un programme post-bac phare de l’ESSEC. Ce programme Bachelor généraliste est classé N°1 en France des programmes post-bac en 4 ans et N°1 des vœux exprimés pour les BBA des écoles de management et de commerce sur Parcoursup. Il a pour objectif de former de jeunes talents, à fort potentiel, animés par l’envie de se confronter rapidement à une réalité moins scolaire. Nous les préparons aux problématiques de l’entreprise à travers la maîtrise des fondamentaux du management, mais aussi des outils digitaux et leurs applications économiques, sociales et environnementales avec une orientation africaine très forte.

Au Maroc, ce programme confère une double diplomation : un diplôme BAC+3 «Licence en gestion des entreprises» visé et accrédité par le ministère marocain de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et le diplôme Bac+4 «Global BBA» visé par le ministère français de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. C’est un diplôme de niveau Master 1 qui confère 240 ECTS qui est reconnu en France et dans le monde. Ce programme est un succès et comme vous pouvez le voir, son organisation en 4 ans respecte déjà le cahier des charges établi dans le cadre de cette réforme et nous sommes en cours d’accréditation afin que nos étudiants puissent obtenir un diplôme bachelor marocain également.

Quels sont les avantages de cette nouveauté ? Avez-vous programmé d’autres nouveautés en termes de filières ?

La réforme du système universitaire marocain est une bonne chose. Le système Bachelor permet d’allier développement professionnel et personnel ; il s’appuie sur l’enseignement académique, les expériences en entreprises, l’ouverture internationale ainsi que sur les soft skills. Le programme ESSEC Global BBA développe aussi le savoir-faire et le savoir-être des étudiants. À l’issue de cette formation riche, les étudiants diplômés de l’ESSEC Global BBA poursuivent leurs études par un master, ou intègrent le marché du travail avec une vision complète de leur contribution dans l’entreprise et sont force de proposition et d’innovation. Forts de cette formation, nos diplômés sont très courtisés par les entreprises, locales et internationales. Nos anciens étudiants peuvent en témoigner. Par ailleurs, en plus du parcours francophone que nous proposons actuellement, nous souhaitons lancer un parcours anglophone à partir de la rentrée 2022. Cette nouveauté permettra d’accueillir une proportion plus importante d’étudiants internationaux, de favoriser l’inter-culturalité, et de mieux préparer nos futurs diplômés à une carrière aux dimensions internationales.

Globalement, quels sont les défis et enjeux à relever pour réussir la rentrée ?

L’objectif premier de cette rentrée était d’accueillir tous nos étudiants des différentes promotions en présentiel dès la première semaine de septembre. Néanmoins, la décision du gouvernement de reporter la rentrée au 1er octobre nous a poussés à revoir notre calendrier et organisation pédagogique. Le premier enjeu est d’ordre sanitaire compte tenu de la conjoncture actuelle que vit le Maroc durant cette nouvelle vague de la pandémie mais nous sommes confiants, car toute une panoplie de procédures a été mise en place afin de garantir la sécurité de nos étudiants pour que les études en présentiel puissent reprendre dès que possible. Dans l’attente, nous avons basculé en mode distanciel pour ces premières semaines pour offrir à nos étudiants l’ensemble de leurs cours et de leurs apprentissages. 

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