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L’activité industrielle aurait connu une baisse de régime au début de l’été

L’activité industrielle aurait connu une baisse de régime au début de la période estivale. Une situation qui se serait poursuivie pour le reste de l’été. En fait, après avoir été orientée plutôt à la hausse depuis le début de l’année, elle aurait connu une baisse aussi bien de la production, des ventes que des commandes en juillet dernier, selon le dernier sondage réalisé par Bank Al-Maghrib (BAM) auprès des chefs d’entreprises opérant dans l’industrie. Cette situation globale renferme, toutefois, une exception.

L’activité industrielle aurait connu une baisse de régime au début de l’été
La production aurait régressé en juillet dans toutes les branches d’activité, à l’exception de l’agro-alimentaire où elle aurait progressé et de la chimie et parachimie où elle aurait stagné.

Le début de la période estivale n’a pas été favorable à l’activité industrielle. En fait, alors qu’elle était orientée plutôt à la hausse depuis le début de l’année en cours, cette activité a connu une baisse de régime au cours du mois de juillet dernier, selon le dernier sondage réalisé par Bank Al-Maghrib (BAM) auprès des chefs d’entreprises opérant dans l’industrie.
Les résultats de la dernière enquête de conjoncture de la Banque centrale font, en effet, état d’un recul de l’activité en juillet par rapport au mois de juin. Ainsi, la production et les ventes auraient connu un repli et les commandes se seraient contractées avec des carnets qui seraient restés inférieurs à la normale. Ce qui aurait ramené le Taux d’Utilisation des Capacités de production (TUC) à 71% seulement après 75% enregistré un mois plus tôt. Cette situation se serait poursuivie pour le reste de l’été. En fait, 35% des dirigeants d’entreprises sondés dans le cadre de cette enquête de conjoncture ont déclaré ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de la production et 47% pour ce qui est des ventes, pour les trois mois suivants.
S’agissant du mois de juillet, la production aurait régressé dans toutes les branches d’activité à l’exception de l’agro-alimentaire où elle aurait plutôt marqué une hausse et de la chimie et parachimie où elle aurait stagné, relève le sondage de BAM. Pour le repli des ventes, il aurait touché aussi bien le marché local qu’étrangler, et ce, dans l’ensemble des branches à l’exception, encore une fois, de l’agro-alimentaire où elles se seraient accrues. Les commandes auraient augmenté dans l’agroalimentaire, stagné dans le textile et cuir et reculé dans la mécanique et métallurgie et dans la chimie et parachimie. «Les carnets de commandes se seraient établis à des niveaux inférieurs à la normale dans toutes les branches sauf dans l’agro-alimentaire et dans la mécanique et métallurgie où ils se seraient situés à un niveau normal», note l’enquête de BAM qui détaille la situation pour chaque branche d’activité industrielle.

Ainsi, pour la branche textile et cuir, elle aurait affiché un recul de la production dans toutes les sous-branches. De ce fait, le TUC se serait situé à 62%. Les ventes auraient baissé, recouvrant une contraction sur le marché local et une stagnation des exportations. Elles auraient décru dans l’ensemble des sous-branches à l’exception de l’industrie du cuir et de la chaussure où elles auraient plutôt connu une hausse. Pour les commandes, elles auraient fait du surplace, avec des carnets qui se seraient situés à un niveau inférieur à la normale. Pour les trois mois suivants, les industriels de cette branche s’attendaient à une hausse de la production et des ventes. Cependant, près de 27% déclarent ne pas avoir de visibilité quant à leur évolution future. Idem pour les industries mécaniques et métallurgiques. La production de la branche aurait, en effet, diminué avec un TUC qui se serait situé à 66%. Même évolution pour les ventes qui auraient régressé aussi bien sur le marché local qu’étranger. Les commandes auraient, elles aussi, reculé avec un carnet qui se serait établi à un niveau normal. Pour les trois mois suivant juillet, les chefs d’entreprises pronostiquent une progression de la production. Toutefois, 23% des chefs d’entreprises déclarent ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de la production et 58% pour ce qui est des ventes. La chimie et parachimie aurait connu, quant à elles, une stagnation de la production, avec un TUC qui se serait situé à 74%. Et ce, au moment où les ventes se seraient repliées, traduisant une contraction sur le marché local et une hausse sur le marché étranger. Les commandes auraient aussi décru, avec un carnet qui se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Pour les trois mois suivants, la moitié des entreprises de la branche déclarent ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de la production et des ventes. 


Les industries agroalimentaires sortent du lot

Les industries agroalimentaires auraient gardé la tête hors de l’eau. Cette branche d’activité industrielle a, en effet, affiché des indicateurs en hausse selon le sondage réalisé par Bank Al-Maghrib auprès des chefs d’entreprises opérant dans l’industrie. Ainsi, en juillet 2021, la production de la branche aurait connu une progression et son TUC se serait situé à 72%. Idem pour les ventes qui se seraient appréciées aussi bien sur le marché local qu’étranger. De même, les commandes se seraient accrues avec un carnet qui se serait situé à un niveau normal. Pour les trois mois suivants, les dirigeants d’entreprises tablent sur une amélioration de la production et des ventes. Toutefois, nuance BAM, 29% des entreprises opérant dans cette branche déclarent ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de la production et 27% pour ce qui est des ventes.

 

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