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Dans le cadre de son plan d’action culturelle stratégique à moyen terme (2020-2030), l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) a organisé, en fin de semaine dernière, la cérémonie de lancement du think tank international sur le thème «La culture pour repenser le monde».
Lors de son allocution introductive, Dr Salim M. Al Malik, directeur général de l’ISESCO, a mis en exergue les différents programmes mis en œuvre par son organisation visant l’adoption d’une politique culturelle intégrée incitatrice de productivité et génératrice de ressources et qui englobe l’ensemble des formes culturelles classiques, tout en s’ouvrant sur de nouvelles techniques d’expression artistique et visuelle. Il a évoqué, à cet effet, la volonté de l’ISESCO de mettre ses différentes politiques sectorielles au service du développement durable.
Dr Salim M. Al Malik n’a pas manqué de souligner la nécessité, pour les États membres, de tout mettre en œuvre en vue d’opérer une révision de la politique culturelle afin de l’adapter aux profondes mutations mondiales et aux nouvelles exigences de l’économie du savoir. Il a indiqué, dans ce sens, l’importance que revêtent l’intelligence artificielle et les technologies de communication dans tout processus de promotion culturelle. En guise de conclusion, le directeur général de l’ISESCO a informé l’assistance du lancement de plusieurs projets culturels de dimension internationale et de la création de programmes artistiques et scientifiques innovants concernant, notamment, la littérature, le livre, l’édition, la préservation et la valorisation des sites culturels, ainsi que l’encouragement de la diplomatie culturelle.
À noter que lors de la cérémonie inaugurale, d’éminentes personnalités ont pris la parole en distanciel, comme c’est le cas du Dr Ines Abdel-Dayem, la ministre de la Culture d’Égypte, SA Cheikha Mai Al Khalifa, ministre-présidente de l’autorité de la Culture et des antiquités du Royaume du Bahreïn, et Dr Youma Fall, ministre-conseiller auprès du Président de la République du Sénégal. Dans leurs allocutions, ils ont mis l’accent sur la richesse de l’héritage culturel et artistique de leurs pays respectifs, tout en appelant à sa valorisation en tant que patrimoine universel et vecteur de valeurs de tolérance, de paix et de coexistence. La deuxième partie du think tank a été consacrée à des communications par visioconférence de titulaires de chaires ISESCO des Universités de Tunis et Ksar Saïd (Tunisie), de Beyrouth (Liban), de Dakar (Sénégal) et du Rio Grande Do Sul (Brésil). De leur côté, Pr Abderrahmane Tankoul et Pr Sanae Ghouati, respectivement titulaires des chaires ISESCO des Universités Euromed de Fès et Ibn Tofaïl de Kénitra, sont intervenus en présentiel. Au niveau de l’Université Ibn Tofaïl, le choix a été porté sur les lettres et arts comparés. «Nous avons choisi d’appeler cette chaire de “Comparatisme littéraire et artistique”, comme orientation essentielle qui répond parfaitement à l’esprit d’ouverture et d’innovation que recherchent les chaires de l’ISESCO établies un peu partout dans le monde, que notre université ne cesse d’encourager, et c’est ce qui lui a valu la place qu’elle occupe aujourd’hui parmi les universités du monde», a déclaré Pr Sanae Ghouati, présidente du laboratoire de littérature, d’arts et d’ingénierie pédagogique à la Faculté des langues, des lettres et des arts de l’Université Ibn Tofaïl.
