Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

L’éco-cité de Zenata et Chefchaouen en exemple

L’éco-cité de Zenata et Chefchaouen en exemple
Chefchaouen est classée patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco depuis 2010. Ph. DR

L’institut de la CDG a poursuivi son cycle de visioconférences «Regards vers le futur»  en s’intéressant cette fois-ci à «La ville de demain sera inclusive, verte et  intelligente». 
La conception des villes de demain résilientes et créatrices de richesse se fait d’autant ressentir qu’au niveau national, le taux d’urbanisation devrait atteindre 65% en 2030. L’exemple de l’éco-cité de Zenata était donc bien indiqué pour illustrer l’évolution des centres urbains dont la conception repose sur «une approche intégrée impliquant les élus locaux et les habitants et scientifique qui tient en compte l’ensemble des écosystèmes du projet tels que le stress hydrique et les caractéristiques du sol», a indiqué Amine El Hajhouj, directeur général de la Société d’aménagement Zenata dont l’aménagement a prévu également 470 hectares d’espaces verts, soit 19 m² par habitant.
Le site est destiné aux 10.000 ménages d’anciens bidonvillois intégrés grâce à des plans de réinstallation financés par la Banque européenne d’investissement et par l’Agence française de développement. Quant à Chefchaouen, patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco depuis 2010, elle «a décidé d’être une ville écologique» s’est réjoui son maire, Mohamed Sefiani. Cela a été rendu possible par la valorisation du patrimoine matériel et immatériel de la ville et la restauration de la médina à partir de matériaux locaux et par «la création d’instruments de participation» des habitants dans la prise de décision.
Pour Aziza Akhmouch, responsable de la Division «Villes, politiques urbaines et développement durable» de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), la crise sanitaire de la Covid-19 a amplifié des défis qui existaient déjà «il ne faut jamais gaspiller une bonne crise», dit celle qui pense que la pandémie a favorisé la «découverte du local» en raison des restrictions imposées par la crise sanitaire. 

Lisez nos e-Papers