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L’Iran franchit officiellement la barre des 2 millions de cas

L’Iran franchit officiellement la barre des 2 millions de cas

La République islamique d’Iran a franchi officiellement jeudi la barre des deux millions de cas confirmés de Covid-19, sur fond d’accélération de l’épidémie avec un nouveau record des contaminations quotidiennes. 
Au total, l’épidémie a fait 63.884 morts en Iran sur un total de 2.006.934 personnes infectées, a annoncé Sima Sadat Lari, porte-parole du ministère de la Santé. L’Iran est le pays du Proche et du Moyen-Orient le plus durement touché par la pandémie et, de l’aveu même des autorités sanitaires nationales, les chiffres officiels sont largement sous-évalués par rapport à la réalité. 
La circulation du virus est repartie en flèche avec les congés du Nouvel An persan (cette année du 18 mars au 2 avril), qui mettent traditionnellement le pays entier sur les routes pour des visites à la famille ou aux amis. Alors que les chiffres officiels des contaminations et de décès quotidiens étaient restés relativement stables en janvier sous la barre, respectivement, des 7.000 et des 100, les courbes ont dessiné un léger rebond en février mais elles explosent depuis la dernière décade de mars. 
Même si le chiffre officiel des morts quotidiens (185 entre mercredi et jeudi) est encore loin du record de mi-novembre (486 morts en 24 h), ce que les autorités présentent comme la «quatrième vague» de la maladie en Iran s’annonce d’ores et déjà beaucoup plus violente que les précédentes. 
Les journaux de toutes tendances, conservateurs comme réformateurs, critiquent jeudi avec virulence le gouvernement auquel ils reprochent de ne pas avoir interdit les voyages pendant les vacances de Norouz (le Nouvel An). Au lieu d’un interdit pur et simple, les autorités avaient simplement conseillé aux gens de ne pas voyager. «Nous avons désormais perdu la maîtrise» de l’épidémie, avait déclaré lundi Saïd Namaki, ministre de la Santé. «Malheureusement, personne ne m’a écouté à propos de (la nécessité de limiter) les voyages (pendant les congés du Nouvel An) et nous faisons maintenant face à de grandes difficultés», avait-il déploré, alors que ses services s’inquiètent d’une forte progression des infections par le variant anglais, plus contagieux. 

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