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Sahara marocain : Des succès diplomatiques qui sonnent le glas de la chimère séparatiste

La commémoration de l’anniversaire de la Marche Verte intervient cette année dans un contexte marqué par des succès diplomatiques majeurs confortant le Royaume dans ses droits historiques, politiques et territoriaux. Les derniers développements de la question du Sahara marocain signent en effet le début de la fin d’un projet utopique longtemps nourri par une haine viscérale envers le Maroc et par une idéologie surannée que l’Algérie s’obstine à faire revivre dans le seul but de freiner l’élan de son voisin de l’ouest.

Sahara marocain : Des succès diplomatiques qui sonnent le glas de la chimère séparatiste
à l'ONU, la diplomatie marocaine met à nu les allégations mensongères du polisario et de sa tutrice, l'Algérie.

Le peuple marocain commémore ce 6 novembre le quarante-sixième anniversaire de la glorieuse Marche Verte, un événement phare dans le processus de parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume. Modèle unique de mobilisation collective, d’engagement, de discipline et d’attachement au bon droit, la Marche Verte incarne un esprit qui se perpétue et se renouvelle à travers l’action inlassable menée pour consolider la marocanité du Sahara sur la scène internationale et pour ériger les provinces du Sud en pôle de développement et en trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine. La commémoration de l’anniversaire de la Marche Verte intervient cette année dans un contexte marqué par des succès diplomatiques majeurs confortant le Royaume dans ses droits historiques, politiques et territoriaux.

Ainsi, au niveau des Nations unies, les approches et les thèses désuètes et irréalistes ont été définitivement enterrées, suite à l’adoption des dernières résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution du 29 octobre dernier. Adoptée par 13 voix pour, contre deux abstentions, cette résolution a confirmé la prééminence de l’Initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine que la communauté internationale qualifie de crédible et sérieuse. Mieux encore, l’organe exécutif de l’ONU a réitéré, à travers cette décision, son attachement au processus des tables rondes avec ses modalités et avec ses quatre participants – le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario – en tant que seul et unique cadre pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain. N’en déplaise à l’Algérie qui, dépassée par les derniers développements, cherche à remettre les compteurs à zéros en bloquant ce cadre négociatoire. Cette dernière a été sommée par le Conseil de sécurité de s’impliquer tout au long du processus politique en vue de son aboutissement. Sa responsabilité est clairement engagée donc et aucun retour en arrière n’est possible. Pour l’ONU, toute solution à ce conflit doit prendre en comptes les avancées engrangées et les développements sur le terrain, notamment la sécurisation du passage de Guergarate le 13 novembre 2020, les tables rondes et la proposition d’autonomie.

Une action diplomatique de longue haleine

Ces évolutions favorables constituent le fruit d’une action diplomatique méthodique et de longue haleine menée sur plusieurs fronts. Depuis le retour du Maroc à l’Union africaine, le chapitre des manœuvres incessantes visant à porter atteinte aux intérêts supérieurs du Royaume et à son intégrité territoriale a été clos avec succès. L’Algérie et ses complices ont été neutralisés à la faveur d’une présence accrue du Maroc dans les arcanes de l’Institution panafricaine et grâce aussi une solidarité agissante envers les pays africains dans leur combat contre les changements climatiques, la pandémie de la Covid-19 ou encore la lutte contre les menaces sécuritaires. Depuis lors, l’Union africaine a adopté une approche constructive s’articulant autour d’un soutien plein et entier aux efforts déployés, en vertu d’un mandat exclusif des Nations unies, de son Secrétaire général et du Conseil de sécurité. Sur les plans juridique et diplomatique, plusieurs pays ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, reconnaissant ainsi, de façon claire et nette, la marocanité du Sahara et affirmant être pleinement confiants quant à la sécurité et la prospérité qui règnent dans nos provinces du Sud.

Dans le même élan, la communauté internationale prend de plus en plus ses distances avec les thèses séparatistes et la politique belliqueuse du polisario. Ainsi, 163 pays, représentant 85% des États membres des Nations unies, ne reconnaissent pas la Rasd, car ne croyant plus à ses projets chimériques, porteurs d’instabilité pour toute la région. Cette orientation a été entérinée par la reconnaissance américaine de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. Le 10 décembre 2020, l’ancien président américain, Donald Trump, promulgue un décret présidentiel, avec tout ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain. Pour les chantres du séparatisme, c’était un coup de massue qui a signé le début de la fin d’un projet utopique longtemps nourri par une haine viscérale envers le Maroc et par une idéologie surannée que l’Algérie s’obstine à faire revivre dans le seul but de freiner l’élan du Maroc.

Fort de ces acquis, le Royaume commémore le 46e anniversaire de la glorieuse Marche Verte dans un climat de fierté et de mobilisation pour la défense de ses intérêts et de ses provinces sahariennes, avec le même esprit de sacrifice et d’engagement ayant animé les 350.000 marcheurs un certain 6 
novembre 1975. 

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