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Vaccination anti-Covid-19 : Le ministère de la Santé répond aux questions des citoyens

Le Maroc se dirige-t-il vers une quatrième dose du vaccin anti-Covid-19 ? Quels sont les effets indésirables des vaccins enregistrés par le ministère de la Santé ? Comment expliquer le décès ou la paralysie après l’administration du vaccin ? Le ministère de la Santé a consacré une séance «Live» pour fournir des réponses aux questions les plus fréquentes des citoyens. En voici quelques-unes.

Vaccination anti-Covid-19 : Le ministère de la Santé répond aux questions des citoyens
Dr Amina Barkat : «Les seuls effets secondaires observés ne dépassent pas quelques signes considérés comme ordinaires, notamment la fièvre et la rougeur».

Le ministère de la Santé persiste et signe. La vaccination  est la seule solution pour lutter contre le coronavirus. C’est ce qu’a rappelé Dr Amina Barkat, membre du Comité scientifique national de vaccination anti-Covid, lors d’une «Live» vendredi dernier. Elle a également rappelé que l’adoption du pass vaccinal a pour objectif de lutter contre la pandémie et d’assurer un retour à la vie normale. À cet égard, elle a souligné que la proportion de personnes vaccinées a atteint 77%, mettant cependant l’accent sur la nécessité d’aboutir à l’immunité collective à travers une vaccination globale et complète. S’agissant du débat sur la possibilité d’administrer une quatrième dose du vaccin, la responsable a répondu : «à ce jour, nous n’avons pas de données scientifiques sur la possibilité d’administrer une quatrième dose du vaccin de la Covid-19».

Concernant les effets secondaires du vaccin, Dr Barakat a expliqué que le ministère n’a pas relevé d’effets secondaires graves après l’administration des différents vaccins. «Les seuls effets secondaires observés ne dépassent pas quelques signes considérés comme ordinaires, notamment la fièvre et la rougeur. Ces effets disparaissent normalement après quelques jours», assure-t-elle. Et de préciser qu’aucun lien n’a été établi à ce jour entre l’administration du vaccin et le décès ou la paralysie. «Il faut savoir que si une personne décède ou réagit mal au vaccin, toute une équipe médicale se mobilise pour vérifier le lien entre l’administration du vaccin et le décès. Malheureusement, les fausses informations continuent à circuler sur les réseaux sociaux et cela engendre un sentiment de peur chez la population», déplore la spécialiste. Pour ce qui est de la vaccination des personnes souffrant d’allergies aiguës et de maladies respiratoires, elle a soulevé la «difficulté liée à leur vaccination, compte tenu des conséquences sanitaires graves que cela peut entraîner», notant que ces personnes se verront délivrer un document certifié de la part des autorités sanitaires, leur permettant de se déplacer en toute liberté.

Concernant les femmes enceintes, ce membre du Comité scientifique explique qu’elles peuvent recevoir une dose du vaccin Sinopharm uniquement, à partir du premier mois de grossesse, tandis que les autres vaccins ne sont autorisés qu’à partir du quatrième mois. Et de préciser que le protocole d’injection de la troisième dose, après six mois d’intervalle, reste le même que lors des deux premières. L’experte a, par ailleurs, démenti toute complication grave liée à la vaccination, «mis à part certains symptômes normaux, tels que la fièvre et la douleur», notant que le comité scientifique de vaccination a mené un suivi du vaccin qui a démontré son innocuité et son efficacité. 

 

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