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Groupe Le Matin donne le coup d'envoi de ses «Rencontres régionales»

Le Groupe Le Matin a lancé, dans la région de Béni Mellal-Khénifra, la première étape de son nouveau cycle des «Rencontres régionales». L’événement a été animé par l’expert-comptable Anas Abou El Mikias, qui a présenté les principales dispositions fiscales du Budget 2022 tout en soulignant l’éventualité d’une loi de Finances rectificative.

Les rencontres régionales». C’est le nouveau cycle de conférences lancé par Groupe Le Matin et dont la première étape s’est déroulée, vendredi, dans la région de Béni Mellal-Khénifra. Une étape à grande symbolique et dont l’un des messages est l’intérêt qu’accorde le groupe d’édition à l’ouverture sur l’environnement socio-économique de la région et ses opérateurs. «Je suis heureux d’être parmi vous au cœur du Maroc et de vous accueillir dans le cadre de cette première rencontre organisée par notre Groupe.

À l’instar des autres régions, la région de Béni Mellal connaît une dynamique de développement exceptionnel, et ce grâce à la sollicitude de S.M. le Roi Mohammed VI. Ce qui nous a encouragés à établir une antenne de notre entreprise dans la région sous forme d’une agence qui a pour mission de couvrir l’ensemble des activités et d’interagir par rapport au dynamisme que connaît la région. C’est aussi une volonté d’être plus proche des usagers qui traitent avec notre entité. Et ce qu’il s’agisse des services extérieurs des institutions ou des collectivités territoriales, notamment en ce qui concerne le volet relatif aux annonces légales et administratives…», a déclaré le PDG du Groupe Le Matin, Mohammed Haitami, lors de l’ouverture des travaux de cette rencontre.

L’événement, marqué par la présence des responsables de la région, comportait deux volets. Il a permis aux participants, tout d’abord, d’aborder le thème retenu pour l’occasion, à savoir «Les nouvelles dispositions fiscales de la loi de Finances 2022». Ensuite, cet événement a pris la forme de rencontres BtoB avec les opérateurs de la région et le staff responsable de la plateforme des annonces au sein du Groupe Le Matin. Une plateforme qui vient de faire peau neuve. L’assistance a suivi avec un véritable intérêt le riche exposé consacré aux apports de la loi de Finances 2022, notamment son volet fiscal. Sujet remarquablement exposé par l’expert en la matière, l’ancien président de l’Ordre régional des experts-comptables de Casablanca, Anas Abou El Mikias. Dans un esprit de vulgarisation, il a expliqué les principales nouveautés des mesures fiscales. Pour cela, il a d’abord insisté sur le contexte dans lequel a été adoptée cette loi budgétaire. Il est ainsi revenu sur les recommandations des Assises de Skhirate consacrées à la réforme du système fiscal. Il a rappelé la conjoncture marquée par la pandémie de Covid 19, le contexte de l’adoption d’une loi-cadre relative à la réforme du secteur public, la loi-cadre portant réforme fiscale, l’adoption du rapport relatif au nouveau modèle de développement ainsi que l’environnement postélectoral suivi de l’installation du nouveau gouvernement… Par ailleurs, si l’expert a détaillé les différentes nouvelles dispositions fiscales, notamment en lien avec la TVA, l’IS, l’IR, et d’autres mesures d’ordre général, il a été amené, par l’assistance, à s’exprimer sur l’opportunité de l’adoption d’une loi de Finances rectificative.

À ce propos, Anas Abou El Mikias a plaidé, avec prudence, pour une telle option. «Il serait préférable d’avoir une loi rectificative, car il y a une grande différence entre les réalisations et les prévisions qui étaient contenues dans la loi de Finances 2022. Il ne faut pas avoir peur d’une rectification. Il faut rappeler aussi que le gouvernement n’avait pas eu le temps de travailler sur le PLF 2022 à son arrivée. D’ailleurs, une loi rectificative est un exercice démocratique qui pourrait donner confiance aux partenaires et aussi permettre de redéployer des dépenses, rationaliser des budgets, geler des projets prévus, revoir la fiscalité pour trouver d’autres poches... L’essentiel serait de trouver d’autres moyens et puiser de l’argent dans certains tiroirs pour le mettre dans des tiroirs plus prioritaires», a-t-il soutenu.

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