Menu
Search
Dimanche 24 Novembre 2024
S'abonner
close
Dimanche 24 Novembre 2024
Menu
Search

De nouveaux projets pour améliorer l'oléiculture

La production oléicole 2010-2011 de Fès- Boulemane enregistre une chute de 30 % comparativement à 2009-2010. La Direction régionale de l'agriculture de Fès-Boulemane table sur les différents projets lancés depuis 2010 pour booster le secteur.

No Image
La campagne oléicole 2010-2011 à Fès-Boulemane se présente sous de délicats auspices. La production oléicole régionale enregistre une chute de 30% avec 88 507 t, contre 125 000 t enregistrées durant la campagne agricole 2009-2010, à cause, entre autres, des coups de chergui qui ont induit un stress hydrique et du phénomène de l'alternance. Les rendements moyens oscillent autour de 1 à 3 t/ha, avec une variabilité assez nette selon le mode de conduite des vergers et les conditions édaphiques de chaque zone. Et près de 85% de cette production est destinée à la trituration, produisant quelque 15 000 tonnes d'huile, 10% pour la conserverie et 5% pour l'autoconsommation.

Ceci étant, la Direction régionale de l'agriculture (DRA) de Fès-Boulemane table sur les différents projets inscrits dans le cadre du Plan Maroc vert et récemment dans le cadre de la Stratégie nationale pour le développement du secteur oléicole pour booster le secteur, freiner le phénomène de l'alternance et améliorer la production à l'hectare. «Les nouvelles mesures incitatives dans le cadre du Fonds de développement agricole (FDA), l'agrégation et la multiplicité des projets d'extension et de réhabilitation des plantations d'oliviers du programme MCA (Morocco Challenge Account), conjugués à un travail de fond en matière d'organisation des agriculteurs et du circuit de commercialisation, constituent des opportunités pour le développement et la mise à niveau de cette filière», explique t-on au service Communication et promotion à la DRA de Fès Boulemane.

Il ressort de l'état des projets oléicoles dans le cadre du Plan agricole Fès-Boulemane, la réalisation en 2010 de deux projets à Sefrou sur une superficie de 690 ha avec un coût global de 10,47 MDH et à Moulay Yacoub sur une superficie de 500 ha avec un coût de 9,216 MDH. L'année 2011 a été marquée par le lancement d'un projet à Sefrou sur une superficie de 600 ha avec un coût de 10,25 MDH. Et il est prévu le lancement en 2012 de quatre projets à Boulemane sur une superficie de 1 590 ha avec un coût global 52,434 MDH, un projet à Moulay Yacoub sur une superficie de 1 440 ha avec un coût global 9,654 MDH et un autre à Sefrou sur une superficie de 1 350 ha avec un coût global de 24,376 MDH. De leur côté, les projets oléicoles financés dans le cadre du MCA devraient permettre des extensions des plantations d'oliviers en cours à Moulay Yacoub sur 4 505 ha et à Sefrou sur une superficie de 669 ha. Les projets de réhabilitation et d'intensification des plantations d'oliviers, toujours dans le cadre du MCA, devraient couvrir une superficie de 2 111 ha à Moulay Yacoub et 2 004 ha à Sefrou, alors que la réhabilitation et l'intensification de l'olivier concernent quelque 1 452 ha à Boulemane et 1 051 ha à Sefrou.

Ces différents projets devraient s'appuyer, selon la DRA de Fès-Boulemane, sur bon nombre d'atouts du secteur au niveau de la région, tels que la prédominance des conditions édaphiques favorables aux plantations oléicoles, la disponibilité d'une infrastructure industrielle de transformation et de valorisation (904 maâsra traditionnelles, 122 unités modernes de trituration et 6 unités de conserves d'olives), la disponibilité d'une main-d'œuvre bon marché, la diversité des aides financières accordées par l'État en vue de la promotion des plantations oléicoles et l'encouragement à la création des vergers oléicoles.

Une répartition pluviométrique bénéfique

Le volume pluviométrique enregistré dans la région Fès-Boulemane est de 554,7 mm à Fès, 656,4 mm à Sefrou, 378,6 mm à Boulemane et 142,7 mm à Missour. La répartition des précipitations dans le temps a été bénéfique pour la croissance et le développement des plantations oléicoles, notamment en fin de cycle de production. Par ailleurs, la campagne 2010-2011 a été caractérisée par des coups de chergui qui ont induit un stress hydrique, en même temps, ils ont freiné la pullulation des maladies. C'est ainsi que les attaques parasitaires, les maladies cryptogamiques et bactériennes, qui se sont manifestées pendant cette campagne, sont demeurées sporadiques et n'ont pas porté atteinte à la production.
Lisez nos e-Papers
Nous utilisons des cookies pour nous assurer que vous bénéficiez de la meilleure expérience sur notre site. En continuant, vous acceptez notre utilisation des cookies.