Cette dépendance est particulièrement marquée dans les pays d’Afrique centrale et occidentale, dont la plupart tirent plus de 80% de leurs recettes d’exportation, des produits de base, explique le Rapport «State of Commodity Dependence».
Selon le Rapport, la dépendance dépasse 80% pour les pays les moins avancés (PMA) et les États sans littoral, et environ 60% pour les petits États insulaires en développement. Ces produits peuvent être classés en trois grandes catégories : énergétiques, miniers et agricoles – qu’il s’agisse du blé ou du café que nous consommons, ou des métaux comme le cuivre et le lithium qui alimentent notre vie quotidienne.
Mais la dépendance vis-à-vis de ces produits de base, qui est depuis longtemps une préoccupation mondiale, «entrave le développement industriel et menace la stabilité budgétaire des pays lorsque les prix mondiaux deviennent volatils», souligne l’agence onusienne.
Malgré une légère baisse du nombre total de pays dépendants – passant de 106 à 103 au cours de la dernière décennie –, la tendance globale reste préoccupante, constate le Rapport. En termes de valeur, les exportations de produits agricoles ont augmenté de 34% pour atteindre 2.292 milliards de dollars, tandis que les produits miniers ont progressé de 33,4% à 1.650 milliards de dollars par an. Le secteur énergétique reste dominant, représentant 44,5% de la valeur des exportations de matières premières, malgré une baisse par rapport à 52,1% il y a dix ans.
Le Rapport sur l’état de la dépendance à l’égard des produits de base 2025 présente les profils statistiques actualisés de 195 États membres de la Cnuced, en examinant l’évolution de leurs exportations et importations de produits de base entre 2021-2023 et 2012-2014.
Par ailleurs, la Cnuced constate que certains pays, comme l’Indonésie et le Guatemala, ont réussi à réduire leur dépendance à l’égard des produits de base en dessous du seuil de 60%, ce qui démontre qu’une combinaison de politiques ciblées, d’investissements stratégiques et d’un accès élargi aux marchés permet de construire des économies plus diversifiées et plus résilientes.
Cette série de Rapports, disponible tous les deux ans, sert d’outil de changement dans cette direction, en aidant les pays à identifier les risques et les opportunités liés à la richesse en matières premières.
Armés de ces données indispensables, les décideurs politiques, les économistes et les partenaires du développement peuvent mieux évaluer les vulnérabilités, exploiter les opportunités et concevoir des stratégies efficaces pour la diversification économique, la création de valeur ajoutée et le développement durable.
Selon le Rapport, la dépendance dépasse 80% pour les pays les moins avancés (PMA) et les États sans littoral, et environ 60% pour les petits États insulaires en développement. Ces produits peuvent être classés en trois grandes catégories : énergétiques, miniers et agricoles – qu’il s’agisse du blé ou du café que nous consommons, ou des métaux comme le cuivre et le lithium qui alimentent notre vie quotidienne.
Mais la dépendance vis-à-vis de ces produits de base, qui est depuis longtemps une préoccupation mondiale, «entrave le développement industriel et menace la stabilité budgétaire des pays lorsque les prix mondiaux deviennent volatils», souligne l’agence onusienne.
Malgré une légère baisse du nombre total de pays dépendants – passant de 106 à 103 au cours de la dernière décennie –, la tendance globale reste préoccupante, constate le Rapport. En termes de valeur, les exportations de produits agricoles ont augmenté de 34% pour atteindre 2.292 milliards de dollars, tandis que les produits miniers ont progressé de 33,4% à 1.650 milliards de dollars par an. Le secteur énergétique reste dominant, représentant 44,5% de la valeur des exportations de matières premières, malgré une baisse par rapport à 52,1% il y a dix ans.
Le Rapport sur l’état de la dépendance à l’égard des produits de base 2025 présente les profils statistiques actualisés de 195 États membres de la Cnuced, en examinant l’évolution de leurs exportations et importations de produits de base entre 2021-2023 et 2012-2014.
Par ailleurs, la Cnuced constate que certains pays, comme l’Indonésie et le Guatemala, ont réussi à réduire leur dépendance à l’égard des produits de base en dessous du seuil de 60%, ce qui démontre qu’une combinaison de politiques ciblées, d’investissements stratégiques et d’un accès élargi aux marchés permet de construire des économies plus diversifiées et plus résilientes.
Cette série de Rapports, disponible tous les deux ans, sert d’outil de changement dans cette direction, en aidant les pays à identifier les risques et les opportunités liés à la richesse en matières premières.
Armés de ces données indispensables, les décideurs politiques, les économistes et les partenaires du développement peuvent mieux évaluer les vulnérabilités, exploiter les opportunités et concevoir des stratégies efficaces pour la diversification économique, la création de valeur ajoutée et le développement durable.
