Dans ses nouvelles Perspectives démographiques, le Bureau fédéral du plan (BFP) s’attend à ce que la population progresse de 17% en Flandre entre 2023 et 2070, contre 2% seulement en Wallonie, et diminue de 4% à Bruxelles.
«Compte tenu de la révision à la baisse de la fécondité à long terme, Bruxelles (à partir des années 2030) et la Wallonie (à partir des années 2040) devraient enregistrer une croissance démographique négative, alors qu’elle resterait positive en Flandre», estime le rapport, notant que la croissance soutenue dans le nord du pays s’explique en particulier par les migrations internes, Bruxelles devant notamment perdre des habitants au profit de la Flandre.
Au total, la population belge devrait augmenter de 25.000 personnes en moyenne par an pour atteindre 12,9 millions d’habitants en 2070, contre 11,7 millions début 2023.
«La population belge continuera certes de croître, mais à un rythme inférieur à celui observé sur les 50 dernières années (40.000 personnes par an en moyenne)», souligne le BFP. La croissance démographique belge était, jusque dans les années 1970, largement due au solde naturel (nombre de naissances moins le nombre de décès). À l’époque, ce chiffre était supérieur au solde migratoire. La situation a ensuite évolué et les migrations sont peu à peu devenues le principal facteur de l’augmentation de la population en Belgique. L’étude du Bureau du Plan montre que le solde migratoire va probablement rester le principal moteur de la croissance démographique dans les années à venir. À partir de 2040, la population belge devrait même croître uniquement grâce aux immigrations. Selon le BFP, le solde naturel deviendra négatif à partir de 2040, mais le taux de fécondité devrait néanmoins connaître une légère augmentation, allant de 1,5 enfant en moyenne par femme en 2022 à 1,6 en 2035. Ce chiffre reste toutefois bien inférieur au niveau de la fin des années 2000, lorsque le taux de fécondité atteignait 1,9 enfant par femme, relève le rapport.
«Compte tenu de la révision à la baisse de la fécondité à long terme, Bruxelles (à partir des années 2030) et la Wallonie (à partir des années 2040) devraient enregistrer une croissance démographique négative, alors qu’elle resterait positive en Flandre», estime le rapport, notant que la croissance soutenue dans le nord du pays s’explique en particulier par les migrations internes, Bruxelles devant notamment perdre des habitants au profit de la Flandre.
Au total, la population belge devrait augmenter de 25.000 personnes en moyenne par an pour atteindre 12,9 millions d’habitants en 2070, contre 11,7 millions début 2023.
«La population belge continuera certes de croître, mais à un rythme inférieur à celui observé sur les 50 dernières années (40.000 personnes par an en moyenne)», souligne le BFP. La croissance démographique belge était, jusque dans les années 1970, largement due au solde naturel (nombre de naissances moins le nombre de décès). À l’époque, ce chiffre était supérieur au solde migratoire. La situation a ensuite évolué et les migrations sont peu à peu devenues le principal facteur de l’augmentation de la population en Belgique. L’étude du Bureau du Plan montre que le solde migratoire va probablement rester le principal moteur de la croissance démographique dans les années à venir. À partir de 2040, la population belge devrait même croître uniquement grâce aux immigrations. Selon le BFP, le solde naturel deviendra négatif à partir de 2040, mais le taux de fécondité devrait néanmoins connaître une légère augmentation, allant de 1,5 enfant en moyenne par femme en 2022 à 1,6 en 2035. Ce chiffre reste toutefois bien inférieur au niveau de la fin des années 2000, lorsque le taux de fécondité atteignait 1,9 enfant par femme, relève le rapport.