Le représentant-assistant, coordonnateur de programme au Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Abdelilah Yaakoubd, a appelé, mardi dernier à Rabat, à «repenser la manière dont on a pris l’habitude d’aborder les questions de la population». «Il ne s’agit plus de savoir si on est trop nombreux ou encore peu nombreux, mais de savoir si tous les individus sont capables d’exercer leurs droits fondamentaux et de faire leurs choix librement et en toute responsabilité», a expliqué M. Yaakoubd lors d’une rencontre organisée en partenariat avec l’Observatoire national du développement humain (ONDH) pour la présentation du Rapport annuel de l’UNFPA sur l’état de la population mondiale au titre de l’année 2023.
Il a, dans ce sens, relevé que le Rapport appelle à briser le mythe selon lequel c’est la croissance démographique effrénée qui est à l’origine de l’épuisement des ressources naturelles et des changements climatiques, faisant observer que le fait de croire en cette thèse c’est blâmer les non coupables, car les faits montrent que ce sont les pays à croissance démographique plus forte qui contribuent le moins au réchauffement climatique, mais qui subissent le plus ses impacts néfastes.Il s’agit aussi de briser le mythe selon lequel ce sont les faibles taux de natalité qui sont à l’origine du vieillissement de la population et des retombées économiques qui en découlent, a-t-il poursuivi, précisant que toutes les populations vieillissent du fait d’une longévité plus grande.
Selon les donnés statistiques présentées à cette occasion, le niveau mondial de fécondité a atteint 2,3 en 2021 et devrait passer à 2,1 en 2050. Les deux tiers de la population mondiale vivent dans un pays où la fécondité est en dessous du niveau de remplacement (2,1). Entre 2022 et 2050, la population devrait diminuer d’au moins 1% dans 61 pays, dont la moitié pourrait connaître une réduction d’au moins 10%.
«On ne peut donc pas dans ces types de situations reprocher aux femmes de faire moins d’enfants et continuer à ignorer des solutions plus viables telle que celles qui consistent à œuvrer pour réaliser la parité homme-femme en termes d’accès à l’activité économique ou celles qui favorisent la migration pour faire face à la pénurie de la main-d’œuvre», a estimé le responsable de l’UNFPA.
Il a, en outre, indiqué que le rapport exhorte les décideurs à baser les politiques et stratégies qu’ils préconisent sur les données et les évidences démographiques tout en veillant à la participation et l’inclusion de toutes et tous, ajoutant que le document les incite aussi à accorder davantage l’attention à la réalisation des droits et des choix des populations qu’à la régulation de leur rythme de croissance de sorte à garantir une véritable et durable résilience démographique.
M. Yaakoubd a, par ailleurs, tenu à féliciter, au nom de l’UNFPA, le Maroc qui a su faire preuve d’anticipation en adoptant un nouveau modèle de développement qui place le capital humain au centre de ses préoccupations et qui fait de l’inclusion et de la participation de toutes et tous son objectif le plus prioritaire.
Pour sa part, le président de l’Observatoire national du développement humain, Othman Gayer a souligné que la présentation de ce rapport offre l’opportunité de se féliciter de la politique menée par le Maroc pour la généralisation de la protection sociale.
L’ensemble des mesures prises dans le cadre de ce Projet Royal va dans le sens de la promotion de la parentalité positive, de la maternité et de la protection de l’enfance, a poursuivi M. Gayer, notant que ces mesures vont aussi dans le sens d’une politique de la population basée sur la consécration des droits humains et de l’égalité homme-femme.
Lors de cette rencontre de réflexion et de débats à laquelle ont pris part des représentants onusiens, de départements gouvernementaux et de la société civile, l’accent a été également mis sur l’importance du rôle «primordial» des droits et des choix en matière de santé sexuelle et reproductive sans discrimination, coercition, ni violence. Il s’agit aussi d’adopter une approche intégrée qui favorisera une résilience démographique qui offre à la communauté internationale la capacité d’adaptation face aux changements démographiques et à prospérer malgré ces évolutions.
Intitulé «Huit milliards d’humains, un horizon infini de possibilités: défendre les droits et la liberté de choix», ce rapport fait état d’une anxiété croissante face aux changements démographiques, exhortant les responsables politiques et les médias à abandonner les discours excessifs sur l’explosion ou l’effondrement démographique.
Il a, dans ce sens, relevé que le Rapport appelle à briser le mythe selon lequel c’est la croissance démographique effrénée qui est à l’origine de l’épuisement des ressources naturelles et des changements climatiques, faisant observer que le fait de croire en cette thèse c’est blâmer les non coupables, car les faits montrent que ce sont les pays à croissance démographique plus forte qui contribuent le moins au réchauffement climatique, mais qui subissent le plus ses impacts néfastes.Il s’agit aussi de briser le mythe selon lequel ce sont les faibles taux de natalité qui sont à l’origine du vieillissement de la population et des retombées économiques qui en découlent, a-t-il poursuivi, précisant que toutes les populations vieillissent du fait d’une longévité plus grande.
Selon les donnés statistiques présentées à cette occasion, le niveau mondial de fécondité a atteint 2,3 en 2021 et devrait passer à 2,1 en 2050. Les deux tiers de la population mondiale vivent dans un pays où la fécondité est en dessous du niveau de remplacement (2,1). Entre 2022 et 2050, la population devrait diminuer d’au moins 1% dans 61 pays, dont la moitié pourrait connaître une réduction d’au moins 10%.
«On ne peut donc pas dans ces types de situations reprocher aux femmes de faire moins d’enfants et continuer à ignorer des solutions plus viables telle que celles qui consistent à œuvrer pour réaliser la parité homme-femme en termes d’accès à l’activité économique ou celles qui favorisent la migration pour faire face à la pénurie de la main-d’œuvre», a estimé le responsable de l’UNFPA.
Il a, en outre, indiqué que le rapport exhorte les décideurs à baser les politiques et stratégies qu’ils préconisent sur les données et les évidences démographiques tout en veillant à la participation et l’inclusion de toutes et tous, ajoutant que le document les incite aussi à accorder davantage l’attention à la réalisation des droits et des choix des populations qu’à la régulation de leur rythme de croissance de sorte à garantir une véritable et durable résilience démographique.
M. Yaakoubd a, par ailleurs, tenu à féliciter, au nom de l’UNFPA, le Maroc qui a su faire preuve d’anticipation en adoptant un nouveau modèle de développement qui place le capital humain au centre de ses préoccupations et qui fait de l’inclusion et de la participation de toutes et tous son objectif le plus prioritaire.
Pour sa part, le président de l’Observatoire national du développement humain, Othman Gayer a souligné que la présentation de ce rapport offre l’opportunité de se féliciter de la politique menée par le Maroc pour la généralisation de la protection sociale.
L’ensemble des mesures prises dans le cadre de ce Projet Royal va dans le sens de la promotion de la parentalité positive, de la maternité et de la protection de l’enfance, a poursuivi M. Gayer, notant que ces mesures vont aussi dans le sens d’une politique de la population basée sur la consécration des droits humains et de l’égalité homme-femme.
Lors de cette rencontre de réflexion et de débats à laquelle ont pris part des représentants onusiens, de départements gouvernementaux et de la société civile, l’accent a été également mis sur l’importance du rôle «primordial» des droits et des choix en matière de santé sexuelle et reproductive sans discrimination, coercition, ni violence. Il s’agit aussi d’adopter une approche intégrée qui favorisera une résilience démographique qui offre à la communauté internationale la capacité d’adaptation face aux changements démographiques et à prospérer malgré ces évolutions.
Intitulé «Huit milliards d’humains, un horizon infini de possibilités: défendre les droits et la liberté de choix», ce rapport fait état d’une anxiété croissante face aux changements démographiques, exhortant les responsables politiques et les médias à abandonner les discours excessifs sur l’explosion ou l’effondrement démographique.