Ottawa souhaite réduire le nombre de résidents temporaires, étudiants comme travailleurs, à "5% au cours des trois prochaines années", contre 6,2% actuellement (2,5 millions de personnes), a indiqué le ministre de l'Immigration Marc Miller lors d'un discours.
"Le Canada a connu une forte augmentation du nombre de résidents temporaires ces dernières années, qu'il s'agisse de l'augmentation du nombre d'étudiants internationaux, de la hausse du nombre de travailleurs étrangers remplissant des postes vacants ou des personnes fuyant les guerres et les catastrophes naturelles", a-t-il ajouté.
Les restrictions concernant les permis de travail temporaire pour les travailleurs étrangers entreront en vigueur le 1er mai. Cet objectif sera confirmé à l'automne après consultation avec les provinces canadiennes, qui sont chargées de la santé et de l'éducation.
Plusieurs d'entre elles, comme le Québec, sont de plus en plus opposées à l'accueil d'immigrés, mettant en avant le contexte d'une importante crise du logement qui frappe tout le pays.
Selon les autorités, le marché du travail est plus tendu que ces dernières années. Le nombre d'emplois vacants a diminué de 3,6% pour s'établir à 678.500 au cours du quatrième trimestre de 2023, marquant ainsi une baisse pour le sixième trimestre consécutif par rapport au record atteint lors du deuxième trimestre de 2022 (983.600), d'après des données du gouvernement.
Le gouvernement va également procéder à un examen des programmes existants qui font appel à des travailleurs temporaires afin, selon le ministre, de mieux les adapter aux "besoins du marché" du travail et d'"éliminer les abus".
"Le Canada a connu une forte augmentation du nombre de résidents temporaires ces dernières années, qu'il s'agisse de l'augmentation du nombre d'étudiants internationaux, de la hausse du nombre de travailleurs étrangers remplissant des postes vacants ou des personnes fuyant les guerres et les catastrophes naturelles", a-t-il ajouté.
Les restrictions concernant les permis de travail temporaire pour les travailleurs étrangers entreront en vigueur le 1er mai. Cet objectif sera confirmé à l'automne après consultation avec les provinces canadiennes, qui sont chargées de la santé et de l'éducation.
Plusieurs d'entre elles, comme le Québec, sont de plus en plus opposées à l'accueil d'immigrés, mettant en avant le contexte d'une importante crise du logement qui frappe tout le pays.
Selon les autorités, le marché du travail est plus tendu que ces dernières années. Le nombre d'emplois vacants a diminué de 3,6% pour s'établir à 678.500 au cours du quatrième trimestre de 2023, marquant ainsi une baisse pour le sixième trimestre consécutif par rapport au record atteint lors du deuxième trimestre de 2022 (983.600), d'après des données du gouvernement.
Le gouvernement va également procéder à un examen des programmes existants qui font appel à des travailleurs temporaires afin, selon le ministre, de mieux les adapter aux "besoins du marché" du travail et d'"éliminer les abus".