Près d’une personne sur trois à Gaza ne parvient plus à se nourrir pendant plusieurs jours d’affilée. C’est l’alerte lancée par le Programme alimentaire mondial (PAM), alors que la situation humanitaire ne cesse de se détériorer. Le prix de la farine atteint désormais des niveaux vertigineux, jusqu’à 23 euros le kilo, et le combustible pour cuisiner est devenu introuvable.
La famine frappe désormais jusqu’au cœur des hôpitaux. « Nous mourons à petit feu...Nous mangeons la moitié d’un pain par jour...Nous sommes épuisés », confie, au micro de Radio France Internationale, un médecin de l’hôpital Nasser à Khan Younès.
Pour les enfants, la situation est particulièrement dramatique. Selon l’Unicef, plus de 19.000 enfants de moins de cinq ans ont été admis pour malnutrition aiguë entre janvier et juin 2025, soit une centaine chaque jour en moyenne. Depuis le début des hostilités, au moins 66 décès infantiles sont directement liés à la faim.
L’accès à l’aide humanitaire, pourtant vital, reste un défi majeur. Le 20 juillet, un convoi humanitaire du PAM, composé de 25 camions chargés de vivres, a été pris pour cible peu après avoir franchi le point de passage de Zikim. Selon l’agence onusienne, alors que des foules affamées s’étaient rassemblées pour attendre l’arrivée de l’aide, des tirs de chars, de snipers et d’armes automatiques ont éclaté, provoquant de nombreuses victimes civiles. Cette attaque est survenue malgré les garanties données par les autorités israéliennes aux humanitaires pour sécuriser les routes des convois.
Pendant ce temps, des stocks alimentaires considérables demeurent bloqués dans des entrepôts en Égypte, incapables de franchir la frontière, faute de conditions de sécurité suffisantes. Sur place, les besoins ne cessent de croître. Selon le PAM, environ 470.000 personnes risquent de basculer dans la famine absolue dans les semaines à venir si l’aide n’est pas massivement déployée. L’agence estime qu’au moins 100 camions humanitaires devraient entrer chaque jour dans Gaza pour tenter de stabiliser la situation et apaiser une population à bout.
La crise alimentaire, déjà dramatique, se double d’un effondrement général du système de santé. Seuls 16 des 38 hôpitaux de Gaza fonctionnent encore partiellement, avec une capacité d’accueil réduite de moitié. Plus de 4.700 amputations ont été recensées depuis janvier, dont un tiers concernent des enfants. Et alors que 18.500 blessés nécessitent des soins de longue durée, moins d’un patient sur six a pu bénéficier d’une évacuation médicale au premier semestre 2025.
Face à ce constat alarmant, les associations humanitaires multiplient les appels à la communauté internationale : absence de forces armées autour des convois, ouverture de couloirs humanitaires sécurisés, cessez-le-feu durable... autant de conditions jugées indispensables pour acheminer l’aide sans entrave.
La famine frappe désormais jusqu’au cœur des hôpitaux. « Nous mourons à petit feu...Nous mangeons la moitié d’un pain par jour...Nous sommes épuisés », confie, au micro de Radio France Internationale, un médecin de l’hôpital Nasser à Khan Younès.
Pour les enfants, la situation est particulièrement dramatique. Selon l’Unicef, plus de 19.000 enfants de moins de cinq ans ont été admis pour malnutrition aiguë entre janvier et juin 2025, soit une centaine chaque jour en moyenne. Depuis le début des hostilités, au moins 66 décès infantiles sont directement liés à la faim.
L’accès à l’aide humanitaire, pourtant vital, reste un défi majeur. Le 20 juillet, un convoi humanitaire du PAM, composé de 25 camions chargés de vivres, a été pris pour cible peu après avoir franchi le point de passage de Zikim. Selon l’agence onusienne, alors que des foules affamées s’étaient rassemblées pour attendre l’arrivée de l’aide, des tirs de chars, de snipers et d’armes automatiques ont éclaté, provoquant de nombreuses victimes civiles. Cette attaque est survenue malgré les garanties données par les autorités israéliennes aux humanitaires pour sécuriser les routes des convois.
Pendant ce temps, des stocks alimentaires considérables demeurent bloqués dans des entrepôts en Égypte, incapables de franchir la frontière, faute de conditions de sécurité suffisantes. Sur place, les besoins ne cessent de croître. Selon le PAM, environ 470.000 personnes risquent de basculer dans la famine absolue dans les semaines à venir si l’aide n’est pas massivement déployée. L’agence estime qu’au moins 100 camions humanitaires devraient entrer chaque jour dans Gaza pour tenter de stabiliser la situation et apaiser une population à bout.
La crise alimentaire, déjà dramatique, se double d’un effondrement général du système de santé. Seuls 16 des 38 hôpitaux de Gaza fonctionnent encore partiellement, avec une capacité d’accueil réduite de moitié. Plus de 4.700 amputations ont été recensées depuis janvier, dont un tiers concernent des enfants. Et alors que 18.500 blessés nécessitent des soins de longue durée, moins d’un patient sur six a pu bénéficier d’une évacuation médicale au premier semestre 2025.
Face à ce constat alarmant, les associations humanitaires multiplient les appels à la communauté internationale : absence de forces armées autour des convois, ouverture de couloirs humanitaires sécurisés, cessez-le-feu durable... autant de conditions jugées indispensables pour acheminer l’aide sans entrave.
