La Chine a lancé la construction de ce qui sera le plus grand barrage hydroélectrique de la planète. L’annonce a été faite par le Premier ministre chinois Li Qiang et relayée par l’agence officielle Xinhua. Le chantier se trouve au Tibet, une région montagneuse à l’est du pays, sur le fleuve Yarlung Tsangpo, qui devient le Brahmapoutre en quittant la Chine pour l’Inde et le Bangladesh.
Ce projet gigantesque coûtera environ 170 milliards de dollars, ce qui en fait l’un des investissements en infrastructures les plus chers jamais entrepris dans le monde. Il comprendra cinq centrales hydroélectriques et produira près de 300 milliards de kilowattheures par an. Pour donner un ordre d’idée, c’est l’équivalent de la consommation électrique annuelle du Royaume-Uni.
Les autorités chinoises présentent ce barrage comme une « merveille d’ingénierie » destinée à répondre à la demande croissante en électricité et à accompagner la transition énergétique du pays. La comparaison avec le barrage des Trois-Gorges, également en Chine, permet de comprendre l’ampleur du projet : inauguré en 2012 sur le fleuve Yangtsé, le barrage des Trois-Gorges était jusqu’ici le plus grand au monde. Il avait nécessité près de vingt ans de travaux et produit environ trois fois moins d’électricité que ce que promet le nouveau chantier.
Mais cette ambition inquiète. Des ONG alertent sur les risques environnementaux dans une zone fragile et sujette aux séismes. L’Inde, voisine de la Chine au sud, et le Bangladesh, encore plus en aval, redoutent que Pékin n’exerce un contrôle trop important sur le débit du Brahmapoutre. La Chine n’a pas encore communiqué de date d’achèvement ni détaillé l’impact social du chantier.
Ce projet gigantesque coûtera environ 170 milliards de dollars, ce qui en fait l’un des investissements en infrastructures les plus chers jamais entrepris dans le monde. Il comprendra cinq centrales hydroélectriques et produira près de 300 milliards de kilowattheures par an. Pour donner un ordre d’idée, c’est l’équivalent de la consommation électrique annuelle du Royaume-Uni.
Les autorités chinoises présentent ce barrage comme une « merveille d’ingénierie » destinée à répondre à la demande croissante en électricité et à accompagner la transition énergétique du pays. La comparaison avec le barrage des Trois-Gorges, également en Chine, permet de comprendre l’ampleur du projet : inauguré en 2012 sur le fleuve Yangtsé, le barrage des Trois-Gorges était jusqu’ici le plus grand au monde. Il avait nécessité près de vingt ans de travaux et produit environ trois fois moins d’électricité que ce que promet le nouveau chantier.
Mais cette ambition inquiète. Des ONG alertent sur les risques environnementaux dans une zone fragile et sujette aux séismes. L’Inde, voisine de la Chine au sud, et le Bangladesh, encore plus en aval, redoutent que Pékin n’exerce un contrôle trop important sur le débit du Brahmapoutre. La Chine n’a pas encore communiqué de date d’achèvement ni détaillé l’impact social du chantier.
