“Après ce pic, la population mondiale devrait commencer à décliner, pour tomber progressivement à 10,2 milliards de personnes d’ici la fin du siècle”, relèvent les auteurs de ce rapport intitulé “Perspectives de la population mondiale 2024” et présenté lors d’une conférence de presse à New York.
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Préparé par le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, le document fait ressortir qu’une personne sur quatre dans le monde vit dans un pays dont la population a déjà atteint un sommet, relevant que dans 63 pays et zones, abritant 28% de la population mondiale en 2024, la taille de la population a culminé avant l'année en cours.
Dans 48 pays et zones, avec 10% de la population mondiale en 2024, la taille de la population devrait culminer entre 2025 et 2054. Dans les 126 pays et zones restants, la population continuerait de croître jusqu’en 2054, atteignant potentiellement un pic plus tard dans le siècle ou au-delà de 2100, selon la même source.
Le rapport révèle par ailleurs que le taux de fécondité mondial s'élève à 2,3 naissances vivantes par femme, contre 3,3 naissances en 1990. Plus de la moitié de tous les pays et régions du monde ont une fécondité inférieure à 2,1 naissances par femme, le niveau requis pour qu'une population maintienne une taille constante dans le long terme sans migration.
Dans ce contexte, le document indique qu’en 2024, 4,7 millions de bébés, soit environ 3,5 % du total mondial, sont nés de mères de moins de 18 ans, notant que les pays dont la population est jeune et dont la fécondité est en baisse disposent d’un temps limité pour bénéficier économiquement d’une concentration croissante de la population en âge de travailler.
Dans environ 100 pays ou zones, la population en âge de travailler (entre 20 et 64 ans) augmentera jusqu’en 2054, offrant une fenêtre d’opportunité connue sous le nom de dividende démographique. Pour tirer parti de cette opportunité, les pays doivent investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures, et mettre en œuvre des réformes pour créer des emplois et améliorer l’efficacité du gouvernement, recommandent les auteurs du rapport.
L’enquête prévoit aussi que d’ici 2080, le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus dépassera celui des enfants de moins de 18 ans. D’ici la fin des années 2070, la population mondiale âgée de 65 ans et plus devrait atteindre 2,2 milliards, dépassant le nombre d’enfants de moins de 18 ans.
Le rapport relève également que dans 50 pays et zones, l’immigration devrait atténuer le déclin de la taille de la population dû à de faibles niveaux de fécondité et à une structure d’âge plus élevée, notant toutefois que dans 14 pays et régions connaissant déjà une fécondité extrêmement faible, l'immigration contribuerait à réduire la taille de la population jusqu’en 2054.
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Préparé par le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, le document fait ressortir qu’une personne sur quatre dans le monde vit dans un pays dont la population a déjà atteint un sommet, relevant que dans 63 pays et zones, abritant 28% de la population mondiale en 2024, la taille de la population a culminé avant l'année en cours.
Dans 48 pays et zones, avec 10% de la population mondiale en 2024, la taille de la population devrait culminer entre 2025 et 2054. Dans les 126 pays et zones restants, la population continuerait de croître jusqu’en 2054, atteignant potentiellement un pic plus tard dans le siècle ou au-delà de 2100, selon la même source.
Le rapport révèle par ailleurs que le taux de fécondité mondial s'élève à 2,3 naissances vivantes par femme, contre 3,3 naissances en 1990. Plus de la moitié de tous les pays et régions du monde ont une fécondité inférieure à 2,1 naissances par femme, le niveau requis pour qu'une population maintienne une taille constante dans le long terme sans migration.
Dans ce contexte, le document indique qu’en 2024, 4,7 millions de bébés, soit environ 3,5 % du total mondial, sont nés de mères de moins de 18 ans, notant que les pays dont la population est jeune et dont la fécondité est en baisse disposent d’un temps limité pour bénéficier économiquement d’une concentration croissante de la population en âge de travailler.
Dans environ 100 pays ou zones, la population en âge de travailler (entre 20 et 64 ans) augmentera jusqu’en 2054, offrant une fenêtre d’opportunité connue sous le nom de dividende démographique. Pour tirer parti de cette opportunité, les pays doivent investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures, et mettre en œuvre des réformes pour créer des emplois et améliorer l’efficacité du gouvernement, recommandent les auteurs du rapport.
L’enquête prévoit aussi que d’ici 2080, le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus dépassera celui des enfants de moins de 18 ans. D’ici la fin des années 2070, la population mondiale âgée de 65 ans et plus devrait atteindre 2,2 milliards, dépassant le nombre d’enfants de moins de 18 ans.
Le rapport relève également que dans 50 pays et zones, l’immigration devrait atténuer le déclin de la taille de la population dû à de faibles niveaux de fécondité et à une structure d’âge plus élevée, notant toutefois que dans 14 pays et régions connaissant déjà une fécondité extrêmement faible, l'immigration contribuerait à réduire la taille de la population jusqu’en 2054.