Lisbonne vit l’une des pires tragédies de son histoire récente. Le 3 septembre, à 18h04, l’Elevador da Glória, funiculaire emblématique inauguré en 1914, a déraillé après la rupture du câble d’équilibrage qui reliait ses deux cabines. Le rapport publié samedi par le GPIAAF (Office pour la prévention et l’investigation des accidents aériens et ferroviaires) détaille les circonstances du drame.
À peine six mètres après le départ, les cabines ont perdu la force de stabilisation fournie par le câble. La cabine du bas a reculé avant de s’immobiliser, tandis que la cabine du haut a accéléré sur plus de 170 mètres. Malgré l’activation immédiate des freins pneumatiques et manuels par le conducteur, la vitesse a continué d’augmenter. Le véhicule a atteint environ 60 km/h en moins de 50 secondes, avant de quitter les rails et de heurter un mur, des poteaux en fonte et finalement l’angle d’un immeuble.
Le bilan humain est particulièrement lourd : 15 morts sur place, auxquels s’ajoute une victime décédée par la suite, ainsi que cinq blessés graves et treize blessés légers, dont des passants touchés dans la rue.
Les premières observations sur site ont confirmé que le câble s’était rompu à son point d’attache dans le trambolho (système reliant le câble au châssis) de la cabine supérieure. Le câble, installé depuis 337 jours, n’avait pas encore atteint sa limite de vie utile (600 jours). Une inspection visuelle avait eu lieu le matin même sans déceler d’anomalie, affirment les enquêteurs.
Si le système de sécurité électrique a bien fonctionné, entraînant l’arrêt de l’alimentation et l’application automatique des freins, ces derniers se sont révélés insuffisants pour compenser la perte du câble d’équilibrage. Le rapport souligne que, dans sa configuration actuelle, le funiculaire ne dispose pas d’un système de freinage redondant capable d’arrêter les cabines en cas de rupture du câble.
Le GPIAAF précise que son enquête se poursuit et qu’un rapport détaillé sera publié dans les 45 jours, afin d’analyser les causes, les dispositifs de sécurité et les procédures de maintenance.
À peine six mètres après le départ, les cabines ont perdu la force de stabilisation fournie par le câble. La cabine du bas a reculé avant de s’immobiliser, tandis que la cabine du haut a accéléré sur plus de 170 mètres. Malgré l’activation immédiate des freins pneumatiques et manuels par le conducteur, la vitesse a continué d’augmenter. Le véhicule a atteint environ 60 km/h en moins de 50 secondes, avant de quitter les rails et de heurter un mur, des poteaux en fonte et finalement l’angle d’un immeuble.
Le bilan humain est particulièrement lourd : 15 morts sur place, auxquels s’ajoute une victime décédée par la suite, ainsi que cinq blessés graves et treize blessés légers, dont des passants touchés dans la rue.
Les premières observations sur site ont confirmé que le câble s’était rompu à son point d’attache dans le trambolho (système reliant le câble au châssis) de la cabine supérieure. Le câble, installé depuis 337 jours, n’avait pas encore atteint sa limite de vie utile (600 jours). Une inspection visuelle avait eu lieu le matin même sans déceler d’anomalie, affirment les enquêteurs.
Si le système de sécurité électrique a bien fonctionné, entraînant l’arrêt de l’alimentation et l’application automatique des freins, ces derniers se sont révélés insuffisants pour compenser la perte du câble d’équilibrage. Le rapport souligne que, dans sa configuration actuelle, le funiculaire ne dispose pas d’un système de freinage redondant capable d’arrêter les cabines en cas de rupture du câble.
Le GPIAAF précise que son enquête se poursuit et qu’un rapport détaillé sera publié dans les 45 jours, afin d’analyser les causes, les dispositifs de sécurité et les procédures de maintenance.
