La Terre est-elle menacée par un astéroïde dans les années à venir ? Selon la NASA, l’astéroïde YR4, découvert en décembre 2024, pourrait entrer en collision avec notre planète d’ici moins d’une décennie. Les dernières observations, réalisées à l’aide d’un puissant télescope au Chili, estiment désormais son risque d’impact à 2,3% en 2032, contre 1,2% initialement.
Malgré ce faible risque, une surveillance accrue est de mise. Car s'il venait à toucher la Terre, l’astéroïde YR4, aujourd'hui estimé entre 40 et 100 mètres de large, pourrait causer des dégâts considérables. "S'il tombait au-dessus de Paris, Londres ou New York, cela anéantirait pratiquement toute la ville et une partie de la région environnante", explique Bruce Betts, de l'organisation américaine Planetary Society.
Les dommages pourraient ainsi "s'étendre jusqu'à 50 km du site d'impact", évalue un document du Réseau international d'alerte aux astéroïdes (IAWN) consulté par l'AFP. "La dernière fois qu'un objet de ce type a heurté la Terre, nous pensons que c'était au début des années 1900 à Toungouska, dans une région isolée de Sibérie", rapporte Andrew Rivkin, astronome à l'université Johns Hopkins. Et si ce scénario venait à se reproduire, "on s'attendrait à ce que l'astéroïde se brise dans l'atmosphère" en plusieurs morceaux, estime-t-il. Avec un impact potentiellement plus de 500 fois plus puissant que la bombe nucléaire d'Hiroshima.
La zone d'impact possible comprend ainsi la partie orientale de l'océan Pacifique, le nord de l'Amérique du Sud, l'océan Atlantique, l'Afrique, la mer d'Arabie et l'Asie du Sud. *Un périmètre qui devrait s'affiner au fil du temps.
Si l'astéroïde venait à tomber en plein océan, la menace pour l'homme serait par exemple minime. Ce serait différent si c'était sur un continent, ou encore près d'une île ou des côtes, un tel impact faisant courir le risque d'un tsunami.
Quoi qu'il en soit, si ce risque venait à se confirmer, l'humanité disposerait de suffisamment de temps pour se préparer, estiment les experts interrogés par l'AFP.
Malgré ce faible risque, une surveillance accrue est de mise. Car s'il venait à toucher la Terre, l’astéroïde YR4, aujourd'hui estimé entre 40 et 100 mètres de large, pourrait causer des dégâts considérables. "S'il tombait au-dessus de Paris, Londres ou New York, cela anéantirait pratiquement toute la ville et une partie de la région environnante", explique Bruce Betts, de l'organisation américaine Planetary Society.
Les dommages pourraient ainsi "s'étendre jusqu'à 50 km du site d'impact", évalue un document du Réseau international d'alerte aux astéroïdes (IAWN) consulté par l'AFP. "La dernière fois qu'un objet de ce type a heurté la Terre, nous pensons que c'était au début des années 1900 à Toungouska, dans une région isolée de Sibérie", rapporte Andrew Rivkin, astronome à l'université Johns Hopkins. Et si ce scénario venait à se reproduire, "on s'attendrait à ce que l'astéroïde se brise dans l'atmosphère" en plusieurs morceaux, estime-t-il. Avec un impact potentiellement plus de 500 fois plus puissant que la bombe nucléaire d'Hiroshima.
La zone d'impact possible comprend ainsi la partie orientale de l'océan Pacifique, le nord de l'Amérique du Sud, l'océan Atlantique, l'Afrique, la mer d'Arabie et l'Asie du Sud. *Un périmètre qui devrait s'affiner au fil du temps.
Si l'astéroïde venait à tomber en plein océan, la menace pour l'homme serait par exemple minime. Ce serait différent si c'était sur un continent, ou encore près d'une île ou des côtes, un tel impact faisant courir le risque d'un tsunami.
Quoi qu'il en soit, si ce risque venait à se confirmer, l'humanité disposerait de suffisamment de temps pour se préparer, estiment les experts interrogés par l'AFP.