Tout le monde passe en revue ses options et attend de savoir précisément ce que va décider le locataire de la Maison Blanche. "Nos contre-mesures ont été évaluées et analysées, par exemple, comment nous réagirions à un droit de douane de 10% ou comment nous réagirions à taux de 25%", a résumé le ministre taïwanais des Affaires économiques Kuo Jyh-huei. "Tous les scénarios ont été analysés et évalués pour identifier les réponses appropriées et déterminer la meilleure façon d'aider les industries nationales".
La cheffe de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a elle mis en garde: "nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles", a-t-elle déclaré, mais "nous disposons d'un plan solide pour le faire si nécessaire".
"L'Europe devra répondre pour pouvoir être dans un rapport de forces, synonyme de la puissance qu'elle peut être et qu'elle doit être", a déclaré le ministre français délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.
D'autres se sont montrés plus apaisants. Le Vietnam a réduit ses droits de douane sur une série de biens. Et le Japon a annoncé créer un millier de "guichets de consultation" pour aider les entreprises, tout en poursuivant ses efforts pour obtenir de Washington une exemption pour son pays.
Le ministre des Affaires mexicain Juan Ramón de la Fuente a lui parlé par téléphone au secrétaire d'Etat américain Marco Rubio pour demander le maintien du traité de libre-échange d'Amérique du nord liant les deux pays et le Canada, l'ACEUM/ Il encadre une des plus grandes zones de libre-échange du monde, alors que Mexico et Ottawa sont particulièrement dans le collimateur de Washington.
Ces postures tentent de répondre au flou entretenu par Donald Trump, y compris sur le moment de l'annonce, qui pourrait tomber dès mardi soir. "Nous allons être très gentils", a assuré lundi le président américain, tout en promettant que son initiative permettrait une "renaissance" de l'Amérique. Les autres pays "ont profité de nous, et nous allons être très sympas, en comparaison de ce qu'ils nous ont fait", a encore dit Donald Trump, en assurant que les droits de douane américains seraient "plus bas", et dans certains cas "nettement plus bas" que ceux imposés par d'autres Etats.
Il semble donc relativiser sa menace de droits de douane strictement "réciproques", qui verraient les Etats-Unis taxer toute marchandise importée de la même manière que le pays dont elle provient taxe les produits américains.
Les Bourses asiatiques et européennes, qui avaient nettement reculé lundi du fait de l'incertitude, ont un peu rebondi mardi, mais les investisseurs restent dans l'expectative. Ils "privilégient la gestion du risque et continueront d'ajuster leur exposition, attendant d'avoir suffisamment d'informations sur les taxes douanières", estime Chris Weston, du courtier Pepperstone. "On pourrait appeler cela le calme avant ce qui pourrait être (...) le coup de massue des droits de douane", commente Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
En attendant de connaître la riposte exacte des différents pays, des Etats agissent pour réaliser des rapprochements stratégiques afin de peser face à la première puissance mondiale. Pendant le week-end, Pékin, Tokyo et Séoul ont ainsi annoncé vouloir "accélérer" leurs négociations en vue d'un accord de libre-échange.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà augmenté les droits de douane sur certains produits entrant aux Etats-Unis. Il a visé ceux qui viennent de Chine, une partie de ceux en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que l'acier et l'aluminium, quelle que soit leur origine.
Dès jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d'imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l'étranger, ainsi que les pièces détachées entrant dans la composition des véhicules assemblés aux Etats-Unis.
La cheffe de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a elle mis en garde: "nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles", a-t-elle déclaré, mais "nous disposons d'un plan solide pour le faire si nécessaire".
"L'Europe devra répondre pour pouvoir être dans un rapport de forces, synonyme de la puissance qu'elle peut être et qu'elle doit être", a déclaré le ministre français délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.
D'autres se sont montrés plus apaisants. Le Vietnam a réduit ses droits de douane sur une série de biens. Et le Japon a annoncé créer un millier de "guichets de consultation" pour aider les entreprises, tout en poursuivant ses efforts pour obtenir de Washington une exemption pour son pays.
Le ministre des Affaires mexicain Juan Ramón de la Fuente a lui parlé par téléphone au secrétaire d'Etat américain Marco Rubio pour demander le maintien du traité de libre-échange d'Amérique du nord liant les deux pays et le Canada, l'ACEUM/ Il encadre une des plus grandes zones de libre-échange du monde, alors que Mexico et Ottawa sont particulièrement dans le collimateur de Washington.
Ces postures tentent de répondre au flou entretenu par Donald Trump, y compris sur le moment de l'annonce, qui pourrait tomber dès mardi soir. "Nous allons être très gentils", a assuré lundi le président américain, tout en promettant que son initiative permettrait une "renaissance" de l'Amérique. Les autres pays "ont profité de nous, et nous allons être très sympas, en comparaison de ce qu'ils nous ont fait", a encore dit Donald Trump, en assurant que les droits de douane américains seraient "plus bas", et dans certains cas "nettement plus bas" que ceux imposés par d'autres Etats.
Il semble donc relativiser sa menace de droits de douane strictement "réciproques", qui verraient les Etats-Unis taxer toute marchandise importée de la même manière que le pays dont elle provient taxe les produits américains.
Les Bourses asiatiques et européennes, qui avaient nettement reculé lundi du fait de l'incertitude, ont un peu rebondi mardi, mais les investisseurs restent dans l'expectative. Ils "privilégient la gestion du risque et continueront d'ajuster leur exposition, attendant d'avoir suffisamment d'informations sur les taxes douanières", estime Chris Weston, du courtier Pepperstone. "On pourrait appeler cela le calme avant ce qui pourrait être (...) le coup de massue des droits de douane", commente Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
En attendant de connaître la riposte exacte des différents pays, des Etats agissent pour réaliser des rapprochements stratégiques afin de peser face à la première puissance mondiale. Pendant le week-end, Pékin, Tokyo et Séoul ont ainsi annoncé vouloir "accélérer" leurs négociations en vue d'un accord de libre-échange.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà augmenté les droits de douane sur certains produits entrant aux Etats-Unis. Il a visé ceux qui viennent de Chine, une partie de ceux en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que l'acier et l'aluminium, quelle que soit leur origine.
Dès jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d'imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l'étranger, ainsi que les pièces détachées entrant dans la composition des véhicules assemblés aux Etats-Unis.
