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«Ce qui était prévu il y a vingt ans pour la fin du siècle se produira dès le milieu de celui-ci, avec des conséquences sur les sécheresses, les inondations, les canicules terrestres et marines, etc., et une hausse du niveau de la mer (de l’ordre de 40 cm) qui posera des problèmes de protection des côtes et des populations dès les prochaines décennies», alerte Plan Bleu dans ce Rapport alarmant sur l'accélération de la dégradation de la Méditerranée et de ses bassins de vie.
Intitulée «La Méditerranée à l'horizon 2050 – MED 2050», cette étude de prospective participative de grande envergure qui a mobilisé une centaine d’experts pendant quatre ans, relève que «la Méditerranée est après l’Arctique la région du monde qui se réchauffe le plus vite (20% de plus qu’ailleurs)», mais aussi «la mer la plus polluée par les plastiques, et la plus surexploitée en termes de pêche», alors qu’elle représente «l’un des dix plus importants hotspots de biodiversité au monde».
«Sauf bifurcations majeures, la Méditerranée sera d’ici à 2050 dans une situation bien plus alarmante qu’aujourd’hui, avec une transformation majeure de tout l’écosystème marin et une dégradation générale des conditions écologiques d’habitabilité de tous ses territoires», alertent les auteurs du Rapport.
Aux causes internes de cette situation devraient s’ajouter, à leurs yeux, «la vulnérabilité et la dépendance de la région à des facteurs externes qu’elle ne maîtrise pas suffisamment, comme le climat ou le contexte économique et géopolitique».
Les experts insistent sur l’impératif de se préparer aux risques de crises graves qui se profilent à travers «l’engagement rapide» dans des politiques d’adaptation au changement climatique, de résilience et de prévention des irréversibilités majeures.
«La région méditerranéenne pourra de moins en moins compter uniquement sur ses propres forces pour surmonter les défis qui sont devant elle – d’où l’importance d’une implication active de la région dans les politiques à l’échelle mondiale», avertissent-ils.
Et de conclure que «tous les scénarios de développement durable supposent des formes nouvelles de coopération et de partenariat soit entre l’Europe et les rives sud et est, soit Sud-Sud, soit entre la Méditerranée et les régions voisines (Afrique) ou la communauté mondiale».
«MED 2050» est le troisième exercice de prospective réalisé par le Plan Bleu, créé en 1977 comme une des pièces maîtresses du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM) au sein du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Le Rapport est destiné à éclairer les décideurs et l’ensemble des parties prenantes sur les grands défis auxquels la région sera confrontée dans les décennies à venir.
Intitulée «La Méditerranée à l'horizon 2050 – MED 2050», cette étude de prospective participative de grande envergure qui a mobilisé une centaine d’experts pendant quatre ans, relève que «la Méditerranée est après l’Arctique la région du monde qui se réchauffe le plus vite (20% de plus qu’ailleurs)», mais aussi «la mer la plus polluée par les plastiques, et la plus surexploitée en termes de pêche», alors qu’elle représente «l’un des dix plus importants hotspots de biodiversité au monde».
«Sauf bifurcations majeures, la Méditerranée sera d’ici à 2050 dans une situation bien plus alarmante qu’aujourd’hui, avec une transformation majeure de tout l’écosystème marin et une dégradation générale des conditions écologiques d’habitabilité de tous ses territoires», alertent les auteurs du Rapport.
Aux causes internes de cette situation devraient s’ajouter, à leurs yeux, «la vulnérabilité et la dépendance de la région à des facteurs externes qu’elle ne maîtrise pas suffisamment, comme le climat ou le contexte économique et géopolitique».
Les experts insistent sur l’impératif de se préparer aux risques de crises graves qui se profilent à travers «l’engagement rapide» dans des politiques d’adaptation au changement climatique, de résilience et de prévention des irréversibilités majeures.
«La région méditerranéenne pourra de moins en moins compter uniquement sur ses propres forces pour surmonter les défis qui sont devant elle – d’où l’importance d’une implication active de la région dans les politiques à l’échelle mondiale», avertissent-ils.
Et de conclure que «tous les scénarios de développement durable supposent des formes nouvelles de coopération et de partenariat soit entre l’Europe et les rives sud et est, soit Sud-Sud, soit entre la Méditerranée et les régions voisines (Afrique) ou la communauté mondiale».
«MED 2050» est le troisième exercice de prospective réalisé par le Plan Bleu, créé en 1977 comme une des pièces maîtresses du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM) au sein du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Le Rapport est destiné à éclairer les décideurs et l’ensemble des parties prenantes sur les grands défis auxquels la région sera confrontée dans les décennies à venir.
