Les personnes qui vivent des situations d’urgence humanitaire sont exposées à un risque accru de maladies non transmissibles (MNT), a fait savoir jeudi l'OMS dans un communiqué, estimant que les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques sont jusqu’à 3 fois plus probables à la suite d’une catastrophe.
Pourtant, il est rare que les soins et le traitement des MNT fassent partie intégrante de la préparation et de la riposte aux urgences humanitaires, qui sont axées sur les besoins les plus immédiats, a fait observer l'Organisation.
"Les personnes atteintes de MNT dans des crises humanitaires sont plus susceptibles de voir leur état s’aggraver en raison d’un traumatisme, du stress ou de l’incapacité d’accéder à des médicaments ou à des services. Les besoins sont énormes, mais les ressources ne le sont pas", a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans le communiqué.
"Nous devons trouver les moyens de mieux intégrer les soins des maladies non transmissibles dans les interventions d’urgence, de protéger davantage de vies contre ces tragédies évitables et d’améliorer la sécurité sanitaire", a-t-il souligné.
D'après l'OMS, les urgences humanitaires sont devenues ces dernières années de plus en plus complexes et interconnectées. La faim et les pénuries de biens essentiels exacerbent les conflits géopolitiques, la dégradation de l’environnement et le changement climatique, ce qui entraîne des catastrophes naturelles plus fréquentes et plus extrêmes.
Pourtant, il est rare que les soins et le traitement des MNT fassent partie intégrante de la préparation et de la riposte aux urgences humanitaires, qui sont axées sur les besoins les plus immédiats, a fait observer l'Organisation.
"Les personnes atteintes de MNT dans des crises humanitaires sont plus susceptibles de voir leur état s’aggraver en raison d’un traumatisme, du stress ou de l’incapacité d’accéder à des médicaments ou à des services. Les besoins sont énormes, mais les ressources ne le sont pas", a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans le communiqué.
"Nous devons trouver les moyens de mieux intégrer les soins des maladies non transmissibles dans les interventions d’urgence, de protéger davantage de vies contre ces tragédies évitables et d’améliorer la sécurité sanitaire", a-t-il souligné.
D'après l'OMS, les urgences humanitaires sont devenues ces dernières années de plus en plus complexes et interconnectées. La faim et les pénuries de biens essentiels exacerbent les conflits géopolitiques, la dégradation de l’environnement et le changement climatique, ce qui entraîne des catastrophes naturelles plus fréquentes et plus extrêmes.