Depuis la Maison-Blanche, le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé, jeudi 3 avril, le lancement officiel de la “Gold Card”, une carte de résident permanent accessible aux investisseurs étrangers moyennant un montant de 5 millions de dollars. Cette mesure vise à attirer des capitaux internationaux tout en s’inscrivant dans une stratégie de réduction de la dette publique.
La "Gold Card" se veut un instrument d’attractivité économique. Outre le droit à la résidence permanente sur le territoire américain, elle offrirait certains avantages fiscaux, notamment sur les revenus perçus à l’étranger. Selon les autorités, plus de 1.000 cartes auraient déjà été acquises, générant des revenus immédiats à hauteur de 5 milliards de dollars. Le président Trump a souligné que les fonds issus de ce programme serviront à alléger le poids de la dette nationale, aujourd’hui supérieure à 36 500 milliards de dollars.
Si le programme séduit par son potentiel économique, plusieurs voix expriment des réserves. Certains experts mettent en question l’équité fiscale de ce système, d’autant plus que les détenteurs de la "Gold Card" pourraient être partiellement exemptés d’impôts, contrairement aux citoyens américains. D’autres observateurs notent que ce modèle renforce une logique de hiérarchisation de l’immigration, où seuls les profils les plus fortunés bénéficient d’un accès facilité aux États-Unis.
La "Gold Card" se veut un instrument d’attractivité économique. Outre le droit à la résidence permanente sur le territoire américain, elle offrirait certains avantages fiscaux, notamment sur les revenus perçus à l’étranger. Selon les autorités, plus de 1.000 cartes auraient déjà été acquises, générant des revenus immédiats à hauteur de 5 milliards de dollars. Le président Trump a souligné que les fonds issus de ce programme serviront à alléger le poids de la dette nationale, aujourd’hui supérieure à 36 500 milliards de dollars.
Une immigration ciblée sur l’investissement
Ce nouveau visa, pensé pour une population à très haut revenu, s’inscrit dans une vision sélective de l’immigration, où la capacité d’investissement prime sur d’autres critères. L’administration américaine y voit un levier financier efficace pour renforcer l’économie nationale sans recourir à l’endettement ou à l’impôt.Si le programme séduit par son potentiel économique, plusieurs voix expriment des réserves. Certains experts mettent en question l’équité fiscale de ce système, d’autant plus que les détenteurs de la "Gold Card" pourraient être partiellement exemptés d’impôts, contrairement aux citoyens américains. D’autres observateurs notent que ce modèle renforce une logique de hiérarchisation de l’immigration, où seuls les profils les plus fortunés bénéficient d’un accès facilité aux États-Unis.
BREAKING: President Trump Reveals $5 Million Gold Card While Flying Aboard Air Force One pic.twitter.com/TlQVsivmkS
— The White House (@WhiteHouse) April 3, 2025