L’attaque s’est produite le mercredi dans le centre de Washington D.C., à proximité immédiate de la Maison-Blanche. Deux membres de la Garde nationale, chargés d’une mission de sécurité, ont été pris pour cible par un homme armé. Le tireur présumé a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, 29 ans, un ressortissant afghan entré aux États-Unis en 2021 dans le cadre du programme de réinstallation "Operation Allies Welcome", mis en place après le retrait des forces américaines d’Afghanistan. Un document gouvernemental indique qu’il avait obtenu l’asile en 2025.
Sarah Beckstrom, l’une des deux militaires, âgée de 20 ans, est décédée le lendemain des suites de ses blessures. Son collègue, Andrew Wolfe, 24 ans, reste dans un état critique. Le suspect, blessé lors de son interpellation, est hospitalisé et fait face à plusieurs chefs d’accusation. Le Département de la Sécurité intérieure américain a confirmé qu’il avait d’abord été admis aux États-Unis sous un statut humanitaire avant de déposer une demande d’asile en 2024, approuvée cette année.
Quelques heures après l’annonce du décès de Beckstrom, le président Donald Trump a diffusé un long message sur sa plateforme Truth Social, dans lequel il déclare vouloir « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde ». Il y détaille une série de mesures destinées à remodeler en profondeur la politique migratoire américaine. Le président promet notamment d’annuler les admissions accordées sous Joe Biden, de supprimer l’accès aux aides et subventions fédérales pour les non-citoyens, de dénaturaliser les migrants considérés comme menaçant la “tranquillité intérieure” et d’expulser tout étranger jugé “fardeau public”, “risque pour la sécurité” ou “incompatible avec la civilisation occidentale”.
Trump fait également référence à ce qu’il appelle la “reverse migration”, une approche consistant à renvoyer des étrangers présents sur le territoire américain, y compris ceux installés légalement. Il affirme que seule une réduction massive des populations immigrées illégales ou “problématiques” permettrait, selon lui, de “corriger la situation”.
Dans la foulée des annonces présidentielles, plusieurs décisions administratives ont été officiellement prises. Le Service américain de la citoyenneté et de l’immigration (USCIS) a déclaré que toutes les demandes d’immigration déposées par des ressortissants afghans étaient désormais “suspendues indéfiniment”, le temps de réexaminer les protocoles de sécurité et les procédures de vérification. Le Département de la Sécurité intérieure a par ailleurs engagé un réexamen complet des dossiers d’asile approuvés sous l’administration Biden, y compris les cartes de résidence délivrées à des ressortissants de 19 pays considérés comme sensibles, dont l’Afghanistan, Haïti, l’Iran et le Venezuela.
Les autorités soulignent que l’enquête visant à déterminer les motivations du suspect est toujours en cours et qu’aucun élément ne permet, pour l’instant, d’établir un lien entre l’attaque et une organisation terroriste. Mais l’incident a rapidement pris une dimension politique majeure. Trump affirme que des “centaines de milliers” d’Afghans auraient été admis aux États-Unis sans vérification suffisante lors de l’évacuation de 2021, une affirmation contestée par les organisations engagées dans le soutien aux réfugiés. L’association AfghanEvac a condamné l’attaque, tout en appelant à ne pas généraliser ni stigmatiser la communauté afghane, rappelant que les procédures de contrôle auxquelles elle est soumise font partie des plus strictes imposées à une population immigrante.
Sarah Beckstrom, l’une des deux militaires, âgée de 20 ans, est décédée le lendemain des suites de ses blessures. Son collègue, Andrew Wolfe, 24 ans, reste dans un état critique. Le suspect, blessé lors de son interpellation, est hospitalisé et fait face à plusieurs chefs d’accusation. Le Département de la Sécurité intérieure américain a confirmé qu’il avait d’abord été admis aux États-Unis sous un statut humanitaire avant de déposer une demande d’asile en 2024, approuvée cette année.
Quelques heures après l’annonce du décès de Beckstrom, le président Donald Trump a diffusé un long message sur sa plateforme Truth Social, dans lequel il déclare vouloir « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde ». Il y détaille une série de mesures destinées à remodeler en profondeur la politique migratoire américaine. Le président promet notamment d’annuler les admissions accordées sous Joe Biden, de supprimer l’accès aux aides et subventions fédérales pour les non-citoyens, de dénaturaliser les migrants considérés comme menaçant la “tranquillité intérieure” et d’expulser tout étranger jugé “fardeau public”, “risque pour la sécurité” ou “incompatible avec la civilisation occidentale”.
Trump fait également référence à ce qu’il appelle la “reverse migration”, une approche consistant à renvoyer des étrangers présents sur le territoire américain, y compris ceux installés légalement. Il affirme que seule une réduction massive des populations immigrées illégales ou “problématiques” permettrait, selon lui, de “corriger la situation”.
Dans la foulée des annonces présidentielles, plusieurs décisions administratives ont été officiellement prises. Le Service américain de la citoyenneté et de l’immigration (USCIS) a déclaré que toutes les demandes d’immigration déposées par des ressortissants afghans étaient désormais “suspendues indéfiniment”, le temps de réexaminer les protocoles de sécurité et les procédures de vérification. Le Département de la Sécurité intérieure a par ailleurs engagé un réexamen complet des dossiers d’asile approuvés sous l’administration Biden, y compris les cartes de résidence délivrées à des ressortissants de 19 pays considérés comme sensibles, dont l’Afghanistan, Haïti, l’Iran et le Venezuela.
Les autorités soulignent que l’enquête visant à déterminer les motivations du suspect est toujours en cours et qu’aucun élément ne permet, pour l’instant, d’établir un lien entre l’attaque et une organisation terroriste. Mais l’incident a rapidement pris une dimension politique majeure. Trump affirme que des “centaines de milliers” d’Afghans auraient été admis aux États-Unis sans vérification suffisante lors de l’évacuation de 2021, une affirmation contestée par les organisations engagées dans le soutien aux réfugiés. L’association AfghanEvac a condamné l’attaque, tout en appelant à ne pas généraliser ni stigmatiser la communauté afghane, rappelant que les procédures de contrôle auxquelles elle est soumise font partie des plus strictes imposées à une population immigrante.
