Pouvoir saisir une tasse, déplacer un objet ou encore écrire sur un ordinateur uniquement par la pensée. Ce qui relevait de la science-fiction devient plus concret grâce à une équipe de chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Dans un communiqué publié le 1er septembre 2025, l’école d’ingénierie Samueli annonce avoir testé avec succès une interface cerveau-machine non invasive assistée par intelligence artificielle.
Le principe est simple à décrire, mais révolutionnaire à mettre en œuvre. Les participants portent un casque d’électroencéphalographie qui capte l’activité électrique du cerveau. Des algorithmes transforment ces signaux en commandes, pendant qu’une caméra équipée d’IA interprète la scène et devine l’intention réelle de l’utilisateur. L’IA agit ici comme un copilote, elle aide à corriger et à affiner les gestes et rend la tâche plus rapide et plus précise.
Lors des essais, quatre volontaires ont été recrutés, dont une personne paralysée de la taille aux pieds. Tous ont dû déplacer un curseur sur un écran puis utiliser un bras robotisé pour déplacer quatre blocs sur une table. Le résultat est frappant, le participant paralysé n’a pas pu réaliser l’exercice seul mais, avec l’aide de l’IA, il a réussi en un peu plus de six minutes.
“Nous voulons offrir une autonomie partagée aux personnes atteintes de paralysie”, explique Jonathan Kao, professeur associé à l’UCLA et responsable de l’étude. “L’IA permet d’éviter le recours à la neurochirurgie lourde exigée par les implants cérébraux, tout en augmentant la précision et la rapidité des gestes.”
Cette approche diffère des interfaces implantées directement dans le cerveau, testées depuis plus de vingt ans mais limitées par leur coût et les risques médicaux. Ici, pas besoin d’opération : un simple casque portable suffit.
Les chercheurs, dont Jonathan Kao et son doctorant Johannes Lee, envisagent maintenant d’améliorer la vitesse et la finesse des mouvements du bras robotisé, et d’entraîner l’IA sur des bases de données plus larges pour lui permettre d’accompagner des tâches plus complexes. Une étape qui rapproche encore un peu plus les personnes privées de mobilité d’un quotidien véritablement autonome.
Le principe est simple à décrire, mais révolutionnaire à mettre en œuvre. Les participants portent un casque d’électroencéphalographie qui capte l’activité électrique du cerveau. Des algorithmes transforment ces signaux en commandes, pendant qu’une caméra équipée d’IA interprète la scène et devine l’intention réelle de l’utilisateur. L’IA agit ici comme un copilote, elle aide à corriger et à affiner les gestes et rend la tâche plus rapide et plus précise.
Lors des essais, quatre volontaires ont été recrutés, dont une personne paralysée de la taille aux pieds. Tous ont dû déplacer un curseur sur un écran puis utiliser un bras robotisé pour déplacer quatre blocs sur une table. Le résultat est frappant, le participant paralysé n’a pas pu réaliser l’exercice seul mais, avec l’aide de l’IA, il a réussi en un peu plus de six minutes.
“Nous voulons offrir une autonomie partagée aux personnes atteintes de paralysie”, explique Jonathan Kao, professeur associé à l’UCLA et responsable de l’étude. “L’IA permet d’éviter le recours à la neurochirurgie lourde exigée par les implants cérébraux, tout en augmentant la précision et la rapidité des gestes.”
Cette approche diffère des interfaces implantées directement dans le cerveau, testées depuis plus de vingt ans mais limitées par leur coût et les risques médicaux. Ici, pas besoin d’opération : un simple casque portable suffit.
Les chercheurs, dont Jonathan Kao et son doctorant Johannes Lee, envisagent maintenant d’améliorer la vitesse et la finesse des mouvements du bras robotisé, et d’entraîner l’IA sur des bases de données plus larges pour lui permettre d’accompagner des tâches plus complexes. Une étape qui rapproche encore un peu plus les personnes privées de mobilité d’un quotidien véritablement autonome.
