Le Maroc semble s’imposer comme un acteur central et respecté dans la région du Maghreb aux yeux de l’opinion française. Avec 68% d’opinions favorables, il surclasse ses voisins, notamment l’Algérie, perçue positivement par seulement 29% des sondés. La Tunisie, quant à elle, recueille 60% d’opinions favorables.
La question du Sahara, épine dorsale de la politique étrangère marocaine, se trouve au cœur des perceptions françaises. Le soutien des Français à la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur ce territoire dépasse les clivages politiques : 75% des sympathisants de la majorité présidentielle et 73% de ceux des partis de droite partagent cette position. Ce consensus reflète une diplomatie marocaine jugée efficace, articulée autour de partenariats économiques stratégiques et d’une image de stabilité régionale.
Cette perception positive est à inscrire dans la dynamique créée par la visite d’État effectuée par le Président français Emmanuel Macron au Maroc du lundi 28 au mercredi 30 octobre 2024 au cours de laquelle il était accompagné d’une délégation française importante. Cette visite s’était soldée pour rappel par la signature d’accords importants qui dépassent les 10 milliards d’euros. Des accords qui vont impacter l’économie et les citoyens des deux pays.
La question du Sahara, épine dorsale de la politique étrangère marocaine, se trouve au cœur des perceptions françaises. Le soutien des Français à la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur ce territoire dépasse les clivages politiques : 75% des sympathisants de la majorité présidentielle et 73% de ceux des partis de droite partagent cette position. Ce consensus reflète une diplomatie marocaine jugée efficace, articulée autour de partenariats économiques stratégiques et d’une image de stabilité régionale.
Cette perception positive est à inscrire dans la dynamique créée par la visite d’État effectuée par le Président français Emmanuel Macron au Maroc du lundi 28 au mercredi 30 octobre 2024 au cours de laquelle il était accompagné d’une délégation française importante. Cette visite s’était soldée pour rappel par la signature d’accords importants qui dépassent les 10 milliards d’euros. Des accords qui vont impacter l’économie et les citoyens des deux pays.
L’Algérie en perte de vitesse ?
Le contraste avec l’Algérie est saisissant. Alors que les relations franco-algériennes continuent d’être marquées par des tensions historiques et politiques, les Français semblent réticents à accorder un soutien privilégié à ce pays. 67% des sondés souhaitent réduire l’aide au développement accordée à l’Algérie. Une majorité est favorable à la remise en cause de l’accord de 1968, qui facilite les conditions de regroupement familial et de création d’entreprises pour les Algériens en France. Pour le Maroc, ces résultats constituent un atout stratégique. Alors que le Sahara demeure «le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international», l’image favorable dont il jouit auprès des Français pourrait alimenter une stratégie diplomatique au service des intérêts des deux pays qui vivent un moment d’entente marqué par une convergence de vues jamais égalée.