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Mardi 21 Mai 2024
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830 centres de santé de proximité nouvelle génération à partir de décembre

Le nombre de centres de santé de proximité de nouvelle génération sera porté à 830 à partir du mois prochain, et 400 autres seront opérationnels d'ici le premier trimestre 2024. C'est ce qu'a déclaré le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, dans son intervention devant les membres de la Chambre des représentants sur les efforts déployés par le gouvernement pour garantir l'égalité d'accès aux services de santé pour tous les citoyens.

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Dans le souci de rapprocher les services de santé des citoyens et d'en assurer la qualité, et après la réfection de 390 centres de santé de proximité, ce nombre sera porté à 830 le mois prochain, ce qui correspond à un taux de réalisation de 59% de l'objectif total de 1.400 centres de santé de proximité de nouvelle génération, a déclaré le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.



Intervenant lundi devant les membres de la Chambre des représentants dans le cadre de la séance plénière consacrée aux questions de politique générale, consacrée aux «orientations stratégiques du système de santé», M. Akhannouch a également fait savoir qu’il était prévu pour le premier trimestre de l'année 2024 que 400 nouveaux centres de cette gamme soient opérationnels, assurant que le gouvernement s'emploie à pourvoir ces centres des ressources humaines et des équipements nécessaires, en leur consacrant un budget annuel de plus de 800 millions de dirhams.

Le Chef du gouvernement a tenu à préciser que la majorité de ces centres sont situés dans les zones rurales et éloignées, par souci de garantir l'égalité entre tous les citoyens et de parvenir à la justice sociale et spatiale en termes d'accès aux services publics fondamentaux pour l'ensemble des familles marocaines. Par ailleurs, poursuit M. Akhannouch, et en traduction de l'attachement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à faire bénéficier les populations rurales des réformes engagées pour consolider les fondements de l'État social, le Souverain a présidé le lancement d'un programme d'unités médicales mobiles en faveur des zones rurales, fruit d'efforts conjoints de l'État et d'institutions publiques et privées. Ce programme, comme l'explique M. Akhannouch, vise à répondre aux besoins en services médicaux et à renforcer l'accès aux soins de santé dans les zones rurales, en déployant ces unités mobiles dans les localités difficilement accessibles. Et à ce jour, détaille-t-il, ce sont plus de 50 unités médicales mobiles, équipées de systèmes de télécommunication performants, qui ont été déployées dans quarante provinces, bénéficiaires de ce programme dans une première phase.

1,3 milliard de dirhams pour améliorer l'offre en soins dans les zones touchées par le séisme

Sur un autre registre, le Chef du gouvernement a affirmé que le gouvernement a alloué un budget global de 1,3 milliard de dirhams au titre de l'année 2024 pour assurer les prestations de santé dans les zones touchées par le séisme du 8 septembre, en construisant et en développant un ensemble d'hôpitaux et de centres médicaux, qui permettront de disposer de 665 lits d'hospitalisation.

5.500 nouveaux postes budgétaires pour le ministère de la Santé

À propos des ressources humaines, M. Akhannouch a rappelé que le gouvernement avait signé un accord-cadre visant à augmenter leurs effectifs dans le secteur de la santé et à réformer le système de formation et de formation continue, dans le but de réduire le déficit existant en cadres médicaux et en professionnels de la santé. Il a dans ce sens fait part de l'objectif de porter le nombre de personnels soignants à plus de 90.000 en 2025, afin de franchir le seuil de 24 professionnels de santé pour 10.000 habitants (recommandé par l'Organisation mondiale de la santé), et de le faire évoluer vers 45 professionnels pour 10.000 habitants d'ici à 2030.
En outre, M. Akhanouch a fait savoir que 5.500 nouveaux postes budgétaires seront créés dans le cadre de la loi de Finances de 2024 pour accompagner le ministère de la Santé et de la Protection sociale et couvrir ses besoins en ressources humaines, notamment en personnel médical et paramédical, soulignant que le gouvernement aura ainsi créé 16.500 postes budgétaires dans ce secteur depuis son accession aux responsabilités.

De plus, a-t-il poursuivi, le gouvernement veille à développer la formation en médecine en ouvrant trois nouvelles Facultés de médecine et de pharmacie et trois Centres hospitaliers universitaires à Errachidia, Béni Mellal et Guelmim. D'autre part, M. Akhannouch s'est réjoui d'annoncer que le gouvernement a réussi à relever la capacité d'accueil des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé de 4.000 places lors de la dernière saison académique à 6.200 cette année. Il s'est également félicité d'avoir pu augmenter la capacité des centres de formation professionnelle des métiers de la santé de 680 places l'année dernière à 770 cette année.

Sur un autre volet, M. Akhannouch a annoncé que le gouvernement œuvrait à instaurer un nouveau système de formation pour les nouveaux étudiants en médecine afin de les former à la médecine de famille, par le biais d'un programme pédagogique spécial. Le gouvernement se chargera également de dispenser aux médecins des secteurs public et privé une formation en médecine de famille au moyen d'un programme de formation national. L'objectif étant, selon lui, de maîtriser les circuits de soins et d'assurer la fluidité des prises en charge grâce à la nouvelle architecture des groupements territoriaux de santé.
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