Le ministre de l’Intérieur a déclaré que la distribution des aides, en particulier durant les occasions religieuses, ne saurait devenir un outil au service d’intérêts étriqués ou contraires à la loi. M. Laftit a ainsi assuré que son département n’hésiterait pas à appliquer les dispositions légales en vigueur à l’encontre de toute tentative d’exploitation de la vulnérabilité sociale à des fins électoralistes. «Le cadre juridique vise à garantir l’intégrité et la noblesse de l’action solidaire et à prémunir les bénéficiaires contre toute instrumentalisation», a-t-il rappelé.
Une réponse à une question sur les aides à visée électorale
La mise au point de M. Laftit intervient en réponse à une question écrite posée par le député Mohamed Ouzzine (groupe Mouvement populaire), qui a tenu à dire son inquiétude face aux aides étrangères distribuées à des fins électoralistes à l’occasion de fêtes religieuses. Le ministre a rappelé que la loi 18.18, et ses décrets d’application, encadraient désormais rigoureusement l’action caritative dans le Royaume.
M. Laftit a également précisé que cette loi, entrée en vigueur, a été élaborée conformément aux Hautes Instructions Royales. Ces dernières encouragent la simplification des procédures relatives aux opération de don et de bénévolat, dans l’objectif de renforcer l’efficacité des actions de solidarité, tout en assurant la protection des ressources mobilisées contre tout usage abusif. Par ailleurs, le cadre légal fixe des modalités claires pour la déclaration, la collecte et la distribution des aides. Il impose aussi le contrôle des comptes y afférents, afin d’assurer que les aides arrivent à leurs destinataires dans un cadre transparent et conforme aux règles.
M. Laftit a également précisé que cette loi, entrée en vigueur, a été élaborée conformément aux Hautes Instructions Royales. Ces dernières encouragent la simplification des procédures relatives aux opération de don et de bénévolat, dans l’objectif de renforcer l’efficacité des actions de solidarité, tout en assurant la protection des ressources mobilisées contre tout usage abusif. Par ailleurs, le cadre légal fixe des modalités claires pour la déclaration, la collecte et la distribution des aides. Il impose aussi le contrôle des comptes y afférents, afin d’assurer que les aides arrivent à leurs destinataires dans un cadre transparent et conforme aux règles.
Les autorités locales en première ligne
Le ministre de l’Intérieur a conclu en affirmant que les autorités territoriales étaient mobilisées pour préserver la finalité solidaire de ces initiatives. En vertu des prérogatives qui leur sont conférées, elles peuvent suspendre, reporter ou interdire toute distribution d’aides susceptible de troubler l’ordre public ou d’être exploitées à des fins autres que leurs objectifs premiers, notamment lors de périodes religieuses sensibles.
