La gouvernance publique marocaine connaît une transformation majeure, comme en témoigne le dernier rapport de l’Institution du Médiateur du Royaume publié au Bulletin officiel n°7364 bis datant du 27 décembre 2024. L’année 2023 marque une évolution importante dans l’histoire de cette institution, avec des indicateurs de performance qui attestent une amélioration substantielle dans le traitement des doléances. Cette évolution reflète une volonté croissante de moderniser l’administration publique et de renforcer la confiance entre l’État et les citoyens.
Le rapport, fruit d’une analyse approfondie de la part du Médiateur, met en lumière des avancées significatives dans plusieurs domaines clés, tout en identifiant les secteurs nécessitant encore des efforts d’amélioration. Cette dynamique positive s’inscrit dans le cadre plus large des réformes administratives engagées par le Royaume.
Le rapport révèle également une répartition démographique intéressante des plaignants : 3.563 dossiers concernent la tranche d’âge active (18-59 ans), tandis que 1.691 émanent de personnes âgées de 60 ans et plus. Fait notable, seules 5 plaintes ont été déposées par des mineurs de moins de 18 ans.
Le document met aussi en lumière des problèmes de coordination entre administrations, conduisant à des décisions contradictoires ou des retards dans l’exécution des décisions. La complexité et le manque de transparence des procédures administratives sont également pointés du doigt comme des obstacles majeurs à l’accès aux droits des citoyens.
Le rapport, fruit d’une analyse approfondie de la part du Médiateur, met en lumière des avancées significatives dans plusieurs domaines clés, tout en identifiant les secteurs nécessitant encore des efforts d’amélioration. Cette dynamique positive s’inscrit dans le cadre plus large des réformes administratives engagées par le Royaume.
Une hausse significative des plaintes traitées et des recommandations exécutées
L’année 2023 a été marquée par une augmentation notable du volume de plaintes traitées par l’Institution du Médiateur. Sur un total de 7.226 plaintes reçues, 5.374 relevaient directement des compétences de l’institution, soit une hausse de 29,78% par rapport à 2022. Cette augmentation significative témoigne d’une confiance accrue des citoyens envers l’institution. «Le taux d’exécution des recommandations a connu une progression remarquable, passant de 25,28 à 81,48%», souligne le rapport. Sur 297 nouvelles recommandations émises, 242 ont été effectivement mises en œuvre, démontrant une amélioration significative de la réactivité des administrations publiques. La durée moyenne de traitement des plaintes a également connu une amélioration notable, passant de 413 jours en 2019 à 210 jours en 2023, soit une réduction de 15,56%. Cette optimisation des délais reflète les efforts de modernisation entrepris.Des disparités géographiques et sectorielles persistantes
Par ailleurs, l’analyse géographique des plaintes révèle des disparités importantes entre zones urbaines et rurales. Les plaintes provenant du milieu urbain dominent largement avec 5.323 dossiers, contre 1.422 pour le milieu rural. Cette différence marquée soulève des questions sur l’accessibilité des services du Médiateur dans les zones rurales. La répartition sectorielle des plaintes met en évidence les domaines les plus problématiques de l’administration publique. L’autre fait marquant est en lien avec les secteurs concernés par les plaintes. À ce propos, le secteur de l’intérieur arrive en tête avec 1.447 plaintes, suivi par celui de la justice avec 1.012 plaintes concernant les demandes d’orientation. Les secteurs de l’économie et des finances (780 plaintes) et de l’éducation nationale (571 plaintes) complètent le tableau des principales préoccupations citoyennes.Le rapport révèle également une répartition démographique intéressante des plaignants : 3.563 dossiers concernent la tranche d’âge active (18-59 ans), tandis que 1.691 émanent de personnes âgées de 60 ans et plus. Fait notable, seules 5 plaintes ont été déposées par des mineurs de moins de 18 ans.
Des dysfonctionnements administratifs à corriger
Le rapport identifie plusieurs dysfonctionnements majeurs nécessitant une attention particulière. Parmi les plus préoccupants figurent le manque de réactivité de certaines administrations, la non-exécution des décisions administratives et la persistance de problèmes récurrents d’une année sur l’autre. Dans le secteur de la justice, les plaintes portent principalement sur la lenteur des procédures judiciaires et l’inefficacité des décisions. Le rapport souligne également des dysfonctionnements importants dans les services municipaux et les communes, où les citoyens déplorent la lenteur des procédures administratives et une mauvaise gestion des affaires locales.Le document met aussi en lumière des problèmes de coordination entre administrations, conduisant à des décisions contradictoires ou des retards dans l’exécution des décisions. La complexité et le manque de transparence des procédures administratives sont également pointés du doigt comme des obstacles majeurs à l’accès aux droits des citoyens.