Le secrétaire général du Rassemblement national des indépendants et Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a défendu avec beaucoup de conviction le bilan de mi-mandat de l’Exécutif, notant que ses réalisations «sont si importantes qu’elles ont déstabilisé certains partis politiques de l’opposition». Intervenant lors du Forum national des élus du RNI, organisée samedi dernier à Agadir, M. Akhannouch a souligné que les résultats des élections législatives de 2021 avaient démontré que les «Marocains voulaient des alliances claires et un gouvernement engagé à réaliser des résultats tangibles sur le terrain», rappelant que son gouvernement «a pu tenir ses engagements et parvenir à des réalisations, malgré des circonstances défavorables, notamment l’avènement de la crise liée à la Covid-19 et ses répercussions, la guerre ukraino-russe, sans oublier la sécheresse qui continue de sévir depuis plus de 3 ans».
Abordant les chantiers et réforme engagés depuis 2021, le haut responsable a évoqué les avancées engrangées dans les secteurs de l’éducation, la santé, l’aide sociale directe, la couverture médicale, l’aide au logement ainsi que la gestion du stress hydrique. Dans la même optique, M. Akhannouch a mis l’accent sur la gestion du séisme d’Al Haouz et la conduite du dialogue social, soulignant qu’à côté de ces chantiers, des défis restent à relever, notamment la promotion de l’emploi et le renforcement de l’économie nationale.
Tout en mettant en avant les réalisations du gouvernement, le RNI a profité du Forum d’Agadir pour répondre à ses détracteurs. Dans ce sens, Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique et président de la Chambre des représentants, a choisi de consacrer une grande partie de son intervention pour répondre à la lettre ouverte adressée par le Parti du progrès et du socialisme (PPS), mercredi dernier, au Chef de gouvernement et dans laquelle le parti de Nabil Benabdallah fustige les lacunes et les dysfonctionnements de l’action du gouvernement.
Persistant dans son attaque contre le chef du PPS, le président de la Chambre des représentants a affirmé que si ce dernier s’était acquitté convenablement de ses missions, il n’aurait pas fait l’objet d’une révocation par la plus haute autorité du pays, pour manquement à ses responsabilités. M. Talbi Alami a en outre déclaré que le rôle principal des partis politiques était la contribution au développement, et non «la lutte pour l’obtention des sièges», estimant que le RNI peut se targuer aujourd’hui d’avoir contribué à changer cette culture, grâce à l’engagement de ses membres «qui ne sont pas restés enfermés dans le passé».
Aziz Akhannouch : le bilan de mi-mandat est une fierté pour le gouvernement et le RNI
À cet égard, le Chef du gouvernement s’est félicité de la relance du dialogue social après plusieurs années d’arrêt, ce qui a permis selon lui de parvenir à un accord «historique qui a pu répondre aux attentes aussi bien des fonctionnaires du secteur public que les salariés du secteur privé». Et d’ajouter que le bilan de mi-mandat constitue une fierté aussi bien pour le gouvernement que pour le parti qui le conduit.Abordant les chantiers et réforme engagés depuis 2021, le haut responsable a évoqué les avancées engrangées dans les secteurs de l’éducation, la santé, l’aide sociale directe, la couverture médicale, l’aide au logement ainsi que la gestion du stress hydrique. Dans la même optique, M. Akhannouch a mis l’accent sur la gestion du séisme d’Al Haouz et la conduite du dialogue social, soulignant qu’à côté de ces chantiers, des défis restent à relever, notamment la promotion de l’emploi et le renforcement de l’économie nationale.
Tout en mettant en avant les réalisations du gouvernement, le RNI a profité du Forum d’Agadir pour répondre à ses détracteurs. Dans ce sens, Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique et président de la Chambre des représentants, a choisi de consacrer une grande partie de son intervention pour répondre à la lettre ouverte adressée par le Parti du progrès et du socialisme (PPS), mercredi dernier, au Chef de gouvernement et dans laquelle le parti de Nabil Benabdallah fustige les lacunes et les dysfonctionnements de l’action du gouvernement.
Rachid Talbi Alami tacle Nabil Benabdallah
M. Talbi Alami a ainsi vivement critiqué la démarche du parti de Nabil Benabdallah, notant que ses observations sont en grande partie «non fondées et manquent d’objectivité et de crédibilité». Le responsable politique a par ailleurs souligné que beaucoup des problèmes et des dysfonctionnements que le PPS tente d’imputer au gouvernement actuel étaient l’héritage de son gouvernement, citant à titre d’exemple le retard dans la construction des barrages, la mauvaise politique adoptée en matière de gestion de l’eau, les dysfonctionnements dans le secteur de la santé ou encore le problème de l’urbanisation au sein des collectivités territoriales.Persistant dans son attaque contre le chef du PPS, le président de la Chambre des représentants a affirmé que si ce dernier s’était acquitté convenablement de ses missions, il n’aurait pas fait l’objet d’une révocation par la plus haute autorité du pays, pour manquement à ses responsabilités. M. Talbi Alami a en outre déclaré que le rôle principal des partis politiques était la contribution au développement, et non «la lutte pour l’obtention des sièges», estimant que le RNI peut se targuer aujourd’hui d’avoir contribué à changer cette culture, grâce à l’engagement de ses membres «qui ne sont pas restés enfermés dans le passé».