Samedi 15 novembre 2025, à Médiouna, dans la région de Casablanca-Settat, Aziz Akhannouch s’est adressé aux militants et responsables du Rassemblement national des indépendants (RNI) lors d’une rencontre qui a rassemblé plus de 3.500 personnes. Cette septième étape du programme «Massar Al-Injazat» (parcours des réalisations) s’est déroulée dans un contexte particulier où le parti au pouvoir cherche à consolider ses acquis et à préparer les prochaines échéances électorales de 2026.
Sur le plan des réalisations sociales, Akhannouch a mis en avant des chiffres significatifs. Plus de quatre millions de familles bénéficient désormais d’un soutien social direct mensuel oscillant entre 500 et 1.200 dirhams, dans le cadre de la mise en œuvre du Chantier Royal de la protection sociale. La généralisation de la couverture médicale constitue, selon lui, une avancée majeure : «Aujourd’hui, nous disposons d’un système unique de protection sanitaire pour tous les Marocains, quelle que soit leur situation professionnelle et sociale». Le responsable gouvernemental a également évoqué les augmentations salariales dont ont bénéficié plus de quatre millions de familles dans les secteurs public, privé et agricole, ainsi que l’accession de 55.000 ménages à la propriété grâce au programme d’aide au logement.
Le responsable gouvernemental a souligné les efforts déployés en matière d’infrastructures et de mobilité urbaine. L’exemple de Casablanca illustre cette transformation : le développement du transport urbain permet désormais à tous les habitants de se déplacer facilement à travers la métropole, créant ainsi une forme de «justice territoriale». Le traitement du dossier de la décharge de Médiouna constitue un exemple concret de cette action locale. «Grâce aux efforts de la maire de la ville, Nabila Rmili, Casablanca deviendra la première ville du Maroc à gérer ses déchets de manière moderne, à travers une usine de transformation des déchets en énergie», a annoncé M. Akhannouch. L’ancienne décharge a été transformée en espace vert de 40 hectares.
Le président du RNI a également présenté le projet de loi de Finances 2026 comme un texte à vocation sociale, répondant aux Orientations Royales. Il prévoit l’accélération du développement territorial, le renforcement de l’État social, l’augmentation du soutien social direct, le maintien du pouvoir d’achat et la stabilisation des prix des produits de base. «Ce projet de loi garantit que le citoyen ne souffre pas financièrement», a résumé M. Akhannouch, soulignant également le soutien apporté aux professionnels du transport et à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable.
Mustafa Baïtas, membre du bureau politique, a défendu la démarche de transparence du gouvernement concernant le nouveau décret relatif aux marchés publics, choisi pour être soumis au débat parlementaire «dans le cadre d’une méthodologie participative de lutte contre la corruption». Nabila Rmili a pour sa part mis en avant la dynamique du parti et son respect des engagements envers les citoyens, présentant l’expérience de Casablanca comme «une expérience réussie dans la mise en œuvre des programmes territoriaux».
Un bilan social qui se veut conséquent
Le Chef du gouvernement a ouvert son intervention en rappelant l’engagement pris lors du congrès régional de Casablanca en 2018. «Nous nous sommes engagés à travailler tous ensemble pour un projet national ambitieux, et nous nous sommes promis de trouver les solutions appropriées aux problèmes prioritaires des citoyens : l’éducation, la santé et l’emploi», a-t-il déclaré, soulignant la continuité de cette vision.Sur le plan des réalisations sociales, Akhannouch a mis en avant des chiffres significatifs. Plus de quatre millions de familles bénéficient désormais d’un soutien social direct mensuel oscillant entre 500 et 1.200 dirhams, dans le cadre de la mise en œuvre du Chantier Royal de la protection sociale. La généralisation de la couverture médicale constitue, selon lui, une avancée majeure : «Aujourd’hui, nous disposons d’un système unique de protection sanitaire pour tous les Marocains, quelle que soit leur situation professionnelle et sociale». Le responsable gouvernemental a également évoqué les augmentations salariales dont ont bénéficié plus de quatre millions de familles dans les secteurs public, privé et agricole, ainsi que l’accession de 55.000 ménages à la propriété grâce au programme d’aide au logement.
Une économie résiliente malgré les contraintes climatiques
Face aux défis posés par sept années consécutives de sécheresse, l’économie nationale maintient une dynamique positive. Le taux de croissance s’établit à 3,8% en 2024, avec une prévision de 4,8% pour 2025. «Cette performance reflète la résilience des secteurs productifs, qui ont créé plus de 213.000 emplois, notamment dans les services, l’industrie et le bâtiment», a expliqué M. Akhannouch. Le Chef du gouvernement a toutefois reconnu les pertes d’emplois dans le secteur agricole, directement impactées par les conditions climatiques défavorables. Pour stimuler la création d’emplois, le gouvernement mise sur le soutien aux petites et moyennes entreprises. La semaine précédant cette rencontre, un programme d’appui aux très petites, petites et moyennes entreprises a été lancé, prévoyant un soutien financier pouvant atteindre 30% de la valeur de l’investissement. «Ces entreprises constituent le cœur battant de l’économie marocaine et sont capables de créer des emplois stables», a insisté le président du RNI.La région de Casablanca-Settat face à ses contradictions
Qualifiée de «cœur battant de l’économie marocaine», la région de Casablanca-Settat présente néanmoins des contrastes marqués. M. Akhannouch n’a pas éludé cette réalité : le taux de chômage y demeure élevé, particulièrement parmi les jeunes. Pour y remédier, le gouvernement a lancé le programme «Tadarouj», destiné à former 100.000 stagiaires annuellement d’ici la fin du mandat gouvernemental, offrant une formation pratique de onze mois permettant aux jeunes d’acquérir rapidement les compétences nécessaires à leur insertion professionnelle.Le responsable gouvernemental a souligné les efforts déployés en matière d’infrastructures et de mobilité urbaine. L’exemple de Casablanca illustre cette transformation : le développement du transport urbain permet désormais à tous les habitants de se déplacer facilement à travers la métropole, créant ainsi une forme de «justice territoriale». Le traitement du dossier de la décharge de Médiouna constitue un exemple concret de cette action locale. «Grâce aux efforts de la maire de la ville, Nabila Rmili, Casablanca deviendra la première ville du Maroc à gérer ses déchets de manière moderne, à travers une usine de transformation des déchets en énergie», a annoncé M. Akhannouch. L’ancienne décharge a été transformée en espace vert de 40 hectares.
La santé, priorité absolue du gouvernement
Le Chef du gouvernement a placé la réforme du secteur de la santé au sommet des priorités gouvernementales. «Nous connaissons tous la situation catastrophique de ce secteur. Nous, au sein du gouvernement, écoutons la voix des citoyens et ressentons leurs souffrances», a-t-il affirmé avec franchise. M. Akhannouch a insisté sur le caractère urgent de cette réforme : «La santé est une question de dignité, et nous sommes clairs : pas de dignité sans santé. La dignité du citoyen commence par garantir son droit d’accès à des services de santé équitables et de qualité». Les Directives Royales concernant l’ouverture de nouveaux hôpitaux universitaires à Rabat, Agadir et prochainement d’un nouveau CHU à Casablanca témoignent de cette orientation stratégique.Le président du RNI a également présenté le projet de loi de Finances 2026 comme un texte à vocation sociale, répondant aux Orientations Royales. Il prévoit l’accélération du développement territorial, le renforcement de l’État social, l’augmentation du soutien social direct, le maintien du pouvoir d’achat et la stabilisation des prix des produits de base. «Ce projet de loi garantit que le citoyen ne souffre pas financièrement», a résumé M. Akhannouch, soulignant également le soutien apporté aux professionnels du transport et à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable.
Des voix convergentes au sein du parti
Plusieurs responsables du RNI ont pris la parole à cette occasion pour appuyer le discours du Chef du gouvernement. Mohammed Boussaïd, coordinateur régional du RNI à Casablanca-Settat, a salué «la victoire de la diplomatie Royale sage» suite à la récente résolution du Conseil de sécurité soutenant la proposition d’autonomie pour le Sahara. Yassine Oukacha, député de Benslimane, a rappelé que M. Akhannouch fut «parmi les premiers acteurs politiques à faire de l’autonomisation des jeunes une priorité au sein du champ politique» dès 2016. Il a confirmé l’ambition du parti pour les échéances de 2026 : consolider sa position de leader sur l’échiquier politique national.Mustafa Baïtas, membre du bureau politique, a défendu la démarche de transparence du gouvernement concernant le nouveau décret relatif aux marchés publics, choisi pour être soumis au débat parlementaire «dans le cadre d’une méthodologie participative de lutte contre la corruption». Nabila Rmili a pour sa part mis en avant la dynamique du parti et son respect des engagements envers les citoyens, présentant l’expérience de Casablanca comme «une expérience réussie dans la mise en œuvre des programmes territoriaux».
