Le Maroc avance à grande vitesse sur la carte mondiale du tourisme. À Casablanca, le 7 novembre, le Groupe Alliances et Rixos Hotels ont officialisé un partenariat majeur qui marque l’entrée de la marque turque dans le Royaume. Trois projets d’envergure, un investissement global de 3 milliards de dirhams et une ambition claire : contribuer à faire du Maroc l’une des destinations les plus attractives de la planète. Plus qu’un simple accord, c’est l’introduction au Maroc d’un modèle hôtelier encore inédit dans le Royaume : le «All-inclusive version Luxe», ou «Palace tout compris», concept phare de la chaîne turque. Une orientation qui intervient au moment où le secteur marocain connaît une accélération historique, avec une demande en montée continue et des ambitions renforcées à l’approche de la Coupe du monde 2030.
Depuis plus de trois décennies, Alliances évolue comme l’un des acteurs les plus influents du développement immobilier et touristique national. Son président-directeur général, Mohamed Alami Lazraq, a résumé l’esprit de cette nouvelle étape : «Depuis plus de trente ans, nous concevons et réalisons des projets structurants au service du développement du Maroc et en Afrique. Aujourd’hui, nous franchissons un nouveau cap avec Rixos Hotels. Ensemble, nous introduisons au Maroc un modèle hôtelier innovant, Une forme d’hospitalité où l’excellence d’un service très haut de gamme rencontre la générosité et l’immersion d’une expérience globale», a-t-il déclaré à l’occasion.
Depuis plus de trois décennies, Alliances évolue comme l’un des acteurs les plus influents du développement immobilier et touristique national. Son président-directeur général, Mohamed Alami Lazraq, a résumé l’esprit de cette nouvelle étape : «Depuis plus de trente ans, nous concevons et réalisons des projets structurants au service du développement du Maroc et en Afrique. Aujourd’hui, nous franchissons un nouveau cap avec Rixos Hotels. Ensemble, nous introduisons au Maroc un modèle hôtelier innovant, Une forme d’hospitalité où l’excellence d’un service très haut de gamme rencontre la générosité et l’immersion d’une expérience globale», a-t-il déclaré à l’occasion.
Trois projets, deux destinations et 2.500 emplois directs
Alliances et Rixos démarrent fort, avec des projets confirmés et d’autres en préparation. La collaboration annoncée ce vendredi porte sur la réalisation de trois projets d’envergure entre Marrakech et Larache, pour un montant global de 3 milliards de dirhams et une livraison d’ici 2029. À elles seules, ces implantations généreront 2.500 emplois directs et plus de 3.000 indirects. Mohamed Alami Lazraq en a détaillé les contours et les ambitions. Le premier chantier concerne un vaste complexe Rixos à Marrakech, développé sur 26 hectares et comprenant plus de 400 chambres ainsi qu’une soixantaine de villas brandées. Le second, également dans la cité ocre, donnera naissance à l’hôtel Aliée Marrakech, un établissement lifestyle luxe doté de 150 chambres et d’une cinquantaine de villas. Le troisième projet, peut-être le plus stratégique, s’implantera à Larache au sein de la station Lixus, avec un hôtel Rixos de 400 chambres qui se veut le point de départ d’une relance complète du site balnéaire.
Larache, pari risqué ou nouvelle locomotive ?
Interrogé par «Le Matin» sur le choix de Lixus, un choix plutôt audacieux, M. Lazraq répond sans détour : «Investir à Lixus n’est pas un risque déraisonnable. Justement, avec notre partenaire, on voit comment reprendre toute la station». Et d’ajouter : «Vous dites que c’est une station moribonde, mais c’est un peu fort. Le site dispose déjà d’un hôtel, d’un golf exceptionnel de 90 hectares. Ce qu’il manquait, c’est une locomotive. Rixos peut apporter cela».
Selon lui, la force du groupe turc tient autant à la qualité hôtelière qu’à la dimension d’animation. «Rixos, ce n’est pas uniquement l’hôtellerie, c’est surtout le all inclusive et l’animation. L’animation, c’est essentiel. C’est le club Med, mais en plus haut de gamme», explique-t-il, affirmant avoir visité lui-même plusieurs complexes du groupe en Turquie ainsi que ses fameux parcs d’attraction baptisés «Land of Legends», devenus des références internationales en matière d’expériences immersives. Ce partenariat promet ainsi d’apporter au Maroc cette culture de l’animation qui, dans les établissements Rixos, attire «comme Tintin, un public de 7 à 77 ans», selon la formule amusée de M. Lazraq.
En effet, Là où les resorts traditionnels s’appuient principalement sur l’hébergement et la restauration, Rixos propose un écosystème complet articulé autour de divertissements spectaculaires, de mise en scène, de festivités, de sport et de bien-être. Le patron d’Alliances évoque par ailleurs l’effet catalyseur attendu du Rixos Lixus pour le marché local. «On a déjà vendu quatre hôtels sur le site. Avec l’arrivée de Rixos, les autres opérateurs vont vouloir construire. Pour créer une destination, il faut un nom. Plus il y a d’hôtels, plus ça marche. Il n’y a pas de concurrence dans l’hôtellerie», affirme-t-il.
Selon lui, la force du groupe turc tient autant à la qualité hôtelière qu’à la dimension d’animation. «Rixos, ce n’est pas uniquement l’hôtellerie, c’est surtout le all inclusive et l’animation. L’animation, c’est essentiel. C’est le club Med, mais en plus haut de gamme», explique-t-il, affirmant avoir visité lui-même plusieurs complexes du groupe en Turquie ainsi que ses fameux parcs d’attraction baptisés «Land of Legends», devenus des références internationales en matière d’expériences immersives. Ce partenariat promet ainsi d’apporter au Maroc cette culture de l’animation qui, dans les établissements Rixos, attire «comme Tintin, un public de 7 à 77 ans», selon la formule amusée de M. Lazraq.
En effet, Là où les resorts traditionnels s’appuient principalement sur l’hébergement et la restauration, Rixos propose un écosystème complet articulé autour de divertissements spectaculaires, de mise en scène, de festivités, de sport et de bien-être. Le patron d’Alliances évoque par ailleurs l’effet catalyseur attendu du Rixos Lixus pour le marché local. «On a déjà vendu quatre hôtels sur le site. Avec l’arrivée de Rixos, les autres opérateurs vont vouloir construire. Pour créer une destination, il faut un nom. Plus il y a d’hôtels, plus ça marche. Il n’y a pas de concurrence dans l’hôtellerie», affirme-t-il.
Convaincre Rixos : le pari réussi d’Alliances
Interrogé par «Le Matin» sur la manière dont le groupe Alliances a réussi à convaincre Rixos de s’implanter au Maroc, Mohamed Alami Lazraq a souligné l’ampleur du travail mené. «Cela fait un an et demi ou deux ans qu’on travaille dans cet objectif. J’avais rencontré il y a longtemps M. Fettah Tamince, le président du groupe Rixos Hotels, et je me suis rendu en Turquie, où j'ai visité ses hôtels. Ensuite, il est venu nous voir. C'est un travail de longue haleine qui a abouti aujourd'hui à ce succès», explique-t-il. Pour le dirigeant, l’arrivée de Rixos représente bien plus qu’une simple ouverture hôtelière. «Croyez-moi, c’est une locomotive pour ce pays ! Le Rixos est incroyable, tout le monde en parle aujourd’hui, tout le monde veut y aller !» insiste-t-il.
Fettah Tamince : «S'il existe un pays fait pour le tourisme, c’est bien le Maroc»
Le fondateur de Rixos Hotels, Fettah Tamince, n’a pas cherché à masquer son enthousiasme devant ce partenariat qu’il dit souhaiter depuis longtemps. «Ça a toujours été un rêve pour moi de faire quelque chose au Maroc, parce que je crois que le pays a le plus grand potentiel pour devenir la destination numéro un au monde, de par sa situation géographique, son histoire et son peuple. S'il existe un pays fait pour le tourisme, c’est bien le Maroc, et je le pense sincèrement», a-t-il affirmé, saluant au passage les investissements réalisés ces dernières années dans les infrastructures et la mise à niveau de l’offre nationale. Il a confirmé que Marrakech accueillerait le premier projet de sa nouvelle marque lifestyle Aliée, une enseigne qu’il présente comme «constructive pour l’industrie hôtelière» et vouée à se déployer rapidement.
Cette ambition n’est pas surprenante lorsqu’on connaît le parcours de cet acteur mondial du luxe expérientiel. Fondé en 2000 par Fettah Tamince et intégré au groupe Accor, Rixos possède déjà 45 hôtels répartis dans neuf pays, totalisant 16.600 chambres. Le groupe s’impose comme une référence internationale du «all-inclusive, all-exclusive», un modèle qui réinvente le luxe immersif en combinant excellence hôtelière, services premium et expériences globales uniques.
Cette ambition n’est pas surprenante lorsqu’on connaît le parcours de cet acteur mondial du luxe expérientiel. Fondé en 2000 par Fettah Tamince et intégré au groupe Accor, Rixos possède déjà 45 hôtels répartis dans neuf pays, totalisant 16.600 chambres. Le groupe s’impose comme une référence internationale du «all-inclusive, all-exclusive», un modèle qui réinvente le luxe immersif en combinant excellence hôtelière, services premium et expériences globales uniques.
Fatim-Zahra Ammor : un investissement qui respecte le principe d’équité territoriale
Si les nouveaux projets au Maroc représentent une ambition touristique, ils incarnent aussi un engagement économique. Pour la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, cette dynamique s’inscrit parfaitement dans la vision nationale portée par la feuille de route lancée en 2023. Elle a d’ailleurs profité de cette cérémonie pour dévoiler un chiffre encore confidentiel. «Vous ne le savez pas encore, mais le Maroc a accueilli 16,6 millions de touristes à fin octobre, en progression de 14% par rapport à 2024», annonce-t-elle.
Une annonce forte, qui plante le décor. Le partenariat signé ce vendredi entre Alliances et Rixos s’inscrit ainsi dans un momentum inédit pour le secteur. Le Royaume occupe désormais la 13e place mondiale parmi les destinations les plus dynamiques selon ONU Tourisme, et a créé 43.000 nouveaux lits depuis 2023.
Pour la ministre, ce projet coche toutes les cases d’une dynamique nationale assumée : une synergie Maroc-international, combinant expertise locale et savoir-faire mondial, un investissement massif, qui mobilise à lui seul 1,5 milliard de dirhams du côté d’Alliances et générera des milliers d’emplois directs et indirects et un modèle hôtelier innovant, aligné sur les standards du très haut de gamme. Et surtout, une dimension territoriale assumée. «Cet investissement respecte notre principe d’équité territoriale... il concerne Marrakech, mais aussi Larache. L’ouverture du Rixos à Larache sera un catalyseur pour le développement de la station Lixus», a insisté la ministre.
Au-delà des annonces, un message s’est imposé tout au long de la cérémonie : ce partenariat n’est pas ponctuel, mais s’inscrit dans une vision long terme. D'autres implantations sont déjà à l’étude dans plusieurs régions du Royaume. «Ensemble, nous bâtissons au Maroc, pour le Maroc et pour les générations à venir», a conclu Mohamed Alami Lazraq, propos partagés en écho par les partenaires présents.
Une annonce forte, qui plante le décor. Le partenariat signé ce vendredi entre Alliances et Rixos s’inscrit ainsi dans un momentum inédit pour le secteur. Le Royaume occupe désormais la 13e place mondiale parmi les destinations les plus dynamiques selon ONU Tourisme, et a créé 43.000 nouveaux lits depuis 2023.
Pour la ministre, ce projet coche toutes les cases d’une dynamique nationale assumée : une synergie Maroc-international, combinant expertise locale et savoir-faire mondial, un investissement massif, qui mobilise à lui seul 1,5 milliard de dirhams du côté d’Alliances et générera des milliers d’emplois directs et indirects et un modèle hôtelier innovant, aligné sur les standards du très haut de gamme. Et surtout, une dimension territoriale assumée. «Cet investissement respecte notre principe d’équité territoriale... il concerne Marrakech, mais aussi Larache. L’ouverture du Rixos à Larache sera un catalyseur pour le développement de la station Lixus», a insisté la ministre.
Au-delà des annonces, un message s’est imposé tout au long de la cérémonie : ce partenariat n’est pas ponctuel, mais s’inscrit dans une vision long terme. D'autres implantations sont déjà à l’étude dans plusieurs régions du Royaume. «Ensemble, nous bâtissons au Maroc, pour le Maroc et pour les générations à venir», a conclu Mohamed Alami Lazraq, propos partagés en écho par les partenaires présents.
