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Allianz Maroc réaffirme son engagement à accompagner les chantiers du Royaume

Réunis à Rabat pour leur séminaire annuel, les dirigeants, partenaires et experts d'Allianz Maroc ont échangé sur les perspectives économiques du pays à l'horizon 2030. Cette rencontre a été rythmée par les interventions du top management d'Allianz dressant un bilan très positif de 2023, l'analyse sans concessions de Lahcen Haddad sur les fragilités de l'économie marocaine et deux panels consacrés aux enjeux géopolitiques et à l'innovation digitale. Ce conclave de haute volée a permis à Allianz de réaffirmer son engagement aux côtés des acteurs économiques et sa mobilisation en faveur de l'émergence du Royaume.

Réunis vendredi dernier à Rabat, les dirigeants, les courtiers et partenaires d'Allianz Maroc ainsi que des experts de divers horizons ont fêté la performance de la compagnie, évoqué ses ambitions et son engagement à accompagner les grands chantiers du Royaume. Lors d'un séminaire placé sous le thème «Maroc 2030 : trajectoire d'émergence dans un monde en mutation», ils ont également pu échanger sur les perspectives de développement aux plans national et international et sur les opportunités et les contraintes que génère l’évolution de l’environnement mondial.

Cet événement a notamment été l'occasion pour la compagnie de célébrer ses bons résultats de 2023, comme l'a souligné Fahd Mokdad, directeur distribution & partenariats d’Allianz et membre du comité exécutif. «Nous sommes ici pour célébrer la réussite d'Allianz et les bons résultats qu’elle a réalisés en 2023», a-t-il déclaré devant les participants. D’ailleurs, ce séminaire a connu quatre moments phares.

Allianz affiche sa confiance après une belle année 2023

Le premier moment a été marqué par les exposés du staff dirigeant qui a souligné les bons résultats de la compagnie, ses relations avec ses partenaires et sa contribution au développement du secteur. Fidèle au son slogan, «un Partenaire de confiance engagé», l'assureur a tenu à réaffirmer l’engagement de l’assurance auprès de ses partenaires. «Nous sommes plus engagés à être à votre service et vous accompagner dans vos projets de développement», a affirmé M. Mokdad. Il a rappelé les «belles réalisations» du groupe en 2023 et promis de «maintenir la même orientation» en 2024, en continuant à améliorer la qualité du service et à «tisser des partenariats» durables avec les courtiers.

Abderrahim Dbich, directeur général d’Allianz Maroc, a quant à lui souligné que ce premier séminaire annuel visait à «célébrer les succès de l’année 2023 qui ont été possibles grâce à votre collaboration : partenaires et courtiers». Il a salué des «partenariats que nous accompagnons depuis plus d’une décennie» et qui permettent d'envisager l'avenir «avec plus de confiance». L'assureur entend rester un «partenaire engagé» et une «référence en matière de qualité de service». M. Dbich a rappelé que les équipes se mobilisaient pour «rehausser la qualité du service et innover pour créer la différence sur le marché». Il a cité les innovations d'Allianz qui a décroché le titre de «meilleur assureur pour les clients automobile» en 2023 et la mise en place de nouveaux «processus clés».
L'assureur compte aller plus loin, notamment avec «la mise en place d’une expérience client en matière de santé inédite et la refonte du traitement des accidents du travail». L'objectif est de «mieux gérer les situations de crise et de détresse» des accidentés et d'assurer «une prise en charge fluide». Le thème de la journée, «Maroc 2030», reflète les ambitions du pays, avec de nombreux «chantiers structurants» et réformes en cours. M. Dbich a ainsi évoqué les secteurs prioritaires (énergie, alimentation, eau), les infrastructures ou encore l'organisation de la Coupe du monde. Autant d'éléments qui feront du Maroc «un pôle de développement». Allianz Maroc entend «saisir l’occasion de cette lancée» et «accompagner les acteurs» de ce développement.



Ainane Abboudi, directeur marché entreprise à Allianz Maroc a, de son côté, confirmé que «Allianz s’inscrit déjà dans cette trajectoire de succès avec l’année 2023 qui a été une bonne année avec de belles performances». Selon lui, «l’année 2024 s’annonce aussi très bonne» et la compagnie est «à l’aise par rapport à notre plan d’action». L'objectif est de «continuer à aller dans ce sens pour de belles réalisations». Avec l'organisation de la Coupe du monde, M. Abboudi estime que Allianz doit accompagner les projets d'infrastructures qui seront réalisés, en termes de «sécurisation» et d'«assurance». Il a cité des secteurs clés où Allianz dispose d'avances sur les concurrents» et de «produits adaptés». Concernant le segment des PME, l'assureur vise à «doubler le chiffre d’affaires d’ici 2026». Pour y parvenir, il compte sur «la refonte du système d’information» et des produits dédiés à ce marché prometteur.

Lahcen Haddad pointe les fragilités structurelles du Maroc

Le deuxième moment phare de ce conclave a porté sur le thème «Le Maroc de 2030, vision, opportunités et défis, le nouveau modèle de développement en marche». Dans ce sens, l’ancien ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, a présenté en tant qu’auteur, homme de Lettres, expert auprès d’organisations internationales en développement et intelligence économique, les perspectives économiques mondiales et nationales. Selon M. Haddad, l'économie mondiale fait preuve de résilience, malgré des vulnérabilités persistantes. Selon lui, quatre scénarios sont envisageables d'ici 2030 : une répétition des performances 2000-2020, un retour au contexte des années 1970, une «décennie perdue» de stagnation ou une accélération de la productivité portée par l'IA.
En ce qui concerne le Maroc, en dépit d'une certaine résilience, des fragilités demeurent, affirme l’expert en intelligence économique : faiblesse des entreprises, timidité du capital national, précarité de l'emploi... Et de préciser que des réformes d'envergure ont été conduites, mais leur impact sur les citoyens reste mitigé. M. Haddad a listé 8 «ratages», mettant l'accent notamment sur la lutte contre l'analphabétisme ou la régionalisation qui n'a pas été très fructueuse, avec seulement 58% du PIB provenant de trois régions, ou le capital national qui souffre de fragilité avec une contribution à l'effort national qui ne dépasse pas les 15%...

Les enjeux géopolitiques au cœur des préoccupations

Le troisième moment phare du séminaire a été incarné par le panel consacré à la «Géopolitique, histoire et culture» qui a connu les interventions de Youssef Hindi, écrivain et géopolitologue, Anas Abdoun, analyste senior MENA, et Driss Jaydane, écrivain et enseignant. Dans ce cadre, Youssef Hindi a relevé que le monde évoluait vers un ordre multipolaire avec l'émergence de nouvelles puissances, générant des tensions. Dans ce contexte, les assureurs doivent développer une veille géopolitique pour anticiper les risques et proposer des produits adaptés.
Pour sa part, Driss Jaydane a insisté sur l'importance du «fondement culturel marocain» et de la capacité du pays à «aller puiser dans ses strates historiques». La culture doit devenir une «ressource» pour relever les défis actuels. Le Maroc possède les ressources pour réussir sa transition politique, technologique et sociétale. Anas Abdoun a, lui, souligné les opportunités géopolitiques pour le Maroc, citant les succès industriels et énergétiques. Le gazoduc Nigeria-Maroc positionne ainsi le Royaume face à une Égypte en souffrance économique, a-t-il indiqué.

L'innovation digitale, un incontournable pour le Maroc

Le dernier moment phare de ce séminaire a été le panel dédié à «l'innovation comme catalyseur pour le développement», avec les interventions d'Amal El Fallah Serghouchni, présidente exécutive du Centre international d’intelligence artificielle du Maroc, Ai movement-UM6P, Nabil Haffad, expert en transformation numérique et en management de l’expérience client, et Amine Hazzaz, président d'un accélérateur de startups et président de la Fédération écosystème startups du Maroc.

Ainsi, Amal El Fallah Serghouchni a souligné qu’en matière de numérique et d’IA, le Maroc doit passer de l'annonce des objectifs à leur mise en œuvre concrète. Elle a également présenté les apports de l'intelligence artificielle pour les assurances : évaluation des risques, relation client, détection des fraudes... Nabil Haffad a insisté de son côté sur la nécessité de changer les mentalités et d'adopter une culture de l'innovation, avec prise de risque et volonté d'investir. L'IA requiert une approche responsable, a-t-il insisté. Amine Hazzaz a, lui, appelé le Maroc à saisir le «train de l'IA» et donner leur place aux startups. Car selon lui, le leadership technologique et économique des prochaines décennies en dépendra. «Le Royaume a des talents, mais doit investir massivement dans ce domaine stratégique», a-t-il plaidé. En définitive, l’ensemble des intervenants a souligné l’importance d’une stratégie ambitieuse pour positionner le Maroc dans la nouvelle économie de l'innovation et de l'IA. Allianz Maroc, de par son expérience internationale, entend accompagner cette dynamique d'open innovation et de transformation numérique au service du développement.
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