Mettant en relief le caractère stratégique du périmètre d’intervention de l’AIFS, qui englobe plus de 1.000 universités et académies scientifiques sur tous les continents, le Conseiller de S.M. le Roi, André Azoulay a souligné «le poids déterminant des pays du Sud dans cet espace, qui aspire à une francophonie plurielle, à l’écoute des potentiels et des attentes des générations montantes, soucieuses de transformer la culture et la langue qu’ils ont en partage en leviers d’optimisation et de mutualisation, ouvrant ainsi de nouveaux horizons à la francophonie scientifique, qui reste marginalisée s’agissant de sa place et de sa visibilité référentielle dans l’univers des publications reconnues et indexées, qui font autorité dans le monde de la recherche et de la science».
«Les défis sont nombreux», a ajouté M. Azoulay pour conclure, «mais ils ont fait écho ici à Essaouira, grâce aux atouts incarnés par une francophonie de la science et de la recherche plurielle, forte de sa jeunesse et de ses ambitions qui trouvera désormais au Maroc et auprès de l’AIFS, qui y a élu domicile, les promesses d’un partenariat soucieux de valoriser la richesse et la diversité d’une francophonie scientifique en mouvement».Tenue dans l'espace emblématique «Bayt Dakira», la première session du conseil d'administration de l'AIFS, nouvelle structure pilotée par l'AUF, a été consacrée à l'adoption des statuts fondateurs de cette institution inaugurée en 2023 et dont le siège est établi à Rabat. Cette réunion a rassemblé une trentaine de membres du conseil d'administration, parmi lesquels figuraient des experts, des professeurs et des universitaires de renom, venus des quatre coins du globe. En parallèle, un colloque international sur la mobilité des jeunes chercheurs a été organisé afin de discuter des enjeux liés à l'accès aux opportunités de mobilité académique, à la coopération scientifique et aux défis associés aux obstacles administratifs, financiers et logistiques.