Les 20 et 21 décembre 2024, la deuxième édition des Assises nationales de la régionalisation avancée se tient à Tanger sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avec pour thème «La régionalisation avancée, entre les défis d’aujourd’hui et de demain». Cet événement majeur marque une étape cruciale dans la mise en œuvre de la régionalisation avancée, en tant que réforme institutionnelle et stratégique pour renforcer le développement territorial du Royaume. Ces Assises, qui se distinguent par la présence de plus de 1.500 participants et 160 invités internationaux, avec plus de 45.000 participants à distance, se présentent comme un moment clé pour évaluer les avancées réalisées et identifier les défis à relever pour assurer une meilleure gestion des territoires à travers le pays.
Après le message Royal, lu par le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, et qui a appelé à l’accélération de la mise en œuvre de ce chantier stratégique, des personnalités influentes ont également mis l’accent sur l’importance de l’opérationnalisation de la régionalisation avancée. La présidente de l’Association des régions du Maroc (ARM), Mbarka Bouaïda, a insisté sur le rôle fondamental des régions dans la création de richesse et la promotion du développement intégré. Elle a souligné que les régions devaient pleinement assumer leurs missions, gérer leurs propres affaires et exercer leurs prérogatives de manière optimale. Ce cadre est en cohérence avec les recommandations du nouveau modèle de développement, qui place la déconcentration administrative et la régionalisation avancée en tant que piliers essentiels pour répondre aux attentes de la société et relever les défis actuels et futurs.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis la tenue des premières Assises en 2019, dont les conclusions ont d’ailleurs été saluées lors de ce second opus. Mbarka Bouaïda qualifie le chantier de la régionalisation avancée de couronnement d’un processus progressif et d’une consécration de la démocratie locale. Elle qualifie également ce chantier tentaculaire de stratégie cruciale pour le développement de l'édifice institutionnel et la promotion du développement territorial. La région, pour réaliser pleinement son potentiel, doit actionner trois leviers, correspondant à trois niveaux territoriaux : communes, provinces et régions. Trois niveaux ayant permis de hisser la région au rang d'espace territorial propice à la convergence des politiques publiques. Il reste toujours du chemin à parcourir et il est aujourd’hui nécessaire de relever le défi de la formation des ressources humaines et des élites locales, de sorte à renforcer l’attractivité des investissements et à faire face aux crises, dont celles liées au stress hydrique, au transport, à la mobilité durable et à la transition numérique.
Après le message Royal, lu par le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, et qui a appelé à l’accélération de la mise en œuvre de ce chantier stratégique, des personnalités influentes ont également mis l’accent sur l’importance de l’opérationnalisation de la régionalisation avancée. La présidente de l’Association des régions du Maroc (ARM), Mbarka Bouaïda, a insisté sur le rôle fondamental des régions dans la création de richesse et la promotion du développement intégré. Elle a souligné que les régions devaient pleinement assumer leurs missions, gérer leurs propres affaires et exercer leurs prérogatives de manière optimale. Ce cadre est en cohérence avec les recommandations du nouveau modèle de développement, qui place la déconcentration administrative et la régionalisation avancée en tant que piliers essentiels pour répondre aux attentes de la société et relever les défis actuels et futurs.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis la tenue des premières Assises en 2019, dont les conclusions ont d’ailleurs été saluées lors de ce second opus. Mbarka Bouaïda qualifie le chantier de la régionalisation avancée de couronnement d’un processus progressif et d’une consécration de la démocratie locale. Elle qualifie également ce chantier tentaculaire de stratégie cruciale pour le développement de l'édifice institutionnel et la promotion du développement territorial. La région, pour réaliser pleinement son potentiel, doit actionner trois leviers, correspondant à trois niveaux territoriaux : communes, provinces et régions. Trois niveaux ayant permis de hisser la région au rang d'espace territorial propice à la convergence des politiques publiques. Il reste toujours du chemin à parcourir et il est aujourd’hui nécessaire de relever le défi de la formation des ressources humaines et des élites locales, de sorte à renforcer l’attractivité des investissements et à faire face aux crises, dont celles liées au stress hydrique, au transport, à la mobilité durable et à la transition numérique.
Des solutions pratiques
Des challenges qui ne sauraient être relevés sans l’adoption d’une approche participative. Cette dernière, selon la présidente de l’ARM, se doit d’impliquer les différents acteurs territoriaux, universitaires et la société civile. L’objectif est d'élaborer des scénarii susceptibles d’améliorer et d'optimiser ce chantier, et ce pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain, thème retenu pour le deuxième acte de ce projet ô combien stratégique.
Même son de cloche auprès du président du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Omar Moro, qui estime que la réussite de ce processus dépend avant tout de l'application concrète des projets débattus et validés au sein des Conseils régionaux. L'objectif étant d'améliorer les conditions de vie des citoyens, notamment dans les secteurs du transport, de l'éducation, de la santé et de l'emploi. Il a également insisté sur le fait que les recommandations issues de ces Assises doivent proposer des solutions pratiques et tangibles pour améliorer l’efficacité des Conseils régionaux. Ces derniers doivent devenir des partenaires clés des ministères dans la mise en œuvre des programmes sectoriels au niveau local, tout en prenant en compte les spécificités naturelles, sociales, culturelles et géographiques de chaque région du Royaume.
Dans cette optique, Omar Moro a précisé que l’évaluation de la régionalisation avancée, dans le cadre de son deuxième mandat, doit permettre aux régions de capitaliser sur les acquis réalisés tout en répondant aux défis à venir. Cela permettrait aux régions d’assumer pleinement leurs rôles constitutionnels et de développement, et de progresser dans le processus de démocratie participative et de proximité, conformément aux Hautes Orientations Royales.
Pour mémoire, en préparation de ces Assises, une rencontre de concertation a eu lieu à Guelmim le 13 décembre 2024. Ce moment de dialogue a permis de partager les enjeux de la régionalisation avancée avec les acteurs locaux, en mettant l'accent sur la nécessité d'adopter une approche participative pour l'élaboration de solutions innovantes. L’attractivité territoriale, le financement, l'investissement et la création d’emplois, en plus des contraintes climatiques constituaient les principaux axes de cette réflexion.
Même son de cloche auprès du président du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Omar Moro, qui estime que la réussite de ce processus dépend avant tout de l'application concrète des projets débattus et validés au sein des Conseils régionaux. L'objectif étant d'améliorer les conditions de vie des citoyens, notamment dans les secteurs du transport, de l'éducation, de la santé et de l'emploi. Il a également insisté sur le fait que les recommandations issues de ces Assises doivent proposer des solutions pratiques et tangibles pour améliorer l’efficacité des Conseils régionaux. Ces derniers doivent devenir des partenaires clés des ministères dans la mise en œuvre des programmes sectoriels au niveau local, tout en prenant en compte les spécificités naturelles, sociales, culturelles et géographiques de chaque région du Royaume.
Dans cette optique, Omar Moro a précisé que l’évaluation de la régionalisation avancée, dans le cadre de son deuxième mandat, doit permettre aux régions de capitaliser sur les acquis réalisés tout en répondant aux défis à venir. Cela permettrait aux régions d’assumer pleinement leurs rôles constitutionnels et de développement, et de progresser dans le processus de démocratie participative et de proximité, conformément aux Hautes Orientations Royales.
Pour mémoire, en préparation de ces Assises, une rencontre de concertation a eu lieu à Guelmim le 13 décembre 2024. Ce moment de dialogue a permis de partager les enjeux de la régionalisation avancée avec les acteurs locaux, en mettant l'accent sur la nécessité d'adopter une approche participative pour l'élaboration de solutions innovantes. L’attractivité territoriale, le financement, l'investissement et la création d’emplois, en plus des contraintes climatiques constituaient les principaux axes de cette réflexion.