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Sous l’effet de la pluie, 117,1 millions de m³ d’eau en 24 heures pour les barrages et bassins

Les précipitations enregistrées entre le 27 et le 28 décembre 2025 ont permis une recharge hydrique significative à l’échelle nationale. En l’espace de 24 heures, les barrages et bassins du Royaume ont reçu plus de 117 millions de mètres cubes d’eau, offrant un répit bienvenu dans un contexte de stress hydrique persistant.

Les dernières pluies ont eu un impact immédiat sur les ressources en eau du Maroc. Selon les données officielles relayées par la plateforme maadialna.ma, les apports hydriques enregistrés entre le 27 et le 28 décembre 2025 ont atteint un volume global de 117,1 millions de mètres cubes en seulement 24 heures, traduisant l’effet direct des précipitations sur les bassins hydrauliques du Royaume.



La répartition de ces apports met en évidence une dynamique particulièrement favorable dans les bassins du nord et du centre. Le bassin du Sebou arrive en tête avec 35,7 millions de mètres cubes, confirmant son rôle stratégique dans l’équilibre hydrique national. Il est suivi par le bassin de l’Oum Er-Rbia, qui a enregistré 22,6 millions de mètres cubes, renforçant sensiblement ses réserves.



Le bassin du Loukkos a, pour sa part, reçu près de 20 millions de mètres cubes, tandis que le bassin de Bouregreg-Chaouia a bénéficié de 19,3 millions de mètres cubes. Ces volumes traduisent une reprise notable des apports hydriques dans les zones les plus sensibles aux variations pluviométriques.

Plus au sud, les apports restent plus modestes mais néanmoins significatifs. Le bassin de Souss-Massa a enregistré 11,2 millions de mètres cubes, contre 5,8 millions de mètres cubes pour le bassin du Tensift. À l’est du pays, le bassin de la Moulouya a reçu 1,8 million de mètres cubes.

Cette amélioration rapide des apports s’est accompagnée d’une élévation du niveau de plusieurs retenues, entraînant des opérations de déversement préventif au niveau de plusieurs barrages. Sont notamment concernés les barrages de Nakhla, Chefchaouen, Chérif Al Idrissi, Bouhouda, M’naa Sebou, Sidi Driss et Sidi Saïd Maachou. Une situation qui reflète une amélioration tangible du stock hydrique dans ces infrastructures, particulièrement au cours des dernières semaines.



Si ces chiffres constituent un signal encourageant, les autorités rappellent régulièrement que les précipitations ponctuelles, aussi bénéfiques soient-elles, ne suffisent pas à elles seules à résorber le déficit hydrique structurel. La sécurisation durable des ressources en eau reste conditionnée à une gestion rigoureuse, à la rationalisation des usages et à la poursuite des investissements dans les infrastructures hydrauliques et les ressources alternatives.

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