Le dernier rapport du RGPH 2024 met en lumière une situation préoccupante au niveau de l’emploi au Maroc. Alors que le taux d’activité est en recul et que le chômage progresse, la hausse des prix pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des ménages, malgré une évolution des salaires minimums. En effet, le rapport révèle une baisse marquée du taux d’activité, qui passe à 41,6% en 2024 contre 47,6% en 2014.
Cette diminution est particulièrement frappante chez les femmes, dont le taux d’activité est tombé de 20,4 à 16,8% en dix ans. Les hommes, bien que plus présents sur le marché du travail, enregistrent également un recul significatif, avec un taux en baisse de 75,5 à 67,1%.
La situation est particulièrement alarmante dans certaines régions. À Guelmim-Oued Noun, le taux de chômage culmine à 31,5%, suivie de l’Oriental (30,4%) et de Béni Mellal-Khénifra (26,8%). À l’inverse, des régions comme Dakhla-Oued Eddahab (10,6%) et Casablanca-Settat (18,8%) affichent des taux relativement bas. Le chômage féminin, quant à lui, reste largement supérieur à celui des hommes : 25,9% pour les femmes contre 20,1% pour les hommes.
L’inflation, un poids sur les ménages
L’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une hausse notable, atteignant une variation annuelle moyenne de 6,8% en milieu urbain. Cette inflation est principalement tirée par l’augmentation des prix des produits alimentaires, de l’énergie et des biens essentiels. Les ménages marocains, notamment les plus vulnérables, ressentent directement cette pression, qui érode leur pouvoir d’achat.
Cette diminution est particulièrement frappante chez les femmes, dont le taux d’activité est tombé de 20,4 à 16,8% en dix ans. Les hommes, bien que plus présents sur le marché du travail, enregistrent également un recul significatif, avec un taux en baisse de 75,5 à 67,1%.
La situation est particulièrement alarmante dans certaines régions. À Guelmim-Oued Noun, le taux de chômage culmine à 31,5%, suivie de l’Oriental (30,4%) et de Béni Mellal-Khénifra (26,8%). À l’inverse, des régions comme Dakhla-Oued Eddahab (10,6%) et Casablanca-Settat (18,8%) affichent des taux relativement bas. Le chômage féminin, quant à lui, reste largement supérieur à celui des hommes : 25,9% pour les femmes contre 20,1% pour les hommes.
Salaires : des ajustements limités
Face à cette situation économique tendue, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) a connu une hausse pour atteindre 15,55 dirhams de l’heure, tandis que le salaire minimum agricole garanti (SMAG) est désormais fixé à 84,37 dirhams par jour. Malgré ces augmentations, l’évolution des salaires ne semble pas suffisante pour compenser la hausse continue des prix.L’inflation, un poids sur les ménages
L’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une hausse notable, atteignant une variation annuelle moyenne de 6,8% en milieu urbain. Cette inflation est principalement tirée par l’augmentation des prix des produits alimentaires, de l’énergie et des biens essentiels. Les ménages marocains, notamment les plus vulnérables, ressentent directement cette pression, qui érode leur pouvoir d’achat.