La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a affirmé que la justice territoriale constituait aujourd’hui un levier essentiel pour garantir l’accès équitable des citoyens à leurs droits fondamentaux, appelant à transformer les spécificités locales – montagne, oasis, littoral – en moteurs de développement plutôt qu’en facteurs d’exclusion. Intervenant mercredi à Rabat lors de l’ouverture d’un atelier exploratoire sur «la justice spatiale : opportunités et possibles à partir de la valorisation des spécificités territoriales», Mme Bouayach a insisté sur l’urgence de «neutraliser l’impact du lieu de résidence sur la capacité des citoyens à accéder à leurs droits essentiels», y voyant une réponse structurante aux «violations silencieuses» que constituent les inégalités régionales.
Faire des territoires un moteur de développement humain Mme Bouayach a ainsi appelé à «faire des spécificités territoriales, avec leurs héritages culturels et leurs dimensions multiples, un levier pour ouvrir de nouveaux horizons de développement humain», estimant que les obstacles territoriaux relevaient moins des individus que «des dynamiques de changement social», que les politiques publiques peuvent canaliser. La présidente du CNDH a également souligné la nécessité d’explorer «les voies capables de consolider les libertés émergentes grâce aux opportunités offertes par la justice territoriale», notamment en matière de participation citoyenne et d’accès différencié aux droits fondamentaux selon les réalités locales.
Mais au-delà du diagnostic, Amina Bouayach place clairement la justice territoriale au rang des priorités urgentes pour repenser l’action publique en matière de droits humains. En insistant sur la nécessité de dépasser une approche uniforme du développement, elle appelle à une lecture plus fine des réalités locales, où chaque territoire devient porteur de solutions et non plus synonyme de marginalisation. À travers cette orientation, le CNDH entend inscrire son action dans une vision renouvelée, capable d’articuler équité, participation citoyenne et aménagement équilibré du territoire.
Faire des territoires un moteur de développement humain Mme Bouayach a ainsi appelé à «faire des spécificités territoriales, avec leurs héritages culturels et leurs dimensions multiples, un levier pour ouvrir de nouveaux horizons de développement humain», estimant que les obstacles territoriaux relevaient moins des individus que «des dynamiques de changement social», que les politiques publiques peuvent canaliser. La présidente du CNDH a également souligné la nécessité d’explorer «les voies capables de consolider les libertés émergentes grâce aux opportunités offertes par la justice territoriale», notamment en matière de participation citoyenne et d’accès différencié aux droits fondamentaux selon les réalités locales.
Une stratégie du CNDH en pleine refondation ?
À travers cet atelier, le CNDH cherche à redéfinir sa stratégie autour de l’effectivité des droits et libertés, en tenant compte des évolutions sociales et culturelles qui transforment l’accès à la santé, à l’éducation de qualité, au logement, à la mobilité ou encore à un environnement sain. Dans ce sens, la présidente de cette instance rappelle que la justice territoriale, «permet de lever le voile sur les inégalités spatiales» et de construire des politiques publiques plus inclusives, capables d’anticiper les déséquilibres régionaux et de convertir les particularités géographiques en véritables opportunités de développement.Mais au-delà du diagnostic, Amina Bouayach place clairement la justice territoriale au rang des priorités urgentes pour repenser l’action publique en matière de droits humains. En insistant sur la nécessité de dépasser une approche uniforme du développement, elle appelle à une lecture plus fine des réalités locales, où chaque territoire devient porteur de solutions et non plus synonyme de marginalisation. À travers cette orientation, le CNDH entend inscrire son action dans une vision renouvelée, capable d’articuler équité, participation citoyenne et aménagement équilibré du territoire.
