Dans l’ombre du monde des affaires au Maroc, un adversaire insidieux tisse sa toile : la corruption. Révélée au grand jour par l’enquête nationale de L’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, cette réalité sombre montre à quel point les entreprises pâtissent de ce fléau, percevant la corruption non pas comme une exception, mais comme une règle dans leur environnement. Face à cette réalité, une question se pose : comment inverser cette tendance et lutter contre ces pratiques malsaines qui ternissent le paysage économique marocain ?
Car selon une enquête de l’INPPLC, les chiffres sont sans appel : 68% des entreprises marocaines perçoivent la corruption comme une réalité incontournable dans leur environnement d’affaires. En effet, selon l’étude, si 68% des entreprises sondées estiment que la corruption est répandue ou très répandue au Maroc, seulement 8% la jugent peu ou très peu répandue. Cette perception se précise dans les secteurs cruciaux des licences et des marchés publics.
D’après les réponses des entreprises sollicitées, les sphères les plus vulnérables à la corruption comprennent les processus d’obtention de licences, d’agréments et d’autres autorisations, les procédures de marchés publics ainsi que le domaine de l’emploi. Par ailleurs, près d’un quart des répondants (23%) ont signalé avoir été confrontés à des pratiques de corruption durant l’année écoulée. Ce constat s’inscrit dans un contexte où une majorité significative (45%) perçoit une escalade de la corruption au sein du pays au cours des deux dernières années, tandis qu’une minorité (27%) observe une tendance à la baisse.
Car selon une enquête de l’INPPLC, les chiffres sont sans appel : 68% des entreprises marocaines perçoivent la corruption comme une réalité incontournable dans leur environnement d’affaires. En effet, selon l’étude, si 68% des entreprises sondées estiment que la corruption est répandue ou très répandue au Maroc, seulement 8% la jugent peu ou très peu répandue. Cette perception se précise dans les secteurs cruciaux des licences et des marchés publics.
Les raisons de l’exposition à la corruption
La corruption révèle en fait une dynamique complexe. Pour 62% des entreprises, recourir à la corruption semble être le seul moyen d’accéder à des services ou des décisions auxquels elles sont légitimement en droit de prétendre. Cet état de fait met en lumière une administration parfois labyrinthique, où la corruption se présente comme une voie pour contourner l’inertie bureaucratique.D’après les réponses des entreprises sollicitées, les sphères les plus vulnérables à la corruption comprennent les processus d’obtention de licences, d’agréments et d’autres autorisations, les procédures de marchés publics ainsi que le domaine de l’emploi. Par ailleurs, près d’un quart des répondants (23%) ont signalé avoir été confrontés à des pratiques de corruption durant l’année écoulée. Ce constat s’inscrit dans un contexte où une majorité significative (45%) perçoit une escalade de la corruption au sein du pays au cours des deux dernières années, tandis qu’une minorité (27%) observe une tendance à la baisse.