Depuis plus de trois mois, le secteur de la santé est en ébullition. Les médecins du secteur public, ainsi que les résidents, multiplient les grèves et les actions pour faire entendre leurs revendications et relancer le dialogue avec le ministère de tutelle. Mais face à l’inertie gouvernementale, leur frustration ne cesse de croître. La semaine prochaine, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public annonce son intention de passer à l’offensive avec une série de nouvelles mobilisations.
Une grève nationale est annoncée pour les 17 et 18 décembre 2024, touchant tous les établissements de santé, à l’exception des services d’urgence et de réanimation. Et ce n’est qu’un début : une grève de trois jours est prévue la semaine suivante, suivie d’une «Semaine de la colère», du 30 décembre 2024 au 5 janvier 2025, marquant une escalade dans la protestation. En parallèle, des sit-in régionaux et locaux viendront rythmer cette montée en tension. Les consultations médicales dans les centres de diagnostic seront suspendues du 30 décembre au 3 janvier et une marche nationale est programmée à Rabat le dimanche 29 décembre pour dénoncer les lois sur la grève et la retraite.
Une grève nationale est annoncée pour les 17 et 18 décembre 2024, touchant tous les établissements de santé, à l’exception des services d’urgence et de réanimation. Et ce n’est qu’un début : une grève de trois jours est prévue la semaine suivante, suivie d’une «Semaine de la colère», du 30 décembre 2024 au 5 janvier 2025, marquant une escalade dans la protestation. En parallèle, des sit-in régionaux et locaux viendront rythmer cette montée en tension. Les consultations médicales dans les centres de diagnostic seront suspendues du 30 décembre au 3 janvier et une marche nationale est programmée à Rabat le dimanche 29 décembre pour dénoncer les lois sur la grève et la retraite.