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Crise des Facultés de médecine : les bons offices des députés se heurtent à la complexité du dossier

Face à la persistance de la crise qui paralyse les Facultés de médecine depuis plus de sept mois, les députés proposent leurs bons offices pour trouver une issue à cet imbroglio de plus en plus inextricable. Les présidents des groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition à la Chambre des représentants se sont réunis, jeudi dernier, avec des membres de la commission nationale des étudiants pour tenter une médiation. Si la rencontre n’a permis aucune avancée, du moins pour le moment, elle a constitué une occasion pour les députés de bien comprendre leur cahier revendicatif et les principaux points de discorde.

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Finalement, la rencontre qui a réuni, jeudi, les présidents des groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition et les représentants du comité national des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie n’a abouti à aucune avancée pouvant contribuer à désamorcer la crise, du moins pour le moment.



D’après un membre de la commission nationale, les parlementaires, qui avaient proposé de mener une médiation entre les étudiants et les représentants des deux départements de tutelle (Santé et Enseignement supérieur) en vue de trouver un compromis et mettre ainsi fin au boycott des cours et des examens qui se poursuit depuis plus de sept mois, se sont heurtés à la complexité du dossier.

«Les députés n’avaient aucune idée, par exemple, de l’existence actuellement de trois cahiers de normes pédagogiques. Un premier pour les étudiants de la première à la 5e année et qui ne prévoit que 3.900 heures de formation, suite à la suppression de la septième année de formation, un deuxième pour les étudiants de la sixième et la septième année et qui prévoit un volume de formation de 4.500 heures et, enfin, un troisième qui entrera en vigueur lors de la prochaine rentrée universitaire et qui prévoit un temps de formation de 4.800 heures», souligne notre interlocuteur.

Selon la même source, lors de cette réunion, les étudiants ont réitéré leur revendication principale relative au maintien de la septième année de formation, car ils demeurent convaincus que sa suppression impactera la qualité de la formation. De même, les étudiants insistent sur l’importance d’améliorer l’offre gouvernementale en vue de pouvoir former des cadres compétents capables d’être au niveau des attentes des citoyens. Les présidents des différents groupes parlementaires qui ont suivi les explications des étudiants ont convenu de tenir une deuxième réunion dans les prochains jours, avant d’entrer en contact avec les deux ministères concernés.

Cette rencontre est intervenue un jour seulement après la réunion conjointe tenue entre la Commission des secteurs sociaux et la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants pour examiner de près la situation dans les Facultés de médecine et de pharmacie. Lors de cette rencontre, Abdellatif Miraoui et Khalid Aït Taleb, respectivement ministre de l’Enseignement supérieur et ministre de la Santé, avaient annoncé que l’offre présentée par le gouvernement aux étudiants était «exceptionnelle» et répondait à la plupart de leurs revendications. Mais pour les étudiants, les principaux points problématiques ne sont pas traités, notamment le rétablissement de la formation sur 7 ans et la réhabilitation des étudiants sanctionnés ou exclus en raison de leur participation aux mouvements de protestation. Affaire à suivre !
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