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« Nous avons constaté une hausse inquiétante des cas de violence à l’école », a reconnu ce lundi 28 avril à la Chambre des représentants, Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. Face à cette spirale de brutalité, le ministère affirme vouloir agir avec "fermeté et lucidité".
Parmi les mesures phares annoncées figure l’installation progressive de caméras de surveillance dotées d’intelligence artificielle (IA), capables de détecter en temps réel les situations violentes et d’alerter immédiatement les responsables d’établissement et les autorités concernées. Ce dispositif, déjà en phase expérimentale, vise à renforcer la sécurité à l’intérieur des établissements, mais aussi dans leurs abords, en coordination avec les services de sûreté.
La réponse ne sera pas uniquement technologique. Des cellules de veille psychosociale ont été activées dans les écoles pionnières. Composées d’assistants sociaux, elles accompagnent les élèves confrontés à des pressions psychologiques ou sociales, souvent impliqués dans des actes de violence. Ces cas font l’objet d’un suivi personnalisé, avec une orientation vers des psychologues ou psychiatres, dans le cadre d’un partenariat avec l’Observatoire national des droits de l’enfant.
Autre levier important, le renforcement des activités parascolaires. Théâtre, sport, cinéma... Autant de formats d’expression sont proposés dans les collèges pionniers, où ces initiatives ont déjà démontré un impact tangible sur la réduction des tensions. « Ces espaces permettent aux adolescents de canaliser leur énergie autrement que par la confrontation », a expliqué le ministre.
Et pour que ces efforts prennent vie au quotidien, 4.000 enseignants ont été formés à l’écoute et à la médiation. 1.600 coordinateurs de la vie scolaire ont également été formés dans le cadre d’un partenariat avec la Rabita Mohammadia des Oulémas.
« Améliorer la qualité de l’enseignement, c’est aussi prévenir les fractures silencieuses qui mènent à la violence », a déclaré Berrada, exhortant à redoubler d’efforts pour que de tels drames ne se reproduisent plus
Parmi les mesures phares annoncées figure l’installation progressive de caméras de surveillance dotées d’intelligence artificielle (IA), capables de détecter en temps réel les situations violentes et d’alerter immédiatement les responsables d’établissement et les autorités concernées. Ce dispositif, déjà en phase expérimentale, vise à renforcer la sécurité à l’intérieur des établissements, mais aussi dans leurs abords, en coordination avec les services de sûreté.
La réponse ne sera pas uniquement technologique. Des cellules de veille psychosociale ont été activées dans les écoles pionnières. Composées d’assistants sociaux, elles accompagnent les élèves confrontés à des pressions psychologiques ou sociales, souvent impliqués dans des actes de violence. Ces cas font l’objet d’un suivi personnalisé, avec une orientation vers des psychologues ou psychiatres, dans le cadre d’un partenariat avec l’Observatoire national des droits de l’enfant.
Autre levier important, le renforcement des activités parascolaires. Théâtre, sport, cinéma... Autant de formats d’expression sont proposés dans les collèges pionniers, où ces initiatives ont déjà démontré un impact tangible sur la réduction des tensions. « Ces espaces permettent aux adolescents de canaliser leur énergie autrement que par la confrontation », a expliqué le ministre.
Et pour que ces efforts prennent vie au quotidien, 4.000 enseignants ont été formés à l’écoute et à la médiation. 1.600 coordinateurs de la vie scolaire ont également été formés dans le cadre d’un partenariat avec la Rabita Mohammadia des Oulémas.
« Améliorer la qualité de l’enseignement, c’est aussi prévenir les fractures silencieuses qui mènent à la violence », a déclaré Berrada, exhortant à redoubler d’efforts pour que de tels drames ne se reproduisent plus
