Les réunions s’enchaînent entre le Chef du gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives en vue de trouver un accord avant la célébration de la fête du Travail. Ainsi, après une première réunion tenue avec une délégation de l’Union marocaine du travail (UMT) mardi dernier, Aziz Akhannouch a reçu hier une délégation de l’Union générale des travailleurs du Maroc, bras syndical du Parti de l’Istiqlal, conduite par le secrétaire général de la centrale, Enaam Mayara.
Cette réunion s’est tenue en présence de plusieurs hauts responsables, notamment la ministre de l’Économie et des finances, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, du travail et des compétences, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des finances, chargé du Budget, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement et la ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la réforme de l'administration.
Lors de cette rencontre, le Chef de l’Exécutif a mis l’accent sur la centralité de la famille et de la classe ouvrière dans les mesures gouvernementales, relevant que le gouvernement a pu procéder à des revalorisations salariales au profit de larges couches de travailleurs dans le cadre du dialogue social sectoriel, tout en procédant à l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG ) et à l’augmentation des salaires dans le secteur agricole (SMAG). M. Akhannouch a indiqué par ailleurs que les acquis réalisés au cours de ce mandat gouvernemental illustrent la volonté sincère et le courage politique dont fait preuve le gouvernement pour répondre aux aspirations des travailleurs, tout comme ils témoignent de la force de proposition constructive des centrales syndicales. Pour sa part, la délégation représentant l’UGTM a rappelé l’importance du dialogue social comme instrument indispensable pour garantir l’échange autour des principales revendications de la classe ouvrière.
Cette réunion s’est tenue en présence de plusieurs hauts responsables, notamment la ministre de l’Économie et des finances, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, du travail et des compétences, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des finances, chargé du Budget, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement et la ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la réforme de l'administration.
Lors de cette rencontre, le Chef de l’Exécutif a mis l’accent sur la centralité de la famille et de la classe ouvrière dans les mesures gouvernementales, relevant que le gouvernement a pu procéder à des revalorisations salariales au profit de larges couches de travailleurs dans le cadre du dialogue social sectoriel, tout en procédant à l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG ) et à l’augmentation des salaires dans le secteur agricole (SMAG). M. Akhannouch a indiqué par ailleurs que les acquis réalisés au cours de ce mandat gouvernemental illustrent la volonté sincère et le courage politique dont fait preuve le gouvernement pour répondre aux aspirations des travailleurs, tout comme ils témoignent de la force de proposition constructive des centrales syndicales. Pour sa part, la délégation représentant l’UGTM a rappelé l’importance du dialogue social comme instrument indispensable pour garantir l’échange autour des principales revendications de la classe ouvrière.
Les principales revendications de l’UGTM
S’agissant de ce point justement, la délégation présidée par Enaam Mayara a plaidé, comme le souligne une source proche du dossier, pour une augmentation générale des salaires de 10% au moins, aussi bien pour les secteurs public et privé que pour les institutions publiques. La centrale syndicale a par ailleurs plaidé pour une réduction de la pression fiscale sur les salariés aux revenus moyens et limités à travers la révision de l’impôt sur le revenu, tout en soutenant et en encourageant l'organisation des associations d’œuvres sociales et en améliorant leurs services. Elle a également appelé à relever le plafond de référence pour le calcul de la pension fixée à 6.000 dirhams à la Caisse nationale de sécurité sociale, tout en procédant à la revalorisation des allocations familiales et à l’uniformisation de leur valeur pour inclure tous les enfants. Le bras syndical du Parti de l’Istiqlal a en outre revendiqué l’augmentation des pensions allouées aux retraités en vue de soutenir leur pouvoir d'achat.
Les syndicats tiennent à l’augmentation des salaires
La revalorisation des salaires des travailleurs est une revendication de tous les syndicats. La délégation de l’Union marocaine des travailleurs, présidée par Miloudi Moukharik, avait également demandé lors de sa réunion tenue avec le Chef du gouvernement, mardi dernier, une augmentation générale des salaires, aussi bien pour les secteurs public et privé que pour les institutions publiques. Le syndicat avait aussi plaidé pour une revalorisation de l’ordre de 40% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) afin que ce dernier atteigne le seuil de 5.000 DH au lieu des 2.970 DH actuellement.
La centrale syndicale a préconisé en outre la baisse de l’impôt sur le revenu (IR), la réforme des régimes de retraite, ainsi que l’augmentation du salaire de base dans les secteurs industriel et agricole. L’UMT a également mis l’accent sur l’importance de la relance du dialogue sectoriel avec les organisations syndicales représentant les différentes catégories professionnelles. Les discussions ont par ailleurs porté sur d’autres questions liées aux libertés syndicales, notamment la loi sur la grève. À cet égard, le syndicat a tenu à saluer, par la même occasion, l’engagement du gouvernement à poursuivre un dialogue social constructif.
Il convient de souligner que cette série de réunions se poursuivra cette semaine avec la tenue d’une rencontre avec la délégation de la Confédération démocratique du travail (CDT) et celle représentant de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).