Coup d’envoi officiel de la stratégie nationale «Digital Morocco 2030». Cette nouvelle feuille de route, lancée mercredi en grande pompe à Rabat, ambitionne de faire du Maroc un hub digital pour accélérer le développement social et économique du Royaume. Faisant partie intégrante du programme gouvernemental, cette stratégie a pour vocation de booster l’économie numérique, de simplifier et digitaliser les services pour un développement durable, en adoptant pleinement les technologies numériques.
Dans une allocution via visioconférence, le Chef du gouvernement ,Aziz Akhannouch, a indiqué que le lancement de «Digital Morocco 2030» constituait l’un des principaux leviers de la feuille de route du gouvernement en faveur de la création de l’emploi, en particulier pour les jeunes, qu'ils soient titulaires de diplômes supérieurs ou sans éducation, sans emploi ou sans formation.
S’agissant des leviers et mécanismes de cette nouvelle feuille de route, M. Akhannouch a indiqué qu’ils portaient essentiellement sur l’expansion de l’offre outsourcing et l’exportation des services numériques, le renforcement du système des startups à travers la mise en place d’un cadre juridique favorisant leur développement sur le plan international et améliorant leur accès aux marchés publics et, enfin, la mise en place ds mécanismes de financement adaptés pour accompagner les jeunes porteurs de projets tout au long du cycle de vie de la startup.
M. Akhannouch tient néanmoins à souligner que la réussite de l’objectif de favoriser la création de l’emploi dans le domaine numérique dépendra de la capacité du pays à former des talents et des compétences de qualité. C’est dans ce sens que le gouvernement a pris l'initiative d'augmenter le nombre de diplômés des universités publiques marocaines dans les disciplines numériques à partir de 2023, dans le but de tripler leur nombre d'ici 2027.
«Bien que le Maroc propose plus de 600 services digitalisés en faveur des citoyens et des entreprises, nombre d’entre eux demeurent méconnus d’une grande partie des citoyens. En plus, les documents délivrés ne sont pas pris en compte parfois par les administrations, en l’absence de textes réglementaires accordant un caractère officiel à ces documents», déplore Ghita Mezour, ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement, chargée de la Transition numérique et de la réforme de l'administration.
Dans une allocution via visioconférence, le Chef du gouvernement ,Aziz Akhannouch, a indiqué que le lancement de «Digital Morocco 2030» constituait l’un des principaux leviers de la feuille de route du gouvernement en faveur de la création de l’emploi, en particulier pour les jeunes, qu'ils soient titulaires de diplômes supérieurs ou sans éducation, sans emploi ou sans formation.
Pas moins de 11 milliards de dirhams mobilisés entre 2024 et 2026
«À travers cette stratégie, qui mobilise 11 milliards de dirhams entre 2024 et 2026, le gouvernement ambitionne de former 100.000 jeunes annuellement dans le domaine du numérique (au lieu de 14.000 en 2022) et se fixe l'objectif d'en employer 240.000 dans le secteur numérique national», a-t-il souligné. Pour ce faire, la stratégie prévoit de renforcer les infrastructures numériques et les compétences techniques des jeunes, et de soutenir les nouvelles startups travaillant dans le domaine numérique.S’agissant des leviers et mécanismes de cette nouvelle feuille de route, M. Akhannouch a indiqué qu’ils portaient essentiellement sur l’expansion de l’offre outsourcing et l’exportation des services numériques, le renforcement du système des startups à travers la mise en place d’un cadre juridique favorisant leur développement sur le plan international et améliorant leur accès aux marchés publics et, enfin, la mise en place ds mécanismes de financement adaptés pour accompagner les jeunes porteurs de projets tout au long du cycle de vie de la startup.
M. Akhannouch tient néanmoins à souligner que la réussite de l’objectif de favoriser la création de l’emploi dans le domaine numérique dépendra de la capacité du pays à former des talents et des compétences de qualité. C’est dans ce sens que le gouvernement a pris l'initiative d'augmenter le nombre de diplômés des universités publiques marocaines dans les disciplines numériques à partir de 2023, dans le but de tripler leur nombre d'ici 2027.
Valorisation du capital humain
En outre, ajoute le Chef du gouvernement, le Royaume a procédé à la signature de plusieurs accords avec des entreprises multinationales de premier plan dans le domaine du numérique, de la recherche, du développement et de l'innovation, afin d'accélérer la transformation numérique et de valoriser le capital humain local. En effet, la valorisation du capital humain et la création de nouvelles opportunités d’emploi semblent être la priorité de cette nouvelle stratégie digitale, mais pas uniquement. La nouvelle feuille de route fixe d'autres objectifs, notamment la numérisation de l'administration pour faciliter la vie des citoyens et des entreprises lorsqu'ils ont recours aux services publics, tout en renforçant la transparence et en luttant efficacement contre la corruption.«Bien que le Maroc propose plus de 600 services digitalisés en faveur des citoyens et des entreprises, nombre d’entre eux demeurent méconnus d’une grande partie des citoyens. En plus, les documents délivrés ne sont pas pris en compte parfois par les administrations, en l’absence de textes réglementaires accordant un caractère officiel à ces documents», déplore Ghita Mezour, ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement, chargée de la Transition numérique et de la réforme de l'administration.