L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a livré à Dakhla une intervention vibrante sur la diplomatie que mène le Royaume en Afrique sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI. Intervenant lors du cinquième Forum MD Sahara, organisé du 13 au 16 novembre par le magazine «Maroc Diplomatique», M. Hilale a salué la consécration historique de la résolution 2797 du Conseil de sécurité et rappelé la cohérence d’une politique extérieure fondée sur la crédibilité, la solidarité et l’efficacité.
Ému, Omar Hilale n’a pas caché la portée du moment : «Nous venons de vivre un moment historique dans la vie de notre nation», a-t-il déclaré, saluant la résolution du 31 octobre 2025 du Conseil de sécurité qui reconnaît l’initiative marocaine d’autonomie comme base de négociation autour du conflit du Sahara. Pour ce diplomate chevronné, cette avancée symbolise «le passé retrouvant le présent» et ouvre la voie à un avenir consolidé. Mais il a aussi rappelé : «Le plus difficile reste encore à faire pour convaincre les autres parties qu’il n’y a pas d’autres solutions que l’autonomie».
L’ambassadeur du Maroc à l’ONU a déroulé un plaidoyer dense sur la sagesse de la Diplomatie Royale en Afrique, qu’il a qualifiée de «trajectoire d’exception». Selon lui, le Maroc incarne, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une diplomatie d’action guidée par des principes constants et concrétisée par des initiatives tangibles.
Ému, Omar Hilale n’a pas caché la portée du moment : «Nous venons de vivre un moment historique dans la vie de notre nation», a-t-il déclaré, saluant la résolution du 31 octobre 2025 du Conseil de sécurité qui reconnaît l’initiative marocaine d’autonomie comme base de négociation autour du conflit du Sahara. Pour ce diplomate chevronné, cette avancée symbolise «le passé retrouvant le présent» et ouvre la voie à un avenir consolidé. Mais il a aussi rappelé : «Le plus difficile reste encore à faire pour convaincre les autres parties qu’il n’y a pas d’autres solutions que l’autonomie».
L’ambassadeur du Maroc à l’ONU a déroulé un plaidoyer dense sur la sagesse de la Diplomatie Royale en Afrique, qu’il a qualifiée de «trajectoire d’exception». Selon lui, le Maroc incarne, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une diplomatie d’action guidée par des principes constants et concrétisée par des initiatives tangibles.
Une diplomatie fondée sur trois piliers
Structurant son intervention autour des trois piliers de la Charte des Nations unies, à savoir développement, droits de l’Homme, paix et sécurité, Omar Hilale a souligné que le Royaume s’était imposé comme un acteur de solutions concrètes. Sur le développement, il a rappelé la Vision Royale d’une Afrique confiante en elle-même. «L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique», a-t-il cité, rappelant les propos du Souverain à Abidjan en 2014. Pour lui, cette conviction a trouvé sa traduction dans les plus de 1.000 accords signés et les trente visites Royales en Afrique.
Des initiatives phares illustrent cette stratégie, du gazoduc Nigeria-Maroc à l’initiative visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, en passant par la stratégie Triple A sur l’adaptation de l’agriculture africaine. «Ces projets incarnent la solidarité, la sécurité énergétique et la souveraineté alimentaire», a souligné le diplomate, qui y voit une vision d’intégration africaine fondée sur la coopération et la durabilité. M. Hilale a également évoqué la diplomatie bleue du Royaume. «Il ne suffit pas de parler pour l’Afrique, il faut permettre à l’Afrique de parler d’une seule voix», a-t-il affirmé, en référence au rôle joué par le Maroc dans la convergence des positions africaines avant la Conférence de Nice sur les océans.
Des initiatives phares illustrent cette stratégie, du gazoduc Nigeria-Maroc à l’initiative visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, en passant par la stratégie Triple A sur l’adaptation de l’agriculture africaine. «Ces projets incarnent la solidarité, la sécurité énergétique et la souveraineté alimentaire», a souligné le diplomate, qui y voit une vision d’intégration africaine fondée sur la coopération et la durabilité. M. Hilale a également évoqué la diplomatie bleue du Royaume. «Il ne suffit pas de parler pour l’Afrique, il faut permettre à l’Afrique de parler d’une seule voix», a-t-il affirmé, en référence au rôle joué par le Maroc dans la convergence des positions africaines avant la Conférence de Nice sur les océans.
Les droits de l’Homme, pilier de dignité universelle
Sur le terrain des droits de l’Homme, le représentant permanent du Maroc à l’ONU a insisté sur la cohérence entre la parole et les actes. Il a rappelé que la Constitution de 2011 érigeait ces droits en «nécessité stratégique». Il a mis en avant à ce titre la politique migratoire humaniste initiée en 2013, sous les Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, «rompant avec la logique sécuritaire pour embrasser une approche solidaire et inclusive». Plus de 50.000 migrants africains ont ainsi été régularisés, a-t-il souligné, tandis que la création de l’Observatoire africain de la migration à Rabat en 2018 a «institutionnalisé cette approche exemplaire».
Le diplomate a aussi rappelé les initiatives du Maroc à l’ONU, notamment la résolution sur le discours de haine, première du genre, et celle proclamant le 18 juin Journée internationale de lutte contre le discours de haine. Autant d’initiatives qui, selon lui, traduisent une diplomatie spirituelle et culturelle au service de la dignité humaine.
Le diplomate a aussi rappelé les initiatives du Maroc à l’ONU, notamment la résolution sur le discours de haine, première du genre, et celle proclamant le 18 juin Journée internationale de lutte contre le discours de haine. Autant d’initiatives qui, selon lui, traduisent une diplomatie spirituelle et culturelle au service de la dignité humaine.
La paix comme construction patiente
Sur le troisième pilier, la paix et la sécurité, Omar Hilale a rappelé que le Maroc abordait la sécurité dans sa globalité : «Comment parler de sécurité à celui qui ne mange pas à sa faim ? Comment promettre la stabilité à celui que la sécheresse chasse de ses terres ?», s’est-il interrogé. Le Maroc, a-t-il rappelé, fut parmi les premiers pays africains à déployer des Casques bleus en République démocratique du Congo dès 1960. Depuis, son engagement n’a jamais faibli. «Chaque Casque bleu marocain porte en lui l’héritage de la glorieuse Marche Verte : la conviction que les solutions pacifiques l’emportent toujours sur la force», martèle le diplomate.
L’ambassadeur a cité la Conférence internationale d’investissement en faveur de la République centrafricaine, organisée à Casablanca à la demande du Président Faustin Touadéra, qui a permis de mobiliser 9 milliards de dollars. Le Maroc brigue désormais la présidence de la Commission de consolidation de la paix à l’ONU, qu’il entend mettre au service d’une perspective africaine authentique.
L’ambassadeur a cité la Conférence internationale d’investissement en faveur de la République centrafricaine, organisée à Casablanca à la demande du Président Faustin Touadéra, qui a permis de mobiliser 9 milliards de dollars. Le Maroc brigue désormais la présidence de la Commission de consolidation de la paix à l’ONU, qu’il entend mettre au service d’une perspective africaine authentique.
Une diplomatie de confiance et de transformation
En conclusion, Omar Hilale a défini la Diplomatie Royale comme un modèle de constance et de transformation qui «repose sur le pari de la confiance plutôt que sur la méfiance, sur la coopération plutôt que sur l’isolement, sur la dignité humaine plutôt que sur la domination». Et d’ajouter : «La diplomatie marocaine ne pavoise pas sur les acquis, mais construit l’avenir, tend la main, anticipe et façonne les événements». Dans un moment fort, le diplomate a salué la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui, a-t-il dit, a fait du Maroc un acteur crédible, un partenaire de confiance et une voix africaine écoutée dans le concert des nations.
