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Droit de grève : l’UMT défend les fonctionnaires du secteur de l’Intérieur

La Fédération nationale du secteur de l’Intérieur a salué la position résolue de l’Union marocaine du travail (UMT) face à la tentative du gouvernement de faire passer sa mouture du projet de loi organique sur le droit de grève. Dans un communiqué publié après sa dernière réunion, la Fédération a réaffirmé son attachement au «droit inaliénable» des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur à observer des grèves tout en appelant à l’unité et à la mobilisation générale pour défendre leurs acquis. Cette réunion a également mis en exergue d’autres préoccupations majeures, notamment le projet fusion de la CNSS et de la CNOPS.

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La Fédération nationale du secteur de l’Intérieur a salué la position ferme du bureau national de l’Union marocaine du travail contre la tentative de faire passer la version gouvernementale du projet de loi organique sur le droit de grève. L’organisation syndicale a par ailleurs réaffirmé son attachement au droit des travailleurs du ministère de l’Intérieur à exercer le droit de grève tout en appelant à l’unité et à une mobilisation générale pour la préservation des acquis et des droits.



Dans un communiqué publié à l’issue de sa dernière réunion, le bureau national de la Fédération nationale du secteur de l’Intérieur a indiqué avoir tenu une réunion en ligne pour faire le point sur les enjeux de la rentrée sociale, marquée, selon lui, par des décisions gouvernementales «controversées». «Le gouvernement a déposé un projet de loi visant la fusion de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS). Cette initiative prise sans consultation avec les syndicats est perçue comme une attaque contre les droits acquis des travailleurs, puisqu’elle ouvre la voie à l’élargissement des activités des compagnies d’assurance au détriment du modèle mutualiste. Ce projet, fortement décrié par les syndicats, particulièrement l’Union marocaine du travail et les organisations mutualistes, a poussé le gouvernement à suspendre l’examen du texte pour permettre des consultations avec les parties concernées», lit-on dans le communiqué.

D’après la Fédération, la dernière réunion a également mis en lumière une autre menace : la proposition de loi organique sur le droit de grève. Soumise par le ministre de l’Emploi à la Chambre des représentants, ce texte est dénoncé par les syndicats comme une «tentative de criminaliser et de restreindre le droit de grève des travailleurs marocains».

UMT : touche pas à mon droit à la grève !

Le bureau national de la Fédération a par ailleurs déploré le maintien du ministère de l’Intérieur en dehors du dialogue social et des concertations sectorielles engagées par plusieurs autres départements. «Cette exclusion» vise selon la Fédération à entraver les avancées sociales dans le secteur. «Le Bureau national dénonce les hausses exorbitantes des prix qui pèsent lourdement sur la majorité des Marocains et exige du gouvernement des mesures immédiates et concrètes pour stopper cette crise. Par ailleurs, le bureau syndical insiste sur le droit des employés du ministère de l’Intérieur à exercer leur droit constitutionnel à la grève et appelle le ministère de l’Intérieur à engager un dialogue avec les représentants des employés, conformément à l’approche participative et aux valeurs et principes fondamentaux de la Constitution du pays», ajoute le même document.

La Fédération nationale du secteur de l’Intérieur invite par ailleurs tous les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, dans l’ensemble des directions, à resserrer les rangs en vue de défendre leur droit à l’organisation et à l’exercice du droit de grève, afin de protéger leurs acquis matériels et moraux.
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