L'Union marocaine du travail (UMT) a quitté, mardi, la toute première séance de questions orales à la Chambre des conseillers au titre de la session de la quatrième année législative. Cette décision a été prise pour signifier le mécontentement du syndicat de l’approche du ministre de l'Intégration économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri, concernant la discussion du Projet de loi sur le droit de grève.
Lors de cette séance, Nourddine Slik, président du groupe UMT, s’est dit surpris par le manque de respect par le ministre des termes de l'accord convenu avec le Chef du gouvernement. Il a rappelé que cet accord stipulait que le Projet ne devait soumis à la Commission qu'après avoir été discuté et validé lors des négociations du dialogue social. «Ce manquement est inacceptable», a déclaré Slik, justifiant ainsi le retrait de son groupe.
Dans une déclaration à la presse après son retrait, M. Sliki a souligné en effet que la réaction de l’UMT faisait suite à la démarche de Younes Sekkouri, qui, tout en engageant des discussions avec les syndicats, avait déposé le texte en discussion dans le circuit législatif avant qu’un consensus préalable n’ait été trouvé. «C’est une démarche que nous condamnons vivement. Nous dénonçons également le non-respect de l’accord pris avec le Chef de gouvernement, qui prévoit l'implication des syndicats dans la discussion des projets de loi à caractère social avant leur soumission au parlement», a-t-il ajouté.
Cette position s’inscrit dans la droite ligne des déclarations précédentes de Miloudi Moukharik, secrétaire général de l'UMT, qui avait rejeté le Projet de loi dans sa forme actuelle. M. Moukharik avait également commenté les avis émis par le Conseil économique, social et environnemental ainsi que par le Conseil national des droits de l'Homme, considérant que leurs avis avaient rendu justice aux différents syndicats. Il avait, en outre, fait état d'une interruption des négociations, dénonçant la «mauvaise foi» marquant la gestion des négociations.
Pourtant, Aziz Akhannouch a été clair le 9 juillet dernier en affirmant que le gouvernement avait décidé de réinscrire la Loi organique sur la grève parmi les priorités du nouveau round de dialogue social et de soumettre son contenu à l’institution législative en 2024.
S'exprimant mardi lors d'une séance plénière consacrée aux réponses du Chef du gouvernement aux questions relatives à la politique générale à la Chambre des conseillers, M. Akhannouch a estimé qu’il n’était «plus acceptable que le Royaume, qui a accumulé un parcours démocratique exemplaire, reste sans une loi organique encadrant l’exercice du droit de grève». Plus de 60 ans depuis la consécration constitutionnelle du droit de grève, et pour surmonter l’impasse qui a marqué le débat sur l’organisation de l’exercice du droit de grève, le gouvernement a décidé de réinscrire la Loi organique sur la grève parmi les priorités du nouveau round de dialogue social et de soumettre son contenu à l’institution législative cette année, a-t-il dit. Cette approche, a-t-il poursuivi, reflète la conviction du gouvernement que le droit de grève est un moyen civilisé de défendre les libertés syndicales, de satisfaire les revendications des travailleurs et de protéger les droits de toutes les parties.
Lors de cette séance, Nourddine Slik, président du groupe UMT, s’est dit surpris par le manque de respect par le ministre des termes de l'accord convenu avec le Chef du gouvernement. Il a rappelé que cet accord stipulait que le Projet ne devait soumis à la Commission qu'après avoir été discuté et validé lors des négociations du dialogue social. «Ce manquement est inacceptable», a déclaré Slik, justifiant ainsi le retrait de son groupe.
Dans une déclaration à la presse après son retrait, M. Sliki a souligné en effet que la réaction de l’UMT faisait suite à la démarche de Younes Sekkouri, qui, tout en engageant des discussions avec les syndicats, avait déposé le texte en discussion dans le circuit législatif avant qu’un consensus préalable n’ait été trouvé. «C’est une démarche que nous condamnons vivement. Nous dénonçons également le non-respect de l’accord pris avec le Chef de gouvernement, qui prévoit l'implication des syndicats dans la discussion des projets de loi à caractère social avant leur soumission au parlement», a-t-il ajouté.
Cette position s’inscrit dans la droite ligne des déclarations précédentes de Miloudi Moukharik, secrétaire général de l'UMT, qui avait rejeté le Projet de loi dans sa forme actuelle. M. Moukharik avait également commenté les avis émis par le Conseil économique, social et environnemental ainsi que par le Conseil national des droits de l'Homme, considérant que leurs avis avaient rendu justice aux différents syndicats. Il avait, en outre, fait état d'une interruption des négociations, dénonçant la «mauvaise foi» marquant la gestion des négociations.
Pourtant, Aziz Akhannouch a été clair le 9 juillet dernier en affirmant que le gouvernement avait décidé de réinscrire la Loi organique sur la grève parmi les priorités du nouveau round de dialogue social et de soumettre son contenu à l’institution législative en 2024.
S'exprimant mardi lors d'une séance plénière consacrée aux réponses du Chef du gouvernement aux questions relatives à la politique générale à la Chambre des conseillers, M. Akhannouch a estimé qu’il n’était «plus acceptable que le Royaume, qui a accumulé un parcours démocratique exemplaire, reste sans une loi organique encadrant l’exercice du droit de grève». Plus de 60 ans depuis la consécration constitutionnelle du droit de grève, et pour surmonter l’impasse qui a marqué le débat sur l’organisation de l’exercice du droit de grève, le gouvernement a décidé de réinscrire la Loi organique sur la grève parmi les priorités du nouveau round de dialogue social et de soumettre son contenu à l’institution législative cette année, a-t-il dit. Cette approche, a-t-il poursuivi, reflète la conviction du gouvernement que le droit de grève est un moyen civilisé de défendre les libertés syndicales, de satisfaire les revendications des travailleurs et de protéger les droits de toutes les parties.